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Plus que jamais, en avant toutes !
FRONT DE LIBERATION NATIONALE
Publié dans L'Expression le 17 - 08 - 2003


le parti ne baissera jamais les bras.
Les livres d'histoire que nous avions eu la chance de lire pour être en mesure de répondre convenablement aux interrogations écrites, nous rappelaient souvent que faire de la politique n'était pas de tout repos. Surtout quand on souffre de déformation physiologique comme Talleyrand qui, par ailleurs, n'était pas sans opiniâtreté.
Perspicace serait bien mieux. Fouché, son alter ego dans l'art de caresser les puissants dans le sens du poil, était en revanche perspicace. Or, accusé de régicide, il n'entrera pas au Panthéon de Paris, mais dans celui de l'exil.
Comme sans doute tous les ministres et les serviteurs du projet du «second tour» qui, obnubilés par les promesses de l'empereur, s'imaginent déjà tenant le rôle de «Grand d'Espagne» dans un pays que même Charles Quint n'avait pu conquérir.
Jeudi dernier, pendant l'échauffourée entre militants du FLN et sicaires de haute volée, ramenés du fin fond de la steppe pour la circonstance, le cheval léger de la dernière promotion répondant au nom de Saïd Barkat, ci-devant militant du parti de Ali Benflis et depuis excommunié pour travail fractionnel et trahison de la ligne du parti, s'était illustré avec bassesse sans nom, en ordonnant aux policiers du service d'ordre de tirer au jugé sur les militants du FLN.
Les gazettes d'hier en ont fait leurs choux gras en rapportant non sans ostentation les augustes bonnes paroles du ministre de l'Agriculture. Sur le devant de la scène, il n'y avait pas que lui à se délecter du spectacle.
Parmi les ministres proches du cercle présidentiel, il y avait l'homme à la voix de rogomme: Harraoubia, minisre de l'Enseignement supérieur que le frère de l'Empereur Saïd, avait recommandé à Sa Majesté, aidé pour l'occasion, par feu Mohammed Chérif Messaâdia dont il était proche, avant de s'éteindre.
Pour que tout soit limpide, sachant que Saïd Bouteflika était enseignant à l'université de Bab Ezzzouar et Harraoubia recteur de la même université. Alors suivez mon regard.
Les gazettes de samedi n'ont pas manqué non plus de signaler le courage de ses «nouveaux grands du régime». Et de quelle manière Harraoubia, Tou, Barkat et Affif ont pris vaillamment la poudre d'escampette pour sortir de la salle où se réglaient les comptes entre militants du FLN d'un côté et usurpateurs de l'autre. Plus de peur que de mal? Faux!
On aurait pu aussi le leur dire pour les rasséréner, mais s'il est une question à leur poser c'est celle qui consiste à leur demander, - le parti du FLN sera alors au firmament de ses exploits et l'Algérie en phase avec les progrès de son peuple - pourquoi tant d'entêtement à prendre la proie pour l'ombre alors que la situation est aussi limpide qu'un diamant qu'on vient de tailler? Et quelle situation!
Recommander à des sergents de ville de tirer sur les authentiques détenteurs du fanion du FLN, c'est une attitude qui, et c'est le moins qu'on puisse dire, ne s'oubliera pas de sitôt.
Quant à croire qu'en se mettant du côté des accapareurs, on est du côté de la vérité, c'est, pour le moins, ignorer que le parti du FLN n'a jamais baigné autant dans la plénitude de ses moyens. Barkat et consorts caressant des chimères, voilà une formule qui sied parfaitement à la bande du cercle présidentiel. L'autre jour, quelqu'un me demandait si l'Algérie, à cause de ce qui se passe autour du parti de la libération, n'avait pas déjà atteint le moment d'être qualifiée de «Bled Mickey».
C'est bien qu'elle a de la chance ou encore que le FLN libérera encore une fois le terrain de la démocratie des nouveaux colons qui veulent s'en emparer pour la détruire. Franchement, j'ai dû lui répondre par la négative dans la mesure où il est difficile de répondre à une question de type aussi globalisant. Pourquoi?
Tout simplement parce que tout ce qui a été entrepris par les hommes du sérail depuis quelques mois pour transformer une imposture potentielle en acte avéré, a conforté le FLN dans ses convictions que l'Empereur est bel et bien aux aguets et ce ne sont pas les petits pets de nonne, que Saïd Berkat aurait fait distribuer en cours de route aux vieux paysans sans terre qu'il avait voulu faire passer pour des étudiants en séminaire, qui dévieront le FLN de sa trajectoire.
Quant au chef de la police lui-même, autrement dit notre Fouché national, un membre du bureau politique nous confiait hier, à son endroit que jamais l'Algérie n'a eu, depuis 40 ans, un ministre de l'Intérieur aussi dépourvu d'intelligence que lui. Tu te rends compte, dit-il, envoyer des policiers, et hommes, pour peupler la salle de la foire pour faire croire qu'une bonne partie des militants du FLN a déserté son parti, c'est comme aller prier son Dieu sans savoir dans quel temple se prosterner.
Conclusion : le camp de l'Empereur est en train de perdre non pas la bataille, mais la guerre. Selon les dernières confidences recueillies hier, au siège du parti du FLN, le parti ne baissera jamais les bras tout en attendant de pied ferme de nouvelles provocations.


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