Le Skoda Yeti n'est pas un simple véhicule. Il vous permet de voyager et de gagner des trophées «Cette voiture est parfaitement adaptée à ce genre de compétition», s´extasie le jeune Rassim parlant du Yeti Skoda qui est mis à la disposition du journal L´Expression. Un véhicule à bord duquel on s´apprête à entamer une odyssée digne de celle d´Ulysse. Cette voiture ne vous dit rien quand vous la mettez en marche. Elle ne bruite pas non plus. Elle est là pour vous accompagner durant trois jours dans un événement pas comme les autres. Le soleil, qui se lève en cette journée printanière du mois de mai 2011, annonce du nouveau. Il est déjà 8 heures du matin. Les représentants de la presse nationale arrivent au siège de la maison Sovac qui longe l´autoroute Zéralda-Alger. Ils affichent des mines empreintes d´enthousiasme et s´échangent des pointes d´humour avant d´entamer l´agréable aventure qui les attend et surtout qu´au bout, il y a un trophée à gagner. Le Rallye des médias, dans sa deuxième édition commencera dans quelques instants. Les minutes s´égrènent au rythme de la passion qui s´empare des concurrents. Ils sont une soixantaine, entre journalistes et organisateurs, à prendre le chemin de l´Ouest... vers Oran. Nabil Meguiref, journaliste spécialisé dans le monde de l´automobile, directeur de publication de la revue et site Internet Dzautos, est l´initiateur de cette manifestation. Il se démène au maximum, car il faut que ça réussisse! Pour lui, le défi est de taille. L´édition de cette année doit égaler, sinon être meilleure que celle de l´année précédente. A plus forte raison après que la destination, initialement prévue, vers la Tunisie a été modifiée. La Révolution du Jasmin allait chambouler tous les plans des organisateurs. Mais c´était compter sans leur sens de l´organisation pointu et leur détermination infaillible. Non seulement le rallye aura lieu cette année mais, aussi, il promet. La compétition consiste d´abord, en une caravane Alger-Oran-Alger, ensuite, en un concours du meilleur pilote automobile des médias algériens. La route de l´Ouest algérien est l´une des plus belles du pays. Les journalistes, qui n´ont pas eu l´occasion de l´emprunter, seront émerveillés par cette splendide région qui exhibe ses trésors aux voyageurs. La route de l´Ouest est devenue l´une des plus agréables depuis l´ouverture de ce tronçon de l´autoroute Est-Ouest. Le signal de départ est donné. En caravane, les pilotes aux «plumes de gaieté» se suivent, s´accompagnent et se doublent. Mais restent tous derrière le chef, Kheireddine Serrir, un des meilleurs pilotes instructeurs en Algérie. D´Alger à Oran, d´une wilaya à l´autre, ces professionnels de l´info se reconvertissent en professionnels du volant. Lotfi et son copilote Samir, du quotidien La Tribune, brillent par leur conduite. «Derrière chaque plume, un bon chauffeur», ironise-t-on. Halim et Belkacem, du quotidien Echourouk, se distinguent, quant à eux, par leur discipline et le respect des instructions des organisateurs. Arrivés dans la capitale de l´Ouest, les participants ont été reçus à l´hôtel Eden, dans une ambiance des plus festives comme seuls les Oranais savent le créer. Les premiers paris commencent entre les pilotes. Entre celui qui réalisera le meilleur score lors du concours du lendemain et celui qui déchirera son permis de conduire en cas d´échec, les uns et les autres se lancent des défis. «Au volant, c´est la jeunesse et la finesse!», a ironisé un participant. En effet, le concours tant attendu se déroule dans un climat de compétition très serrée. Il s´agit d´un parcours dans un terrain vague sur lequel un circuit est tracé et balisé par des cônes de signalisation. Un véritable test de conduite. Il fallait parcourir un itinéraire bien déterminé sans toucher les cônes de sécurité installés des deux côtés du tracé et ce, en un temps très court. Il fallait faire vite et avec le minimum de fautes. Chaque équipage avait droit à trois essais et le meilleur temps était comptabilisé. Après une rude épreuve, le représentant du quotidien L´Expression rafle la mise avec le meilleur score obtenu (59 secon des, sans pénalités), suivi par Sofiane Bouayad d´El Khabar, puis par Hamid Abassen d´Auto utilitaire à la troisième place. La présence du correspondant de L´Expression à Oran, Wahib Aït Ouakli, à la cérémonie de remise du trophée, a couvert les lieux d´une joie indicible. Périple le long du Nord-Ouest algérien Les participants à la caravane des médias n´ont pas d´ailes pour survoler les beaux paysages qui, parfois, se succèdent ou s´interposent même le long du trajet Alger-Oran. Les journalistes souvent véhiculés, avaient simplement des volants à guider et des coeurs qui palpitaient dès qu´un site se fige de beauté en défiant l´aiguille qui indique la vitesse sur leur tableau de bord. Une chose est sûre. Au volant, la vue c´est la vie... Avec des vallées sinueuses, de belles routes de campagne, des plages remarquables, voici réunis les ingrédients d´un beau séjour aux accents de terroir et de sérénité. Savourez cette région où la nature est préservée, entre agapes et randonnées...Arrivé à Wahran el Bahya (Oran la Radieuse), cette ville portuaire de la Méditerranée, située en bordure de la baie d´Oran, vous ouvre les bras, vous prend la main et vous invite à voyager dans le temps...elle qui a su préserver son identité tout en s´imprégnant de l´influence de ses occupants successifs. Une histoire, des beaux sites et un voyage. Outre ces influences paysagères, ce séjour est avant tout une plongée dans une région au passé riche: une quantité impressionnante de vestiges archéologiques, des anciennes caves agricoles témoins d´une agri culture florissante. Et des villa ges d´antan. Des villages de pierre. Des villages avec de belles maisons, des bâtisses portent cossues, des mosquées, des églises, la patine du temps. Des villages mornes presque déserts à cause d´un exode rural qui les a préservés de restaurations dévastatrices. Et puis, des richesses intemporelles. Partout de la pierre et du bois, et un front de mer en pleine vigueur, qui s´appuie sur une histoire particulièrement ancienne, comme en témoigne le port d´Oran ainsi que Mers-El-Kebir, tout deux connus sous le nom de Portus Divini (Port divin), la chapelle Santa Cruz... Le Yeti en bon compagnon Ce deuxième Rallye des médias nous a permis de découvrir un véhicule de grande classe qui a justifié toute la réputation dont il jouit. En effet, le Yeti, fabriqué par Skoda est commercialisé en Algérie par Sovac, que dirige Mourad Oulmi, ainsi que les marques Volkswagen, Audi, Seat et Porsche. Cette voiture est faite pour gagner. La voie de la consécration est ouverte...Au lieu du départ, un véhicule attire notre attention. Il porte le nom L´Expression sur la porte avant, côté conducteur. «C´est ce Yeti que vous allez piloter», a indiqué Nabil. Une fois installé à bord, le Yeti vous accueille, vous met à l´aise mais surtout vous rassure. Tenter sa chance avec ce véhicule, c´est fantasmer après avoir été séduit. Le Yéti de Skoda est plus compact et moins arrogant que les véhicules du même genre. Un gentil monstre, au look décontracté, qui se distingue par une polyvalence impressionnante. Ce véhicule tout-terrain ne recule devant aucun défi. Croisement de pont, montées et descentes, il possède de bonnes capacités de petit franchissement. Il est en tout cas très à l´aise sur les chemins, sur la route ou en ville. Polyvalent, habitable et sans défaut, avec un look classique, le Yeti est un gentil crossover. Parcourir Alger-Oran en ces journées printanières, à bord d´un Yeti avec son toit ouvrant, s´apparente à une véritable symphonie écrite sur la partition du temps. Il suffit d´une simple touche sur le lecteur digital, pour que «Ma liberté de penser» de Florent Pagny vous transforme le simple chemin bitumé en vague de plaisir qui vous donne l´impression de surfer. «Quitte à tout prendre. Prenez mes gosses et la télé, Ma brosse à dents, mon revolver, la voiture, ça c´est déjà fait», chante Florent Pagny. Au volant du Yeti, il faut avoir la main d´un conquérant.
