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Le Président opte pour la troisième voie
CRISE AU FLN
Publié dans L'Expression le 10 - 01 - 2004

Nommé sénateur par Bouteflika, Abderrezak Bouhara serait en passe de prendre le poste de Bensalah à qui aurait été signifiée sa fin de mission.
Il est des faits qui ne trompent pas. La nomination de Abderrezak Bouhara par Bouteflika au poste de sénateur en est un. Bouhara, qui représente une école à lui tout seul dans les rangs du FLN, s'est allié de plus en plus de partisans depuis que les deux tendances qui s'affrontent pour le contrôle de ce parti ont compris qu'elles couraient tout droit vers sa cassure en deux.
Si Ali Benflis est résolu à aller jusqu'au bout, fort de sa légitimité prouvée même devant la justice, les redresseurs, eux, ne savent plus à quel saint se vouer. Belkhadem, dans sa dernière conférence de presse, soutenait qu'il n'y avait ni vainqueur ni vaincu en dépit de la décision venue invalider les résultats émanant du 8ème congrès du FLN. Il a ajouté se trouver, en quelque sorte, face à une impasse aux conséquences difficilement imaginables. Le parti, selon lui, serait toujours fonctionnel avec ses élus et ses instances locales, ce qui relève de l'hérésie en ce sens qu'il est inconcevable que des militants puissent activer normalement et de manière coordonnée sans l'existence d'une direction nationale. Le retour au septième congrès, lui aussi, pose problème, puisque le mandat du comité central a expiré depuis plus de cinq années.
Ce n'est pas tout. Quelle que soit la manière avec laquelle se prendraient les redresseurs pour tenir leur 8e congrès, qualifié à l'avance de «rébellion» par Benflis, il ne fait pas de doute qu'il viendrait officiellement confirmer la cassure en deux du premier parti du pays, sans lequel pas mal d'institutions de la République perdraient de leur stabilité.
Ce n'est pas un hasard si les trois votes invalidés lors des dernières sénatoriales ont concerné les victoires des redresseurs d'un côté et celles des hommes fidèles à Benflis de l'autre.
Ce n'est pas non plus un hasard si Abdelkader Hadjar, un des plus farouches militants de la coordination du mouvement de redressement, dans une déclaration faite à notre journal ce jeudi, indiquait que même si les préparatifs se poursuivaient pour la tenue de ce congrès, il n'était plus à l'ordre du jour en attendant le prononcé exact du verdict et les possibilité juridiques pouvant s'en dégager.
Mieux, il en a appelé aux sages des deux camps afin de s'asseoir autour d'une même table, de discuter et de trouver une solution concertée à cette crise inextricable. Hadjar, non sans raison, estime que le FLN doit transcender les hommes et leurs ambitions personnelles.
La nomination de Bouhara au poste de sénateur, partisan de la même vision, signifie, aux yeux des observateurs, la décision prise par Bouteflika de choisir lui aussi cette option. En témoigne le fait qu'aucun redresseur n'ait été désigné dans les 22 noms choisis alors que pas mal d'entre eux se sont distingués dans le combat et la défense d'un second mandat du président Bouteflika. La rumeur parle carrément de contacts secrets qui en seraient à un stade avancé entre plusieurs personnalités dans le but de rendre publique une nouvelle démarche à laquelle seraient conviés aussi bien Benflis que Belkhadem dansle but de sauver le FLN de la cassure.
La démarche, qui serait drivée par Bouhara (que l'on désigne comme le probable nouveau numéro deux de l'Etat), aurait été soumise à de nombreuses figures de proue du parti, sans que ceux-ci ne s'y soient montrés totalement réticents en attendant que les choses se décantent un peu plus.
Afin de trancher «démocratiquement» le conflit ouvert qui oppose le secrétaire général du FLN au président-candidat, des primaires seraient même envisagées afin de les départager. Les militants voteraient ainsi dans tout le territoire national afin de désigner le candidat que soutiendrait le FLN.
A moins que le prochain congrès, que soutiendrait Bouhara et quelques autres personnalités qui pèsent sur la scène politique nationale, ne décide de laisser ce choix aux congressistes eux-mêmes. Belkhadem, en vieux routier de la politique, se serait déjà allié le soutien de 122 membres du comité central issus du 7e congrès sur les 244 encore vivants.
Alors que le débat est loin d'être tranché, tous les scénarios demeurent permis même si une solution, quelle qu'elle soit, doit se cristalliser avant la fin de ce mois puisque dès février le corps électoral sera convoqué et nous serons en pleine campagne présidentielle.


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