C'est à l'invitation du président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, que le président de la République d'Afrique du Sud, M. Jacob Zuma, effectue une visite de travail de deux jours en Algérie. Les deux chefs d'Etat vont procéder à une évaluation exhaustive de la coopération dans tous les domaines entre les deux pays, à la lumière des décisions de la 5e session de la Haute Commission bilatérale qui s'est tenue à Alger au mois de mai 2010 a précisé la même source. Les pourparlers entre les deux hommes porteront également sur les questions politiques internationales et continentales d'intérêt commun. Les présidents Bouteflika et Zuma, «s'étaient félicités» lors de cette rencontre du «rôle actif» des deux pays dans la promotion de la paix, de la stabilité et du bon voisinage dans leurs régions respectives en Afrique et dans le monde. La même position à l'égard de plusieurs questions ont été adoptées par l'Afrique du Sud et l'Algérie dont celle qui concerne le Sahara occidental qui demeure «une question de décolonisation» dont la solution doit être basée sur «le droit à l'autodétermination» du peuple sahraoui, à travers l'organisation d'un référendum libre et transparent rappelle-t-on. Les deux pays ont également exprimé à la faveur de différents forums et rencontres internationaux, «leur engagement» à lutter contre le terrorisme international et leur soutien au renforcement des efforts africains de coopération avec la communauté internationale dans ce cadre. Sur le plan économique, six accords, programmes et mémorandums d'entente ont été signés ou paraphés au terme de la 5e session de la Haute Commission de coopération. Un mémorandum d'entente dans le domaine du travail et de la sécurité sociale et un autre dans le secteur du tourisme pour la période 2010-2012 ont aussi été signés à cette occasion. Les accords signés dans le cadre de la commission, notamment dans le domaine de l'énergie, sous toutes ses formes, constituent «un investissement» pour l'avenir traduit par le souci de l'Algérie et de l'Afrique du Sud d'accompagner et encourager toutes les initiatives destinées à exploiter les opportunités déjà identifiées et à ouvrir de nouvelles pistes de partenariat pour aboutir à des résultats substantiels, signale-t-on. Les deux pays ont également convenu de dégager un fonds de deux millions de dollars (1 million chacun) dans le cadre de la coopération scientifique et technologique bilatérale et de définir les domaines d'intérêt commun par le lancement de projets communs et l'encouragement du déplacement des chercheurs entre les deux pays et l'échange des programmes scientifiques.
