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Hollande tente de convaincre ses compatriotes à la télé
NUCLEAIRE, BUDGET ET CHÔMAGE
Publié dans L'Expression le 10 - 09 - 2012

Dans cette période marquée par la montée des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des Français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale.
Le président français François Hollande, qui a vu sa cote de popularité s'effriter quatre mois à peine après son élection, a tenté, hier soir, à la télévision de répondre aux attentes des Français de plus en plus impatients face à la gravité de la crise.
Le président socialiste, élu en mai, a 25 minutes pour répondre aux questions du journal télévisé de la chaîne privée TF1.
L'enjeu est de convaincre qu'il est bien l'homme du ́ ́changement maintenant ́ ́-son slogan de campagne-et non celui de ́ ́l'immobilisme ́ ́ comme l'en accusent la droite et la presse y compris de gauche au fil des Unes- ́ ́Hollande, secoue-toi ́ ́ (Marianne), ́ ́Il faut accélérer ́ ́ (Nouvel Observateur).).
Car inquiete devant un taux de chômage qui ne cesse d'augmenter (près de 10%) sur fonds de plans sociaux dans l'industrie, et angoissés par une croissance atone dans une Europe gagnée par le marasme (de la récession en Italie et en Espagne au ralentissement en Allemagne), l'opinion s'impatiente.
Ces premiers mois à l'Elysée, François Hollande a augmenté le salaire minimum et certaines prestations sociales, pris à rebours les mesures les plus impopulaires de son prédécesseur Nicolas Sarkozy en augmentant l'impôt sur la fortune ou en revenant partiellement à la retraite à 60 ans, anticipé la session extraordinaire du Parlement. Mais sa chute dans les sondages, inédite si peu de temps après une élection, se confirme.
Selon le dernier sondage de BVA publié par Le Parisien, près de six Français sur dix se disent ́ ́plutôt mécontents ́ ́ des débuts du quinquennat estimant que le chef de l'Etat ne va ́ ́pas assez loin ́ ́ dans les réformes. ́ ́Les Français doutent désormais sérieusement de sa capacité à changer les choses ́ ́, analyse le directeur-général adjoint de BVA Gaël Sliman.
François Hollande a entendu le message. ́ ́Dans cette période marquée par la montée des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des Français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale ́ ́, a-t-il reconnu dans des confidences au Monde.
Il devrait ́ ́préciser la feuille de route du gouvernement, l'agenda politique, avec toutes les mesures envisagées ́ ́, selon son entourage. Il va ́ ́fixer le cap ́ ́, précise un proche.
Selon une enquête CSA, les Français espèrent qu'il s'exprime sur la lutte contre le chômage et la hausse des prix. Les commentateurs s'attendent surtout à une approche churchillienne sur le thème de l'effort alors qu'il a déjà rappelé à ses compatriotes fin août qu'ils vivaient ́ ́une crise exceptionnelle ́ ́. Le gros morceau réside dans le bouclage du budget 2013, avec objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB pour respecter les engagements européens, pour lequel il faut trouver au minimum 30 milliards d'euros en économies ou hausses d'impôts.
Le président explique comment il pourra éviter toute hausse ́ ́générale ́ ́ et ́ ́indifférenciée ́ ́ des impôts comme il s'y est engagé. Selon le Journal du Dimanche, cet effort devrait entraîner ́ ́15 à 20 milliards d'euros ́ ́ de hausse d'impôts l'année prochaine.
François Hollande ne peut pas non plus échapper aux explications sur la taxe exceptionnelle de 75% sur les revenus dépassant 1 million d'euros, promesse emblématique de campagne qui, ces derniers jours, semblait s'enliser dans les méandres fiscaux-sous le feu des attaques de la droite qui dénonce une mesure ́ ́irresponsable ́ ́ susceptible de faire fuir les capitaux.
Le débat a été relancé samedi par la révélation d'une demande de naturalisation belge déposée à Bruxelles par le plus riche des Français, le patron de l'empire du luxe Lvmh, Bernard Arnault.
Pour reconquérir les Français, François Hollande a aussi à imposer son style, lui qui revendique le droit à la ́ ́constance ́ ́ dans l'action.
Car pour les analystes politiques, l'effritement de sa popularité s'explique également par le contraste entre l'image de ́ ́président normal ́ ́ qui n'annonce pas une mesure par jour sur laquelle il a été élu et celle de ́ ́l'hyper-président ́ ́ Nicolas Sarkozy au rythme effréné auquel les Français et les médias s'étaient finalement habitués. Il doit enfin remettre de l'ordre dans son gouvernement où des ministres se sont publiquement querellés sur des questions de fond comme le nucléaire et au sein de la majorité où certains veulent voter contre le traité budgétaire européen soumis au Parlement en octobre.


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