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Le MSP, El Islah et le FNA au creux de la vague
ILS FONT FACE À UNE CONTESTATION INTERNE
Publié dans L'Expression le 16 - 04 - 2009

Le PT de Louisa Hanoune risque lui aussi de connaître quelques «turbulences» ces jours-ci.
L'après-scrutin présidentiel semble très dur pour certains partis politiques, qu'ils soient issus de la mouvance islamiste, démocrate ou nationaliste, résolument opposants ou faisant partie de l'Alliance présidentielle, comme c'est le cas actuellement avec le MSP. Le parti de feu Mahfoud Nahnah vit ces derniers jours, des moments exceptionnels avec la démission de plus d'une vingtaine de députés, tous fidèles continuateurs de la ligne Nahnah. Ce mouvement est porté par une personnalité de poids au sein de cette formation, en l'occurrence Abdelmadjid Menasra, ancien ministre de l'Industrie qui a cru un certain temps pouvoir renverser la tendance avant de prendre une décision radicale, celle de quitter le parti et d'en fonder un autre. A peine la crise au sein du MSP résolue que d'autres formations ayant participé à l'élection présidentielle du 9 avril sont elles aussi en butte à des difficultés du même type. Le FNA de Moussa Touati et El Islah de Djahid Younsi sont aujourd'hui confrontés à une rébellion interne qui risque à court terme de faire imploser leur parti respectif. Le premier a déjà pris les devants en organisant hier une conférence de presse à Zéralda pour étouffer une «contestation» qui commence à s'organiser et à prendre de l'ampleur. Lors de la rencontre de Hammam Righa, 500 militants et sympathisants du FNA ont mis au grand jour les dissensions internes du parti. De plus, un des animateurs de cette fronde qui n'a pas souhaité dévoiler son identité, pour l'instant, avait déjà prévenu à quelques jours du scrutin présidentiel qu'ils «allaient remettre çà» juste après le 9 avril. Ses propos étaient très clairs: «Ou il (Mousa Touati Ndlr) cède la présidence du parti sinon on ira vers une implosion totale du parti. Il ne pourra plus continuer à assumer cette charge. Nous sommes des membres fondateurs du parti et à ce titre, notre action devrait s'inscrire dans le strict respect des règlements internes du parti. S'il veut la confrontation, nous avons des documents qui prouvent qu'il a vendu une centaine de logements au temps où il présidait aux destinées de l'Organisation des enfants de chouhada.» Avant-hier, un communiqué signé par l'un des initiateurs de la réunion de Hammam Righa est revenu à la charge pour enfoncer le clou. Quant au second parti, un membre influent du madjlis echoura d'El Islah, Abdelhalim Hiak, a vertement demandé, à travers un communiqué de presse, à Djahid Younsi «de démissionner de son poste de président du mouvement en raison de son échec à la présidentielle et de son score plus que honteux». Il qualifie même cet échec de «naqsa» (hécatombe) infligé au parti et de piètre résultat obtenu lors de ce scrutin dont les séquelles ne vont pas disparaître de sitôt. Idem pour les autres collaborateurs à qui il demande une «démission collective». Ce contestataire de la ligne Younsi demande le retour aux commandes de Mohamed Boulahia, l'ancien président démissionnaire. D'ailleurs, ce dernier s'est exprimé sur un site islamique en évoquant «son retour au sein du parti» et en accusant parallèlement son rival d'avoir «échoué dans sa mission» que ce soit lors des législatives de 2007 ou celle plus récente, l'élection présidentielle. Quant au RCD, tant décrié ces jours-ci à cause de «l'affaire du drapeau noir», il est entré dans une zone de turbulences telle que même un observateur averti ne pourra prévoir son avenir.
Certains entrevoient même une interdiction par la justice tandis que d'autres estiment que ce parti «part lui-même à la dérive». Quatre partis - deux ont participé à l'élection présidentielle, un autre s'est rangé du côté de l'Alliance présidentielle et le dernier a gelé ses activités tout en boycottant le scrutin - traversent une crise de croissance qui n'augure rien de bon pour la jeune démocratie en Algérie.
Un autre parti, le PT de Louisa Hanoune, classée deuxième derrière Abdelaziz Bouteflika, risque lui aussi de connaître quelques «turbulences» ces jours-ci. La tenue d'une session extraordinaire conjointe entre le comité central et le conseil national prévue demain au siège du parti pour une «appréciation politique de la signification de deux messages qui se sont dégagés avec force lors du 9 avril dernier», doux euphémisme pour désigner sa débâcle, est significative du malaise qui commence à s'instaurer au sein de ce parti poussé vers une radicalisation de son action.


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