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Bouteflika change son fusil d'épaule
CRISE DE KABYLIE
Publié dans L'Expression le 22 - 07 - 2003


«Jamais une tentative d'inverser l'orientation et de renverser les structures du parti, n'a été aussi grave qu'en ce moment crucia.» C'est en ces termes que Hocine Aït Ahmed résume la crise qui déchire actuellement le FFS. Le président qui s'adressait au Conseil national de son parti y voit «un complot à ciel ouvert dont le régime soviétique qui sert encore de modèle à nos appareils de sécurité étaient coutumiers». Sans préjuger des déclarations d'Aït Ahmed, le moins que l'on puisse dire est que le contexte national dans lequel évoluent les acteurs politiques tendrait plutôt à les faire accréditer dans l'opinion. On en veut pour preuve les jeux occultes auxquels se sont adonnés ces derniers jours, certains cercles passés maîtres dans l'exécution des coups bas et autres magouilles cogitées dans l'ombre afin de porter atteinte à l'autonomie du FLN. Mais à un autre niveau de lecture, les observateurs ne se sont pas empêchés de faire le parallèle entre ce qui se passe à l'intérieur du FFS et le retour sur le devant de la scène nationale du mouvement citoyen des ârchs avec lequel le Président de la République veut composer. Tout avait joué pour que le FFS participe aux élections locales d'octobre 2002: la quasi mainmise des ârchs sur la Kabylie et le désir de supplanter un mouvement qui a une plate-forme d'El-Kseur à faire valoir sur un «mémorandum adressé aux généraux décideurs et au Président de la République», préserver la stature internationale du FFS en l'arrimant à l'Internationale socialiste. De son côté, le pouvoir s'est bien accommodé de la participation du plus vieux parti d'opposition en qui il avait trouvé un allié de taille pour tenir en échec les partisans de la désaffection électorale défendue par un mouvement citoyen, soutenu par le RCD. La non-tenue de ces élections dans les délais prévus aurait été comptabilisée comme un échec à mettre à l'actif du Président de la République. Quoi qu'il en soit, les élections ont donc eu lieu dans les conditions que l'on sait. Mais près d'une année après leur tenue, la situation en Kabylie n'a pas connu de grand changement et l'élargissement de la dissidence citoyenne promise par le FFS est resté un voeu pieux. Passons sur des élections partielles reléguées aux calendes grecques. Et c'est Aït Ahmed lui-même qui implicitement reconnaît l'échec «la conjoncture que traverse notre pays est d'une gravité exceptionnelle. Loin de se résorber, la crise qui déchire et ensanglante la société depuis onze années, semble chargée de périls encore plus incontrôlables», écrit-il dans sa lettre. A n'en pas douter, sorti affaibli de son face-à-face avec les ârchs, le FFS sentant le vent tourner, craint de voir le pouvoir utiliser les ârchs comme marchepied pour organiser l'élection présidentielle de 2004. Au demeurant, pour Aït Ahmed «aucune perspective crédible de sortie de crise n'est proposée globalement et dans le détail.» Il ajoute: «Le système militaro-policier qui domine la société est totalement bloqué et en plus déboussolé par l'approche de l'élection présidentielle». Il est clair que le responsable du FFS ne croit pas au dialogue avec les animateurs des ârchs qualifiés implicitement de «faux acteurs» dont la mission est de «promouvoir la recomposition du champ politique».

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