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L'étrange silence de la France
UN FRANÇAIS D'ORIGINE ALGERIENNE CONDAMNE À MORT EN INDONESIE
Publié dans L'Expression le 31 - 07 - 2011

Agé de 45 ans, ce Franco-Algérien est tombé dans un incroyable traquenard.
Délaissé, Serge Arezki Atlaoui, artisan soudeur français d'origine algérienne, croupit dans les couloirs de la mort en Indonésie. Il a été condamné à mort depuis 2007 par un tribunal indonésien pour avoir dirigé les travaux de montage d'une usine, contenant un laboratoire d'ecstasy (une molécule chimique aux effets psychoactifs). Ce Franco-Algérien, âgé de 45 ans résidant aux Pays-Bas, et qui avait pour habitude de travailler régulièrement en déplacement, à l'étranger, comme l'atteste si bien une multitude de documents en notre possession, risque d'être fusillé dans les jours à venir, car il a été accusé par la Cour suprême de Djakarta d'être le cerveau, le chimiste même, d'une usine productrice d'ecstasy sur le sol indonésien. En fait, Serge Arezki Atlaoui est spécialisé dans la construction métallique. Il a été arrêté en 2005 au cours d'une descente de la police indonésienne qui avait alors démantelé une usine de production d'ecstasy à 60 km à l'ouest de Djakarta. Il a été condamné en première instance, en 2006, à la réclusion criminelle à perpétuité. «Dans cette affaire, le Franco-Algérien a été condamné à la peine capitale au même titre qu'un Néerlandais et 5 Chinois, tandis que les deux Indonésiens ont écopé de 15 ans de prison chacun», a raconté à L'Expression Slimane Atlaoui, frère de la victime. Depuis, souligne Slimane Atlaoui, la République française n'a pas levé son doigt pour défendre «mon frère qui a été jugé et condamné en son absence». «La justice indonésienne ne lui a pas donné le droit de se défendre», a-t-il déclaré avant de relever que les Indonésiens auprès desquels travaillait son frère ont eu, quant à eux, un procès équitable, alors qu'ils sont les propriétaires de l'usine mise en cause. La famille Atlaoui a pris contact avec les ministères français de la Justice et des Affaires étrangères pour introduire une requête exigeant de l'Indonésie de réserver à Serge Arezki un procès équitable et pourquoi pas bénéficier d'une extradition en France. «Nous n'avons reçu que des fausses promesses du ministère français des Affaires étrangères», regrette le frère de la victime. Or, ce Franco-Algérien est tombé dans un véritable traquenard. Dans le cadre de son métier d'artisan soudeur, il devait s'occuper du montage de cette prétendue usine qu'il croyait destinée à «la fabrique d'acrylique» alors qu'elle n'était qu'une couverture. Pour son malheur, quand il découvre qu'il s'agit d'une couverture, il apprend que l'usine qu'il devait monter était destinée à tout autre chose. Selon les termes de l'accusation, l'usine en question constitue l'une des plus importantes structures de fabrication de drogue jamais découvertes en Asie du Sud-Est. Elle serait la troisième plus importante du monde, après celle qui a été découverte en Chine et une autre aux îles Fidji. Toujours selon l'accusation, cette unité indonésienne pouvait produire jusqu'à 1 million de cachets d'ecstasy par semaine pour une valeur estimée à 11 millions de dollars, soit 100 milliards de roupies en monnaie indonésienne. «Mon frère, Arezki, a pris part, pense-t-il, à l'installation d'une structure de fabrique d'acrylique. Il a ainsi installé 2 mixeurs pompes et machine à distiller. Ses employeurs, deux Indonésiens, lui ont demandé ensuite de rester sur les lieux, soit dans son appartement pour assister au démarrage de l'usine», témoigne le frère d'Arezki Atlaoui qui s'interroge sur le silence des autorités françaises qui ont eu à traiter et régler des situations tout aussi graves. Il cite à ce propos l'affaire de l'Arche, de Zoé.

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