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Ces chères terres qui...
Publié dans L'Expression le 13 - 07 - 2013

Outre la nuisance de la mafia du foncier, une famille de victime du terrorisme subit...
La famille Benazza de Douaouda (Tipaza) vit d'amers moments depuis très longtemps. C'est d'abord le père qui avait été égorgé devant sa famille dont Daouadi l'aîné, alors âgé de 14 ans, par les terroristes et ce, au sein même des terres que lui disputent aujourd'hui pas mal de prétendants. Mardi dernier, l'aîné des Benazza venait de quitter le tribunal de Koléa (cour de Blida) flanqué d'une liberté provisoire liée à des plaintes qui auraient été déposées à son encontre pour...menaces de mort. Une enquête avait été ouverte par les gendarmes dont nous connaissons parfaitement la rigueur et la bonne foi dans l'exécution de leurs missions.
Pour Benazza, cette fois, l'adversaire n'est pas n'importe qui: «Sahraoui» qu'il est inutile de présenter dans tout le pays.
Daouadi dit avoir peur même si la justice du coin lui inspire confiance avec les Kebabi, Nacer Gaci, Drissi, Moussaoui et les juges d'instruction. Il dit avoir peur des faux témoins même si son défunt père avait évité deux faux... barrages avant de rendre le dernier soupir devant chez lui, en 1994! De quoi s'agit-il aujourd'hui? Benazza a sur lui des documents. Il a même beaucoup d'arrêts, de jugements de procuration de la veuve présentée par l'aîné comme une proie facile lors de «transactions» et autres marchés de dupes!
Le plaignant se dit fatigué. Il voit un tunnel mais pas le bout, réconforté souvent par Maître Soufiene Draoui, son avocat, l'aîné des Benazza ne comprend pas, mais alors pas du tout ce que cherche et vise Sahraoui qui n'est tout de même pas né des dernières pluies. C'est un entrepreneur normalement en règle avec les loirs de la République.
«Quelle mouche vole dans les airs?» sanglote Benazza qui exhibe des papiers où le wali de Tipaza autorise la plantation d'oliviers, une autre enjoignant les indus de se tenir à l'écart. Il nous montre aussi un acte non notarié (Orfi) et une procuration spéciale pour la gestion de la ferme disputée.
«En 2003, j'ai planté des centaines d'arbres fruitiers. J'ai procédé à des rénovations de coins fertiles. J'ai des héritiers légaux que la loi soutient et devait protéger», dit la victime qui ajoute,
«pas de n'importe qui, car à la wilaya, d'étranges individus nichés même au cabinet me sabordent!». Donc Benazza s'en prend à l'administration étant sûr que tous ses maux proviennent des...ruines romaines!
Il va conclure par un émouvant appel aux autorités locales et même nationales. «Messieurs-dames, maintenant que vous venez d'apprendre que ces terres sont arrosées par le sang de mon père qui a toujours travaillé l'agriculture, donnez-moi un coup de main. Faites cessez les atteintes à notre terre chérie. Intervenez: Venez au secours d'une famille dont je suis le chef après ma mère. Et tant que j'en suis le guide, je ne me tairai pas. Jamais! Vous lisez? Jamais. Il y a une limite à tout. Je crois en Allah, en mon pays et donc je la défends cette terre, si possible loin des coups bas, des coups pas permis, ceux donnés sous la ceinture. Je vous en conjure, Monsieur le wali, Monsieur le juge d'instruction, aidez-moi, Allah est là en ce quatrième jour de Ramadhan 1434, j'espère qu'avant l'Aïd Esseghir, je retrouverai la paix et donc mon bien.
Nous avions cru une seconde que Benazza avait achevé son «réquisitoire». Non! Il reprend de plus belle, l'oeil mi-clos en martelant que les services des forêts et la wilaya ne veulent pas mettre la main à la pâte en empêchant la «mafia du foncier» de massacrer les lieux situés aux alentours de la ferme «Bouziane Maâmar de Maktaâ Kheira.» Il articule: des stations-service de carburants et autres murs sont aménagés au vu et au su de tous. Pourquoi n'agit-on pas? Douaouda est déjà défoncée par le fer et le béton. Est-on passé sans l'annoncer à Maktaâ Kheira qui est en danger. Il faut sauvegarder cette grande oasis, une immense contrée verte que l'Etat doit absolument protéger. Et les premiers concernés demeurent les services des forêts.» Ça y est, Benazza a tout dit, selon lui. Il s'en va sur les talons, car il a peur d'utiliser la plante des pieds, ayant peur que l'on ne le désigne de...peureux. Non! Il ne marche pas sur la plante des pieds! et pour cause surtout qu'il avait, au tout début de cette rencontre, mis l'accent sur le monument de ses plantes.
Nous sommes en plein jeune du Ramadhan 1434 et il en a profité pour s'appuyer sur la spiritualité de ce mois sacré pour demander à ceux qui veulent lui ôter ainsi qu'aux héritiers, les biens légués par le défunt papa, de les laisser travailler leurs terres juste de quoi éviter d'aller quémander auprès de l'Etat des subsides que la loi prévoit après la perte chère du papa: «Cela va faire 20 ans que notre papa a été assassiné. Jamais, au grand jamais, nous n'avions demandé ou reçu une quelconque aide financière. Au contraire: nous ne faisons que dépenser. Outre les frais des avocats, il faut ajouter ceux des nombreux déplacements Maktaâ-Kheira - Koléa - Tipaza - Hadjout et même Alger au ministère de l'Agriculture», avait déclaré Benazza.


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