La Coordination des lycées d'Alger a tenu, hier, une conférence afin de discuter des actions à entreprendre dans l'avenir notamment celles relatives au devenir du mouvement. Il a été question également de dresser un bilan concernant toutes les actions entreprises depuis la genèse de cette coordination. Il a ainsi été décidé de redémarrer la protesta à la veille des épreuves du bac. A cet effet, une réunion des délégués devra se tenir pour parler des préparatifs. Selon le président de la coordination, M.Osmane, le point de départ de la campagne de mobilisation doit se traduire par un rassemblement massif devant un centre d'examen puis devant le Palais du gouvernement. Si ces actions n'aboutissent pas, un préavis de la levée du gel de la grève sera déposé. «L'action doit être bien organisée pour éviter tous les débordements étrangers à nos objectifs», explique M.Osmane et d'ajouter: «Il s'agit de marquer avant tout le maintien de la mobilisation ainsi que le caractère massif et durable de notre mouvement de protestation.» Outre le bilan et le programme d'action de la CLA lequel, sera soumis au vote des mandatés des lycées, la réorganisation du mouvement des lycées d'Alger est également envisagée. En effet, au cours des AG des délégués et des collectifs des enseignants des lycées au sein de la CLA, la question de l'organisation du mouvement, tant sur le plan de la structuration que sur celui de la composante, a été maintes fois réitérée. Deux principales préoccupations étaient, à cet effet, soulevées, à savoir le problème de la légalité du mouvement ainsi que celui de la séparation PES-travailleurs. Ces questions seront abordées et tranchées lors de cette conférence qui prendra fin aujourd'hui. «Nous réaffirmerons les principes de fonctionnement démocratiques qui ont prévalu jusque-là et qui seront retenus pour l'avenir, à savoir que l'assemblée générale dite plénière des déléguées mandatés par leur base et que toute décision engageant le mouvement est adoptée uniquement par les personnels», rassure le chef de la coordination. Pour rappel, ce mouvement a été créé afin de «dénoncer l'insécurité, la dévalorisation des qualifications, la compression des coûts salariaux dans les budgets ainsi que l'absence de visibilité quant à la finalité du rôle de l'enseignant dans le système éducatif».