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La guerre perdue des Egyptiens
Publié dans L'Expression le 18 - 10 - 2008

«Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables.»
Proverbe arabe
Il y a quelques années, les feuilletons égyptiens dominaient le monde arabe au point que tous les pays de ce globe qui utilisent la langue du Coran, maîtrisaient le dialecte égyptien. Aujourd´hui, avec la multiplication des chaînes satellitaires et surtout grâce aux financiers arabes du Golfe, les Egyptiens n´ont plus la cote. Doublés par les Syriens et étouffés par les émirs en turban, les feuilletons égyptiens se battent pour exister. Aujourd´hui, ils sont amenés à faire des feuilletons avec des vedettes non égyptiennes comme c´est le cas dans Le roi Farouk. Aujourd´hui avec Ismahane, les Egyptiens ont encore une fois perdu la bataille de la qualité audiovisuelle arabe. Et comme cela ne suffit pas pour enfoncer les feuilletons égyptiens, les séries turques sont doublées par des Syriens, faisant oublier la langue des Cairotes. Ajoutez à cela, la bourde de l´acteur et responsable du syndicat des comédiens en Egypte, Khaled Zaki, qui a imposé une loi pour empêcher les comédiens non égyptiens de jouer dans plusieurs productions égyptiennes par an. Une sortie qui a poussé davantage les stars égyptiennes dans leur coin, les isolant de la scène médiatique arabe. Les stars égyptiennes à l´image de Mahmoud Yacine, Ilham Chahine ou encore Aâzet El Aâleli n´ont plus le même succès que les stars de la série Bab El Hara, qui sont accueillies comme des vedettes hollywoodiennes dans les pays du Golfe, amenant des banques israéliennes à utiliser leur effigie pour vendre leurs services auprès des Palestiniennes, très câblées dans les camps palestiniens et surtout grandes fans des séries syriennes qui se rapprochent de leur dialecte. L´Egypte ne possède pas des groupes financiers et audiovisuels puissants comme les Emiratis, les Saoudiens ou encore les Qataris. Avec Dream, MBC ou encore Rotana, ces derniers imposent leur style et leur savoir culturel. Les Egyptiens sont contraints de négocier en position de «faible», avec ces groupes pour financer des feuilletons lourds comme Ismahane, Malik Farouk ou encore les feuilletons historiques sur l´Islam, qui sont devenus depuis 5 ans le style protégé des Syriens. Les groupes de médias des pays du Golfe ont même effacé de leur registre les anciennes histoires arabes pour financer des feuilletons qui évoquent l´histoire des tribus bédouines du Sham et de l´Arabie. Ainsi, on a pu découvrir durant le Ramadhan des feuilletons de qualité comme Siraâ fi rimal ou encore Namr Ibn Aâdouan. Des feuilletons tournés comme des films de cinéma avec des moyens colossaux et comme c´était un problème de les tourner en Arabie Saoudite ou aux Emirats arabes unis, devenus des métropoles très modernes, ces feuilletons de bédouins sont tournés au Maroc à Ouarzazate, avec des cascadeurs espagnols et des assistants et des figurants marocains. Enfin, contrairement aux Egyptiens connus pour leur chauvinisme et leur exception culturelle, qui évitent de mettre en vedette le nom des comédiens non égyptiens dans le générique, les Syriens se font un devoir de mettre le nom du comédien non syrien et surtout de préciser qu´il est invité de tel et de tel pays. Une reconnaissance pour le comédien et le pays. C´est ce qu´on appelle la solidarité arabe.
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