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La vie politique gérée «administrativement»
UNE FRONDE EN CACHE UNE AUTRE DANS LE PAYSAGE POLITIQUE
Publié dans L'Expression le 29 - 05 - 2012


La crise de confiance n'a épargné aucun parti.
Les crises continuelles des formations politiques sont la conséquence directe des «accointances avec les sphères du pouvoir, assumées ou non par les partis politiques», indiquent les observateurs de la scène politique. La 7e législature est largement contestée par la plupart des formations politiques ayant pris part au vote. Les dissensions qui ont secoué les formations politiques avant les joutes électorales ne se sont pas atténuées au lendemain de l'annonce des résultats. La rupture des citoyens vis-à-vis de la classe politique semble être consommée à la lumière des résultats du scrutin du 10 mai dernier. «La crise interne au sein des partis est superposée à celle du système politique en place», souligne-t-on. De plus en plus l'offre est en deçà de la demande», estiment plusieurs observateurs. A l'instar du FLN, où couve une crise depuis longtemps, le RND est traversé par un mouvement de fronde. Les frondeurs veulent retirer leur confiance au secrétaire général du parti. Dans les deux cas, les déssidents souhaitent l'éviction du secrétaire général du parti et la convocation d'un congrès extraordinaire. Le scénario ne diffère en rien d'un parti à un autre, il est plus souvent motivé par un opportunisme béat.
La crise de confiance n'a épargné aucun parti. Le parti de Moussa Touati, le FNA, qui a connu une dégringolade dans le score obtenu à l'issue de la dernière législative, n'est pas en reste. Les neuf députés élus au sein de l'APN n'ont pas hésité à se démarquer de la position du président de leur parti, Moussa Touati qui a rejoint le Parlement parallèle en boycottant la séance inaugurale d'installation officielle de l'APN. Après les responsables des wilayas de l'Ouest et du Centre, la contestation s'est propagée à ceux des 14 wilayas de l'Est qui ont retiré leur confiance au président de leur parti. Le plus vieux parti d'opposition n'y a pas échappé. Un vent de révolte souffle actuellement sur la maison FFS.
La base militante qui conteste les injonctions de sanction du zaïm, a tenu un conseil fédéral extraordinaire samedi dernier. Le conseil fédéral du FFS de Béjaïa, a exigé «la réhabilitation immédiate et sans condition» du premier secrétaire fédéral et a remis en cause la stratégie du parti. La culture politique dominante sur la scène, est réduite pour les appareils politiques, à l'«emplacement» au sein de l'APN, dans d'autres instances élues et dans l'Exécutif, et la conception «alimentaire» de la chose politique pour la multitude d'autres partis reflète «une crise structurelle du système politique», estiment les analystes.
En outre, le score «mitigé» obtenu par certains partis a exacerbé la discorde. Le «facteur choc» ou psychologique au lendemain de l'annonce des résultats a également mené à l'éclatement des querelles et divergences au sein de plusieurs partis. Les multiples avantages et bénéfices de différentes natures que procurent les micro-partis gérés comme des fonds de commerce ne font que polluer le paysage politique. Par-dessus tout, «la vie politique chez nous est gérée d'une manière administrative», affirment plusieurs politologues. Tant qu'il n'y aura pas de retour à une réelle dynamique politique, l'implosion des partis dont l'activité politique est motivée par des intérêts personnels ou de clan, «l'implosion des appareils et associations à caractère politique sera une constante et un sport national», soulignent-ils encore.


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