Les raisons de cette opposition sont, selon le nouveau P/APC de Bolghine, liées au fait que l'APC n'a pas été sollicitée quant au choix de la société qui s'occupe de ces travaux. Le dernier jour de l'année 2012 aura été marqué, lundi passé au niveau du siège de l'APC de Bologhine, par le déroulement d'une importante réunion d'urgence, provoquée et présidée par le nouveau maire élu FLN, en l'occurrence Nasreddine Zaïter. Un conclave auquel nous avons été conviés à y assister, afin de suivre sur place la tenue de cette réunion à caractère extraordinaire et à laquelle ont pris part tous les nouveaux élus et représentants de l'ensemble des partis politiques, ayant pris part aux dernières élections du 29 novembre au niveau de la circonscription de Bologhine. Le motif invoqué d'entrée par le nouveau président de l'APC, était lié directement au fait que la commune qu'il dirige aujourd'hui, n'a pas été auparavant sollicitée pour le choix de la société, aujourd'hui en place, chargée de procéder au renouvellement de la pelouse en tartan du stade Omar-Hammadi de Bologhine. Pour rappel, le stade sus-cité étant loué à l'USM Alger depuis 1994, est exploité par Ali Haddad depuis juillet 2010, en sa qualité d'actionnaire- majoritaire et aussi propriétaire du club algérois cher à Soustara. Mais aux yeux de M.Zaïter ainsi que de tous les élus et représentants de leurs partis politiques respectifs, le dernier choix effectué de la société en question, n'a pas été fait par les services concernés, sans le moindre appel d'offres, comme le stipule la réglementation en vigueur. Toujours selon le nouveau président élu à la tête de l'exécutif de l'APC de Bologhine, il semblerait que la société déjà en place, depuis mercredi dernier au stade Omar-Hammadi, et bénéficiaire d'un ordre de service provisoire, aurait été choisie suivant la procédure du gré à gré sans que l'APC ne soit avisée, en sa qualité de propriétaire légal du stade municipal de Bologhine. Ainsi, se référant aux articles 11 et 14 du code qui régit les Assemblées populaires communales, tous les présents ont signé d'un commun accord, un document officiel dans lequel figure clairement leur ferme intention de présenter au wali d'Alger une décision sans précédent: leur démission collective. Celle-ci interviendrait, dans le cas où la désignation de la société désignée pour procéder au renouvellement du terrain en tartan, ne serait pas réexaminée, comme l'exige la réglementation régissant les marchés en la matière. De plus, lors de cette réunion d'urgence, le président de l'APC ainsi que les élus, nouveaux et anciens ayant fait partie du précédent exécutif, ont décidé d'un commun accord de reconnaître comme nulle et non avenue la dernière convention en date signée au cours du mois de février 2012, convention signée par le président sortant de l'APC de Bologhine et l'actuelle direction de l'USM Alger, représentée par Ali Haddad quant à l'exploitation du stade de Bologhine au cours de la saison sportive en cours. Au cours de cette réunion qui a duré toute la matinée du 31 décembre 2012, une décision de suspension des travaux de renouvellement de la pelouse en tartan du stade Omar-Hammadi, a été transmise par le président de l'APC aux services de police du 16ème arrondissement qui ont ainsi pris accusé de réception le jour même de ladite décision, auprès de la direction du club algérois. Par la suite, le nouveau président de l'APC a transmis en main propre au wali délégué de la daïra de Bab El Oued, le document signé par tous les présents conviés à cette réunion d'urgence, de laquelle il ressort clairement que les évènements à venir entre toutes les parties concernées directement par l'opération de renouvellement du terrain artificiel du stade de Bologhine, seront à suivre de près désormais. Au terme de cette réunion, Nasreddine Zaïter a annoncé aux présents qu'il animera dans quelques jours une conférence de presse au cours de laquelle il reviendra sur d'autres points toujours relatifs à la gestion actuelle du stade de Bologhine par l'USM Alger, voire sa nouvelle direction propriétaire du club depuis deux ans.
