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Un projet aux calendes grecques?
CLÔTURE ELECTRONIQUE DES FRONTIÈRES
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2013

De nouveaux moyens s'imposent pour un meilleur contrôle des frontières
Les observateurs se demandent ce qu'est devenu le projet de protection électronique des frontières, annoncé en grande pompe en 2007.
L'épisode sanglant de la prise d'otages sur le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (Illizi) par un important groupe terroriste lourdement armé et qui a réussi à passer la frontière algéro-libyenne avec une facilité déconcertante remet à l'ordre du jour la question de la sécurisation des frontières. Le contexte des conflits armés qui déchirent les pays qui partagent les frontières Sud-Est (Libye) et Sud (Mali) de l'Algérie, favorisant et créant les conditions de propagation du terrorisme, met l'Algérie dans la contrainte de repenser sérieusement sa stratégie de sécurisation de sa bande frontalière. C'est d'ailleurs à juste titre que les observateurs se demandent qu'est devenu le projet de protection électronique des frontières, annoncé en grande pompe en 2007.
L'Algérie avait lancé, à l'époque, un avis d'appel d'offres international pour la mise en place d'une clôture électronique pour les 6500 kilomètres de frontières du pays et se doter d'un système de dernière génération.
Cinq groupes internationaux avaient répondu à l'appel d'offres, à savoir le groupement français Thales-CSCommunication & Systèmes l'allemand Eads,
le groupement espagnol Indra-Alcatel Espagne, le groupe italien Selex et l'américain Raytheon. Les offres de ces soumissionnaires ont été transmises à l'état-major de la défense nationale, le commandement de la Gendarmerie nationale et la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn).
Avec ce système, utilisé par les pays occidentaux et l'Etat hébreu, l'Algérie voulait se protéger contre des éventuelles incursions terroristes. Sauf que le projet est, semble-t-il, abandonné et l'attaque du site gazier n'a pas été empêchée. Près de cinq ans plus tard, le projet a été réactualisé, mais sans rien de concret. En effet, au mois de février 2012, le commandant du 3e groupement régional de la Gendarmerie nationale (GN), le colonel Abdelmadjid Benbouzid, avait indiqué à Béchar, que le projet de surveillance électronique des frontières, dans le sud-ouest du pays «sera réalisé dans un court délai». «Ce projet vise une meilleure protection des frontières, dans le sud-ouest du pays, qui s'étendent sur 2 825 km, dans le cadre de la lutte contre les réseaux de contrebande et autres trafiquants de stupéfiants. Dans le sud-ouest du pays, nos unités de gardes-frontières sont éparpillées à travers les bandes frontalières avec le Maroc, la Mauritanie, la Rasd et le Mali, d'où la nécessité de la mise en place d'un tel dispositif de surveillance électronique de nos frontières», a expliqué alors le colonel Benbouzid.
Aujourd'hui, près d'un an après cette déclaration, on ne sait pas ce qu'est devenu ce projet. Pour renforcer son système de sécurité, l'Algérie avait prévu, en outre, d'acquérir des drones militaires. Selon des experts, l'utilisation de ces drones nécessite la possession de ses propres satellites militaires ou de se lancer dans une coopération militaire avec une grande puissance occidentale pour accéder à des satellites déjà disponibles.
Cela étant, l'Algérie est mise devant des défis sécuritaires autrement très importants suite aux bouleversements que connaissent les pays du Sahel.


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