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Cartables «bourrés», facture salée...
ANNABA
Publié dans L'Expression le 08 - 09 - 2012

Sur le chemin de l'école, dans le cartable de l'écolier, le «Made in China» atténue la flambée des prix des articles scolaires.
Comme à chaque rentrée scolaire, une question se pose aux parents d'élèves: quel budget consacrer aux fournitures scolaires? Selon qu'il s'agisse des écoles du secteur privé ou public, la différence est de taille. Le budget consacré varie entre 6000 et 18.000 DA. Même si la cloche n'a pas encore sonné, la bourse des parents d'élèves est déjà mise à rude épreuve. Une virée à la rue Gambetta et la rue Bouskarin, quartiers réputés pour la vente des articles scolaires, permet de faire ce double constat: les prix des fournitures ont doublé en comparaison avec l'année écoulée. Le budget pour remplir un cartable portera inévitablement un sacré coup aux bourses des ménages. Selon différents témoignages de libraires et de parents d'élèves, cette différence trouve son origine dans le libre choix laissé aux parents d'élèves et certaines «exigences» faites par les élèves. Dans sa petite librairie, de la rue Bouskarin, ce vendeur souligne: «Ce n'est pas encore le grand rush. Cependant, certains parents d'élèves, notamment ceux d'écoles privées, commencent à s'approvisionner, surtout en cahiers, stylos, crayons de couleur, tout ce qui est nécessaire à la scolarisation.» A ce sujet, la différence est nette entre l'année écoulée et celle en cours. Par exemple, pour les cours préparatoires, les articles scolaires coûtent entre 3000 et 5000 DA, qu'il s'agisse d'une école publique ou privée». Même quartier, autre libraire, même constat: «Les premiers à faire les achats appartiennent à la classe un peu aisée dont les enfants sont scolarisés dans le privé, dira ce libraire. Ceux du public attendent la rentrée et la publication des listes à fournir pour commencer à acheter. Une liste d'une école privée coûte entre 10.000 et 18.000 DA, cela dépend du pouvoir d'achat des parents et de la marque des articles achetés», ajoute notre interlocuteur. Outre les dépenses liées aux listes des articles scolaires exigés, les frais de la rentrée, dont ceux du manuel scolaire, qui est cédé au sein des établissements à des prix que seuls des bourses moyennes peuvent acheter. Quant aux familles aux faibles revenus et démunies, elles bénéficient de la gratuité des manuels scolaires. En termes de poids, le coût de la rentrée scolaire se discute en volume. En effet, ce sont des kilogrammes de fournitures scolaires que les parents payent à chaque reprise scolaire, et à chaque année, les prix sont revus à la hausse, pendant que le souffle des élèves est revu à la baisse de par le surpoids des cartables. Au-delà du budget qui lui est consacré, quel est le contenu type d'un cartable et combien pèse- t-il? À ces interrogations, le père d'un écolier de 8 ans, scolarisé en cours préparatoire, dans une école du centre-ville de Annaba, répond: «Je me suis amusé à peser le cartable de mon fils, il fait entre 09 et 10 kilogrammes, le surpoids fait que les enfants arrivent à l'école fatigués...» s'est exclamé notre interlocuteur, en ajoutant: «Les cartables sont bourrés d'affaires! Plus grave encore, comme il a des horaires continus, mon fils doit prendre avec lui tout ce dont il a besoin pour toute la journée.» Et de conclure sur cette autre question: «Pourquoi nous demande-t-on d'acheter des cahiers de 200 pages, alors qu'à la fin de l'année scolaire seul le quart du cahier est réellement utilisé?» Autres tracas pour les parents dans l'achat des affaires scolaires, les exigences des professeurs. Que faire de quatre tubes de colle! Les écoles privées exigent des marques précises dont le nom est explicitement donné aux parents: «Nous recevons des listes où il est demandé des cahiers de marque dont les prix (200 pages) peuvent atteindre jusqu'à 100 DA, alors que les autres sont cédés entre 65 et 80 DA», déclare un libraire d'un quartier huppé de Annaba. Celui-là même, dont les propos sont partagés par l'ensemble des libraires interrogés, va jusqu'à affirmer que certaines écoles demandent l'acquisition de 4 tubes de colle. Les faibles bourses s'approvisionnent auprès des vendeurs du marché aux puces. Abordé alors qu'il promenait son regard sur un étalage, ce père de famille dont les enfants sont scolarisés dans un établissement public, dit avoir souvent recours aux livres anciens «Je fais l'équilibre entre les livres neufs et anciens, autrement ça me reviendrait beaucoup trop cher». Quant aux fournitures scolaires, la plupart des pères de familles recourent aux articles «Made in China». Des produits certes de moindre qualité, mais restent toujours abordables pour les familles moyennes. Tenant une carriole remplie à ras bord de fournitures scolaires, il propose une large fourchette de prix: stylo de 8 à 10 DA, taille-crayon à 15 DA, pâte à modeler de 5 à 10 DA, une règle de 10 à 12 DA, cahier de 45 à 55 DA, un étui de crayons de couleur, selon le nombre d'unités, varie de 20 jusqu'à 30 DA.

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