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Un cinéma d'Etat au service de la Révolution
Publié dans L'Expression le 18 - 08 - 2009

«Il n´existe pas de cinéma algérien mais des films algériens.»
Abdelhamid Bouguermouh, réalisateur du premier film en tamazight du cinéma algérien La Colline oubliée.
En regardant La nuit a peur du Soleil sur la Chaîne amazigh. je me suis rendu compte de la beauté du cinéma algérien sur la Révolution. Depuis l´Indépendance, seulement 165 films ont été réalisés par des cinéastes algériens, soit la production de films d´une année en France. Et pourtant, plusieurs réalisateurs ont marqué de leur empreinte l´âge d´or du cinéma algérien. Et dire que lors de la guerre de Libération, le cinéma a été utilisé par les combattants de l´ALN pour promouvoir l´image de la lutte du peuple algérien. Le Gpra (Gouvernement provisoire de la république algérienne) avait créé dès 1957, un service cinéma au sein de l´ALN. C´est un Français, René Vautier, un Breton acquis à la cause algérienne, qui initia les premiers opérateurs algériens à l´image. Parmi eux, figurent les grands noms du cinéma algérien: Mohamed-Lakhdar Hamina, Amar Laskri, Ahmed Rachedi ou encore Djamel Chanderli. A l´Indépendance, ces cinéastes qui ont survécu à la guerre se sont lancés dans le développement du secteur encore à ses premiers balbutiements. Mais occupés par d´autres problèmes, les dirigeants d´alors se sont désintéressés de ce secteur pourtant stratégique pour la propagande politique. Le cinéma algérien qui n´était jusqu´alors constitué que de vieux reportages de guerre s´ouvrait à la fiction. Et c´est à partir de La Bataille d´Alger, réalisé en 1965 par l´Italien Gillo Pentecorvo mais surtout produit et...interprété par un Algérien, Yacef Saâdi, que le 7e art et sa composante de cinéastes algériens se feront connaître dans le monde. Le film qui traite d´une manière presque hollywoodienne les évènements de la fameuse Bataille d´Alger a obtenu un très grand succès commercial et a bénéficié d´une bonne critique, ouvrant la voie à plusieurs cinéastes en herbe pour donner libre cours à leur talent.
C´est dans ce contexte particulier que le cinéaste Mohamed-Lakhdar Hamina réalise son premier long métrage Le vent des Aurès (1966), qui obtiendra une moisson de grands prix dont celui de la première oeuvre à Cannes. Une oeuvre émouvante qui traduit le sentiment encore pesant du réalisateur envers l´ouvrage historique laissé par le colonisateur. Conscient de l´importance du 7e art dans la promotion de l´image du pays, le pouvoir en place va utiliser le cinéma durant une longue décennie. Pour mieux gérer le secteur, le pouvoir incarné par le président Boumediene entame alors une opération de restructuration en nationalisant l´exploitation cinématographique. Avec la création de l´Office national pour le commerce et l´industrie cinématographique (Oncic) en 1968, le cinéma algérien connaîtra durant plus d´une décennie (entre 1970 et 1980) une véritable explosion culturelle, devenant le digne représentant du cinéma africain et arabe. S´inscrivant dans la même ligne politique du pouvoir, le cinéma algérien est devenu le défenseur des causes arabe, palestinienne et surtout le promoteur d´un «cinéma non-aligné».
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