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La Tunisie dix ans plus tard
CAN 2004
Publié dans L'Expression le 16 - 02 - 2004

Ce pays a remporté une extraordinaire revanche sur le sort.
Le rideau est tombé sur la 24e édition de la Coupe d'Afrique des nations de football avec la consécration de l'équipe du pays organisateur, celle de la Tunisie. Un résultat que les Tunisiens, du moins les plus avertis, étaient à cent lieues d'y croire avant le début de la compétition. Le fait est qu'ils doutaient de leur équipe dont les ultimes sorties avant la CAN n'avaient pas été rassurantes. Du reste, dès son entrée dans la compétition, la formation tunisienne avait eu du mal à s'imposer face aux modestes Rwandais en dépit de l'apport d'un public tout acquis à sa cause. Ce succès étriqué avait mis à nu les carences d'un Onze poursuivi par le spectre de la débâcle de 1994 où l'équipe tunisienne, devant son public, n'avait pu passer le premier tour. Il semblait écrit quelque part que la CAN serait maudite pour les Tunisiens et qu'ils ne la remporteraient pas une nouvelle fois. La seconde rencontre face à la RD du Congo avait été, peut-être, couronnée d'un succès plus large, elle n'en avait pas moins laissé subsister des doutes sur le Onze de Tunisie qui avait bénéficié de l'avantage de jouer contre un adversaire réduit à dix après l'exclusion de son meilleur joueur Lualua. Les critiques envers Roger Lemerre, le coach des Aigles de Carthage commencèrent alors à pleuvoir en dépit de la qualification assurée pour le deuxième tour, une performance que n'avait pas accomplie l'équipe de 1994. Les remontrances envers Lemerre s'accentuèrent après le troisième match du premier tour contre la Guinée à l'issue duquel la Tunisie fut obligée de partager les points (1-1). Il n'empêche qu'elle était bien qualifiée pour les quarts de finale. Un tour où lui fut proposé comme adversaire une formation du Sénégal dont on pensait qu'avec sa renommée et son armada de joueurs professionnels, était capable de s'imposer. Or, il n'en fut rien car les Lions de la Terenga tombèrent ce jour-là sur une formation tunisienne volontaire et combative à souhait. Malgré tout leur cinéma, ils durent céder le passage à leurs adversaires auxquels les clignotants ne cessaient d'être verts. Mais ce fut en demi-finale que le Onze de Tunisie eut à subir la plus forte pression puisque si elle parvint à se qualifier, elle ne le fut qu'au bout de la série de tirs au but et après avoir été menée au score face à une formation nigériane à laquelle il n'a pas manqué grand-chose pour passer. Vint, alors, la finale devant une équipe aussi forte, sinon plus forte, que celle des Nigérians puisqu'il s'agissait du Maroc, invaincue jusque-là, qui inscrivit 13 buts et en encaissa seulement 2. Tout compte fait, ce match qui devait être d'une extrême difficulté pour les Tunisiens, privés en plus de leur tour de la défense Khaled Badra, fut moins stressant pour les spectateurs. On peut dire que les Aigles de Carthage auraient pu «tuer» le match dans les premières vingt minutes de jeu s'ils avaient su convertir en buts les occasions en or qu'ils se sont procurées. Certes, il y eut le terrible dernier quart d'heure de la première mi-temps qui vit les Marocains revenir au score et rater de peu la balle du second but, cela n'empêcha pas le Onze tunisien de reprendre son ouvrage dès l'entame de la seconde mi-temps et d'inscrire un but par Jaziri qui devait s'avérer être celui de la victoire. Car par la suite, on a découvert une autre formation tunisienne avec un coeur gros comme ça, déterminée à se battre et à protéger son acquis. C'est cette volonté qui a découragé les Marocains qui ont fini par admettre la supériorité de leurs adversaires. La Tunisie renoue, ainsi, avec la logique qui veut que l'équipe du pays organisateur finit par l'emporter. Il faut remonter à 1996 avec le succès final sur son sol de l'Afrique du Sud pour retrouver une telle consécration. Avant celle-ci, c'était l'Algérie en 1990 qui avait conquis, chez elle, le trophée. Apparemment, n'est pas forcément roi celui qui joue chez lui. La Tunisie vient de remettre sur les rails une tradition qui avait tendance à disparaître.

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