La capitale chinoise Pékin a atteint lundi un niveau «dangereux» de pollution de l'air, avec l'apparition d'un nuage gris dans le ciel, a-t-on indiqué de source locale. Ce stade «dangereux» est le pire niveau de l'indice mis à jour en temps réel par l'ambassade américaine à Pékin, qui calcule de façon indépendante le degré de pollution atmosphérique. Ce constat est le plus grave car en cette période d'automne, au mois d'octobre, les niveaux de pollution à Pékin, qui compte quelque 20 millions d'habitants, sont inhabituels. Le ministère chinois de l'Environnement a estimé toutefois que l'air n'était que «légèrement pollué» dimanche, alors que la visibilité ne dépassait pas quelques centaines de mètres, provoquant des retards dans le trafic aérien. Dimanche, trois alertes ont été émises par le Bureau de météorologie de Pékin sur le brouillard causé par la pollution, ce qui engendré le fermeture de six autoroutes et des perturbations dans les transports. Cette pollution de l'air cause 300.000 décès chaque année en Chine et provoque également des maladies cardiaques et des cancers du poumon, selon les estimations des chercheurs.
