C'est la mésaventure qui est arrivée à un citoyen de Seddouk. S'étant présenté devant les guichets du tribunal d'Akbou, ce citoyen s'est vu refuser la délivrance d'un casier judiciaire. «J'ai demandé un extrait de casier judiciaire au tribunal d'Akbou, là où je réside, l'agent était prêt à me le délivrer n'était une dame qui, après avoir vu un responsable, je présume que c'est le procureur, m'a annoncé que je devais me le faire délivrer au ministère des Affaires étrangères», raconte-t-il. «L'employé m'a dit d'aller voir aux tribunaux de Béjaïa ou d'El Kseur» c'est finalement à Mchedallah, dans la wilaya voisine qu'il obtient son casier judiciaire. «J'ai été très bien reçu et où on m'a délivré le document séance tenante en me précisant avec ironie, que le tribunal d'Akbou dépendait du Soudan et qu'on ne vivait pas en Algérie», conclut-il avec ironie. Ainsi va la bureaucratie à Béjaïa. Elle a la peau dure. Elle l'aura encore longtemps si on considère la situation qui prévaut.