Appel au professionnalisme et à l'intégrité dans l'exercice du métier de journaliste    Début des travaux de la Conférence sur "l'évaluation de la transformation numérique dans le secteur de l'éducation"    Attaf assiste aux funérailles du pape François    Haltérophilie/Championnat d'Afrique: trois médailles d'or pour Yahia Mamoun Amina    Expo 2025: le Pavillon Algérie abrite la Semaine de l'innovation culturelle    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    Quand les abus menacent la paix mondiale    La famine se propage    Higer célèbre 20 ans de présence en Algérie et inaugure une nouvelle ère avec la nouvelle série V    Ghaza: 212 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 51.495 martyrs et 117.524 blessés    Vers un développement intégré dans le Sud du pays    Des rencontres, du suspense et du spectacle    Veiller au bon déroulement des matchs dans un esprit de fair-play    Gymnastique artistique/Mondial: trois Algériens qualifiés en finale    La côte d'alerte !    Hadj: début samedi des réservations en ligne des chambres d'hôtels à La Mecque    Inspection de la disponibilité des produits alimentaires et du respect des règles d'hygiène et des prix    Un art ancestral transmis à travers les générations    Mondial féminin U17/Algérie-Nigéria (0-0): un parcours honorable pour les Vertes    Chargé par le président de la République, Attaf arrive à Rome pour représenter l'Algérie aux funérailles du Pape François    Projection à Alger du film documentaire "La Saoura, un trésor naturel et culturel"    Averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    Signature d'un mémorandum d'entente entre l'ENSUP-énergies renouvelables et la société chinoise LONGI en matière de recherche et de développement    Boudjemaa préside la cérémonie d'installation de la commission chargée de la révision du Code de procédure civile et administrative    Abdelhamid Bourayou, un parcours au service du patrimoine amazigh    Exposition à Alger en hommage au militant anticolonialiste yougoslave et ami de l'Algérie, Zdravko Pecar    Le président de la République achève sa visite à Béchar : des projets stratégiques reflétant la volonté de l'Etat de réaliser un développement intégré dans le Sud    Ooredoo brille lors de la 2e journée de l'ICT Africa Summit 2025    Guerre ouverte contre la violence !    Naissance d'un club sportif du nom du chahid Pr Djilali-Liabes    Des armes de guerre du Sahel et des drogues du Maroc saisies par l'ANP    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Un programme sportif suspendu    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Bouteflika change son fusil d'épaule
CRISE DE KABYLIE
Publié dans L'Expression le 22 - 07 - 2003


«Jamais une tentative d'inverser l'orientation et de renverser les structures du parti, n'a été aussi grave qu'en ce moment crucia.» C'est en ces termes que Hocine Aït Ahmed résume la crise qui déchire actuellement le FFS. Le président qui s'adressait au Conseil national de son parti y voit «un complot à ciel ouvert dont le régime soviétique qui sert encore de modèle à nos appareils de sécurité étaient coutumiers». Sans préjuger des déclarations d'Aït Ahmed, le moins que l'on puisse dire est que le contexte national dans lequel évoluent les acteurs politiques tendrait plutôt à les faire accréditer dans l'opinion. On en veut pour preuve les jeux occultes auxquels se sont adonnés ces derniers jours, certains cercles passés maîtres dans l'exécution des coups bas et autres magouilles cogitées dans l'ombre afin de porter atteinte à l'autonomie du FLN. Mais à un autre niveau de lecture, les observateurs ne se sont pas empêchés de faire le parallèle entre ce qui se passe à l'intérieur du FFS et le retour sur le devant de la scène nationale du mouvement citoyen des ârchs avec lequel le Président de la République veut composer. Tout avait joué pour que le FFS participe aux élections locales d'octobre 2002: la quasi mainmise des ârchs sur la Kabylie et le désir de supplanter un mouvement qui a une plate-forme d'El-Kseur à faire valoir sur un «mémorandum adressé aux généraux décideurs et au Président de la République», préserver la stature internationale du FFS en l'arrimant à l'Internationale socialiste. De son côté, le pouvoir s'est bien accommodé de la participation du plus vieux parti d'opposition en qui il avait trouvé un allié de taille pour tenir en échec les partisans de la désaffection électorale défendue par un mouvement citoyen, soutenu par le RCD. La non-tenue de ces élections dans les délais prévus aurait été comptabilisée comme un échec à mettre à l'actif du Président de la République. Quoi qu'il en soit, les élections ont donc eu lieu dans les conditions que l'on sait. Mais près d'une année après leur tenue, la situation en Kabylie n'a pas connu de grand changement et l'élargissement de la dissidence citoyenne promise par le FFS est resté un voeu pieux. Passons sur des élections partielles reléguées aux calendes grecques. Et c'est Aït Ahmed lui-même qui implicitement reconnaît l'échec «la conjoncture que traverse notre pays est d'une gravité exceptionnelle. Loin de se résorber, la crise qui déchire et ensanglante la société depuis onze années, semble chargée de périls encore plus incontrôlables», écrit-il dans sa lettre. A n'en pas douter, sorti affaibli de son face-à-face avec les ârchs, le FFS sentant le vent tourner, craint de voir le pouvoir utiliser les ârchs comme marchepied pour organiser l'élection présidentielle de 2004. Au demeurant, pour Aït Ahmed «aucune perspective crédible de sortie de crise n'est proposée globalement et dans le détail.» Il ajoute: «Le système militaro-policier qui domine la société est totalement bloqué et en plus déboussolé par l'approche de l'élection présidentielle». Il est clair que le responsable du FFS ne croit pas au dialogue avec les animateurs des ârchs qualifiés implicitement de «faux acteurs» dont la mission est de «promouvoir la recomposition du champ politique».

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.