«Avez-vous remarqué que ´´Libération.fr´´, qui voulait «donner la parole au peuple» et «lutter contre le journalisme couché», a fermé tous les forums des billets traitant du massacre sanglant de Tsahal dans les eaux internationales? «Libération» est tenu maintenant par Edouard de Rothschild, l´un des fils de la puissante famille d´origine juive ashkénaze allemande et aux nationalités multiples, soutien indéfectible du sionisme. (Web) Il semble qu´inéluctablement, après le dernier massacre perpétré par les forces sionistes à Ghaza et par l´opération héliportée contre un convoi humanitaire dans les eaux internationales, l´opinion mondiale effectue un long glissement lent mais progressif vers une vision plus juste du problème palestinien. La plupart des médias occidentaux, qui ont une réelle influence sur l´opinion mondiale, sont aux mains d´entreprises financières qui sont elles-mêmes entre les mains du puissant lobby sioniste car si aujourd´hui sur le terrain, aucune armée au monde ne peut l´emporter définitivement sur un peuple en lutte, il n´en demeure pas moins que la véritable guerre se déroule sur le terrain médiatique et que, peu à peu, les partisans d´une solution plus juste du problème palestinien commencent à gagner du terrain sur les plateaux de télévision où, d´habitude, les protagonistes qui portent des patronymes qui affichent leurs origines dominent les débats. Ce n´est plus le cas en France où les responsables politiques tiennent compte du nombre de plus en plus croissant de citoyens de confession musulmane. Ainsi, dans l´émission «Ce soir ou jamais» qui a suivi l´arraisonnement sanglant de la flottille humanitaire, Roland Dumas, ancien ministre français des Affaires étrangères et ancien avocat des militants du FLN durant la Guerre de Libération, a eu à subir l´agressivité militante d´une demi-vieille qui fait profession de journaliste et qui porte le doux nom d´Elizabeth Lévy: l´acariâtre représentante du lobby sioniste manquant d´arguments face à un Dumas placide, pertinent et imperturbable, voulait tout simplement balancer le verre qu´elle tenait dans la main sur la «gueule» de celui qui a rappelé que les méthodes sionistes ne sont pas sans rappeler celles des nazis. Sans commentaire! Et si le combat sur le terrain de l´audiovisuel est loin d´être gagné par les hommes de bonne volonté, épris de paix et de justice, c´est sur Internet que se déroule désormais la grande bataille de l´information et de la propagande. Et là, il y a beaucoup de choses à apprendre. Ainsi, on apprend qu´un ancien porte-parole de la Maison-Blanche, Ari Fleischer, a demandé purement et simplement au groupe Hearst qui contrôle une grande partie de la presse américaine, de renvoyer la journaliste Helen Thomas, une vénérable nonagénaire qui turlupine depuis plus de cinquante ans tous les locataires du bureau ovale. Le seul crime de cette journaliste, dont les supporters sionistes ne manqueront pas de rappeler l´origine libanaise comme George Mitchell, c´est d´avoir commis un écart de langage sous forme de boutade (symptôme d´une exaspération non contenue) au sujet de l´existence artificielle de l´Etat d´Israël. La vieille grand-mère a dû, comme l´abbé Pierre jadis, s´excuser «d´avoir dit tout haut ce que les autres pensent tout bas». A côté, des partisans de l´Etat terroriste ne manqueront pas de rappeler que la tuerie perpétrée sur le rafiot turc n´est «qu´une réponse» au refus du gouvernement turc d´offrir l´asile à un bateau de réfugiés juifs, le «Struma» qui sera définitivement coulé par un sous-marin soviétique. Cet incident sera imputé par les supporters de la cause sioniste au caractère génocidaire du pouvoir turc et auront ainsi oublié toutes les mille et une bontés que les souverains turcs ont eu envers des populations chassées de l´Andalousie par l´Inquisition. La preuve est que tous les pouvoirs turcs ont toujours préféré employer des juifs que des Arabes: l´épisode de Bacri et Busnach est des plus éloquents.