C´est un véritable carnage que la maladie de sida a provoqué dans le monde. En 30 ans, la communauté internationale a enregistré 30 millions de décès à cause de cette maladie, c´est-à-dire une moyenne d´un million de morts chaque année. Plus grave encore, depuis la notification du premier cas d´infection par le VIH, le monde a connu 65 millions nouvelles infections. C´est dire que la maladie se propage comme une traînée de poudre à travers les pays de la planète. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l´association ONU/sida Algérie estime que les efforts faits en matière de lutte contre cette maladie doivent être renforcés et que la riposte au sida est un défi aux aspects multiples. Cette association a rappelé, qu´en 2008, les pays se sont engagés à atteindre des objectifs pour mettre en place un accès universel aux services de prévention, de traitement, de soin et d´appui liés au VIH. «Aujourd´hui, plus de 6,5 millions de personnes sont en vie parce qu´elles ont justement accès au traitement antirétrovial», souligne le communiqué, ajoutant qu´en 2001, les investissements dans la lutte contre le sida ont connu une augmentation de plus de 90%. A souligner, dans ce même contexte, qu´une étude menée par des chercheurs français a permis d´identifier une protéine cellulaire permettant de bloquer l´infection de certaines cellules par le VIH, une découverte qui pourrait ouvrir la voie à l´élaboration de vaccins efficaces contre le sida, a rapporté le site Internet Maxisciences. Cette découverte, réalisée par des chercheurs de l´Institut de génétique humaine, à Montpellier, en collaboration avec deux autres équipes françaises, et publiée dans la revue Nature, est un pas important dans la compréhension des mécanismes de contamination par le VIH, indique Maxisciences. Selon les résultats de l´étude, une protéine cellulaire, Samhd1, serait à l´origine de la non-contamination par le virus des cellules dendritiques (mais pas des autres cellules qui peuvent être infectées comme les lymphocytes). Les cellules dendritiques sont les sentinelles du système immunitaire. Présentes dans la peau, les muqueuses et les tissus lymphoïdes, elles détectent la présence de microbes et déclenchent une réponse immunitaire coordonnée.