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La vraie crise politique reste à venir
Publié dans L'Expression le 26 - 10 - 2003

La présidentielle 2004 va provoquer, dans les semaines qui suivront l'Aïd El Fitr, une vraie crise politique. Elle mettra aux prises l'actuel président de la République aux futurs candidats dont l'exigence est de désigner un gouvernement neutre pour assurer le déroulement de cette élection dans des conditions normales. Déjà un sérieux candidat au palais d'El-Mouradia, le Dr Ahmed Taleb El Ibrahimi vient d'annoncer publiquement la donne. De la transparence, de la transparence et de la transparence. Voilà le nouveau leitmotiv de tous les candidats qui entreront en lice face à Bouteflika.
Reste à savoir si le pouvoir acceptera les conditions d'une élection propre, honnête où la fraude en sera bannie. Je doute fort que le trio Bouteflika-Ouyahia-Zerhouni soit disposé à jouer franchement le jeu sans afficher de résistance aux nouvelles normes que veulent instaurer, en toute clarté, tous ceux qui se préparent à cette nouvelle joute électorale. Peut-on, en toute sincérité, s'attendre à une élection «acceptable» par tous les candidats et par les électeurs lorsque l'on sait que l'administration est aux mains d'un ministre de l'Intérieur qui ne s'embarrasse d'aucun scrupule pour imposer un président dont il est l'homme lige? Et que dire alors d'un chef de gouvernement dont l'alignement sur les positions de Bouteflika est notoirement connu de tous? Les candidats qui se préparent à cette bataille électorale ne veulent pas que les dés soient pipés encore moins qu'ils se fassent «dindonner» par des spécialistes de la fraude tels qu'Ouyahia qui s'était distingué en la matière lors des législatives de 1997 en permettant à son parti, le RND, de ravir la majorité à l'APN.
Au moment où les partis connaissent une véritable dégénérescence avec l'affaire du FLN, il est difficile a priori d'aller à l'élection présidentielle d'avril prochain avec des cartes biseautées. Il faut changer tout l'«équipage» qui encadrera le déroulement de cette présidentielle. Un précédent existe déjà, puisqu'en 1999 Ouyahia, alors chef du gouvernement, avait dû céder sa place à Smaïl Hamdani qui avait, à la demande des six candidats, désigné de nouveaux ministres à l'Intérieur, à la Justice et à la Communication pour assurer la crédibilité nécessaire au choix par le peuple du nouveau président.
De l'avis de nombreux observateurs et spécialistes du sérail, le président Bouteflika refusera de souscrire à un tel deal avec ses adversaires politiques. Il se contentera seulement de constituer un observatoire de surveillance où la complaisance dans ce genre de mission ne fera pas défaut. Les partis exigent des garanties. Ils veulent avoir affaire à des ministres sans parti pris. Et pour éviter que ne se reproduise le triste remake de 1999, tous les candidats réclameront la présence d'observateurs étrangers. Un véritable bras de fer opposera l'équipe de Bouteflika aux futurs candidats pour le changement de gouvernement à deux mois, au moins, avant le déroulement des élections. C'est dire que tous les ingrédients d'une nouvelle crise politique sont réunis pour empêcher que l'élection de 2004 se déroule sans accrocs. Bouteflika, Benflis, Ahmed Taleb El Ibrahimi et les autres savent que «la politique est un rapport de forces». C'est ce qui les incite chacun à redoubler de vigilance dans leur irrépressible acharnement à vouloir changer l'Algérie.


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