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Les évadés
Publié dans L'Expression le 01 - 12 - 2004

Les films sur l´univers carcéral sont nombreux dans la production hollywoodienne, et, en général, ils dénoncent le système même tel qu´il est conçu par la société, milieu qui déshumanise petit à petit l´individu, le rendant proche de la bête, ou lamine les personnalités jusqu´à les rendre des robots et des chiffes.
Les films sont différents en général dans l´approche du sujet, soit ils mettent en scène l´évolution d´un individu qui s´améliore par le travail quotidien jusqu´à faire oublier le délinquant qui, un jour, a franchi la porte de la prison, après avoir commis un horrible forfait, soit il s´intéresse à la lutte d´un individu qui va briser le système administratif inhumain qui gère la prison (Brubaker) et ainsi introduire les réformes nécessaires pour améliorer le quotidien des prisonniers. Quelquefois, la peinture du milieu carcéral reproduit exactement, avec les spécificités qui sont le sien, la société du monde extérieur et ses divisions: les clans, les races, les faibles, les forts...Rarement le film dépeint l´angoisse d´un condamné à mort qui attend dans sa cellule de payer la folie d´un moment d´égarement et qui attend avec l´aide de son avocat et de sa famille une improbable grâce...Mais le plus souvent et les scénarios traitant ce thème sont fort nombreux, c´est le combat héroïque d´un homme injustement condamné pour faire éclater la vérité ou pour s´évader, qui va conduire le spectateur dans les méandres d´une dramatique haletante. Les évadés, un film programmé par M6 et que relèvent deux comédiens d´une qualité et d´un charisme étonnants, Morgan Freeman et Tim Robbins (l´anti-héros de Rien à perdre) est l´archétype de ce genre de films dont le scénario est adroitement ficelé et où toutes les combines et recettes des presdigitateurs se retrouvent. C´est aussi, le film où l´accessoire est l´élément dominant : Anton Tchékov ne disait-il pas que «dans une pièce où l´on voit un fusil accroché au mur, ce fusil doit servir à un moment ou à un autre, autrement, sa présence est inutile».
Tim Robbins incarne dans le film un banquier adroit qui est injustement condamné pour avoir tué son épouse et l´amant de celle-ci. Dans la prison où il atterrit, il se lie d´amitié avec un homme de couleur (Morgan Freeman) plus âgé que lui... Dès le début, on assiste à toutes les scènes typiques de ce genre de films : humiliations, agressions sexuelles, luttes de domination.
Peu à peu, le talent et l´obstination du banquier vont s´imposer à l´ensemble des prisonniers : il gagne la sympathie des matons, du directeur de prison et des compagnons d´infortune. Il modernise et enrichit la bibliothèque, se fait conseil fiscal de tout le monde et redonne l´espoir à tous ceux qui n´ont plus envie de réintégrer une société qui les a rejetés. Ah ! au fait, pour les accessoires, il demandera au début un piolet pour tailler les pierres (il est géologue amateur !) et une grande affiche de cinéma de Rita Hayworth. Il creusera un tunnel avec son piolet et finira par dénoncer les crimes du directeur de prison. Entré en 1947, sous Rita Hayworth, il s´évadera en 1966 sous Raquel Welch ! Un film qui réhabilite l´homme!


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