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Un autre tragique canular
LE MEMORANDUM ALGERIE -UNION EUROPEENNE
Publié dans L'Expression le 15 - 07 - 2013

Les compagnies interdites en Europe viendront dans l'eldorado algérien
«Nous sommes entrés dans le nouveau siècle sans boussole». Amin Maalouf
Il y a quelques jours, à grands renforts de médias, le président de la Commission européenne était reçu à Alger comme un chef d'Etat. Des articles élogieux sur l'homme et sur les rapports de la Commission européenne avaient balisé le terrain. «Nous allons voir ce que nous allons voir», «tout va changer», la Vieille Europe vient d'une façon maternelle au secours d'une Algérie anomique. Nous allons expliquer que ce fut comme à l'accoutumée, comme ce fut pour le cas du premier Accord, qui fut un véritable désarmement, voire une reddition tarifaire qui a fait que ce qui restait de l'embryon d'industrie fut définitivement laminé accélérant d'une façon tragique la «bazarisation» du pays dans le plus pur atavisme arabe «tidjara chtara». Les Arabes ne seront jamais des bâtisseurs mais des marchands qui se contentent de commercialiser le génie créatif des nations besogneuses fascinées par l'effort et le travail bien fait.
La situation énergétique en Europe
Le représentant de L'Union européenne est venu à Alger défendre les intérêts énergétiques des 27 pays européens (+1 à partir du 1er Juillet). Chacun de ces Etats a sa propre stratégie nationale, ses propres contraintes mais le cadre global visant à faire plier les vendeurs d'énergie à l'Europe est fixé justement par la Commission qui y met la force de frappe de 450 millions de personnes travailleuses et productrices de richesse contre un petit pays rentier errant du point de vue stratégie énergétique si ce n'est de maintenir le niveau de la rente le plus longtemps. Après ce sera le déluge pour les générations futures.
Pour rappel, depuis une dizaine d'années l'Europe s'occupe justement de stratégie. Dans le «Livre vert» de 2006 nous lisons: «L'Europe consomme de plus en plus d'énergie et importe de plus en plus de produits énergétiques. Ainsi, la dépendance énergétique externe est en croissance continue. Si rien n'est entrepris, d'ici 20 à 30 ans, l'Union couvrira ses besoins énergétiques à 70% par des produits importés contre 50% actuellement. La dépendance représentait, en 1999, 240 milliards d'euros soit 6% des importations totales et 1,2% du PNB. 45% des importations de pétrole proviennent du Moyen-Orient et 40% des importations de gaz naturel de Russie.» (1)
«La stratégie à long terme de sécurité des approvisionnements énergétiques de l'Union européenne doit viser à assurer, pour le bien-être des citoyens et le bon fonctionnement de l'économie, la disponibilité physique et continue des produits énergétiques sur le marché, à un prix accessible dans le respect des préoccupations environnementales (article 2 et 6). Ce débat doit s'engager en tenant compte que la consommation énergétique actuelle est couverte pour 41% de pétrole, 22% de gaz naturel, 16% de combustibles solides (charbon, lignite, tourbe), 15% de nucléaire et 6% de renouvelables. Si rien n'est entrepris, le bilan énergétique continuera à l'horizon 2030, à s'appuyer sur les combustibles fossiles: 38% de pétrole, 29% de gaz naturel, 19% de combustibles solides, et à peine 6% de nucléaire et 8% de renouvelables.(1)
La feuille de route de l'UE pour une économie à faible intensité de carbone va plus loin et fixe un objectif contraignant de réduction des émissions de CO2 de 80 à 95% d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990.
Dans ce cadre la commissaire en charge de l'Action pour le climat Connie Hedegaard a demandé, dans un Rapport publié le 25 juin 2013 aux banques de développement de faire évoluer leur politique de prêt.
L'objectif est de mettre fin au soutien des énergies fossiles. La BEI a investi 15 milliards d'euros dans des projets d'énergies fossiles entre 2007 et 2011, contre 14,8 milliards d'euros dans les sources renouvelables. Elle a également demandé aux banques d'accroître les dépenses dans les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. (2)
Qu'en est-il de la révolution des gaz de schiste?
Pour rappel, l'Europe avait déjà un objectif du trois fois 20% à l'horizon 2020: A savoir
20% d'énergie renouvelable pour chaque Etat, 20% d'économie d'énergie et 20% provenant de la diminution de l l'intensité. Par ailleurs elle ambitionne même d'atteindre 30% en 2030, le gros problème de l'Europe se trouve surtout avec le gaz naturel russe et norvégien, l'Algérie ne fournissant que près de 10%. Et là encore, les Etats européens sont séduits par les gazoducs qui vont être pleinement opérationnels dans les trois prochaines années. Il s'agit de deux gazoducs russes, le North Stream dont l'objectif est d'alimenter l'Europe du Nord (surtout l'Allemagne) et le South Stream pour les pays du Sud de l'Europe, notamment notre plus grand partenaire l'Italie qui demande à renégocier les prix. Les consommateurs du gaz algérien demandent à réviser les prix, préférant aller sur le marché spot. Par ailleurs, une compagnie italienne a gagné un procès contre Sonatrach concernant justement les prix, et le Galsi risque d'être définitivement enterré du fait de son coût. Nous avons vu comment le Forum des producteurs de gaz de Moscou a abouti à un échec avec les mêmes phrases creuses de «continuer à échanger les informations...» Pourtant, un mémoire de magister soutenu à l'Ecole polytechnique a montré qu'en utilisant la théorie des jeux on pouvait maximaliser les gains des pays producteurs... Il manquait une donnée, la psychologie des acteurs...
Justement, l'irruption des gaz de schiste américain fait que cette option est sérieusement envisagée par l'Europe pour dit-elle, augmenter la compétitivité de ses entreprises - la France continue de résister- tant que la technologie n'est pas respectueuse de l'environnement, à telle enseigne que la concession de Total a été annulée, mais en Algérie tout est permis, l'Allemagne en est aux essais et le Royaume-Uni s'est lancé dans la course).
Ce que Barroso est venu négocier
José Manuel Barroso tient à rassurer le régime algérien sur l'importance des liens qui unissent l'Europe à l'Algérie, notamment en matière énergétique. «L'énergie est un domaine prioritaire du partenariat euroméditerranéen, car c'est un élément fondamental dans la construction d'une zone partagée de prospérité et de stabilité. Le mémorandum couvrira l'ensemble des types de ressources naturelles, tant conventionnelles qu'alternatives, a expliqué José Manuel Barroso au journal Liberté. «Comme vous le savez, l'Algérie est un fournisseur majeur de l'Europe en gaz naturel et l'Europe est de loin le principal client de l'Algérie, nous partageons donc là un enjeu stratégique important. Les énergies renouvelables sont un autre domaine dans lequel notre potentiel de coopération est très grand. La stratégie algérienne pour les énergies renouvelables est compatible avec la politique européenne, qui vise à la fois la sécurité et la soutenabilité environnementale des approvisionnements d'énergie. C'est pourquoi nous voulons appuyer le plan algérien en mettant à disposition l'expérience et les technologies européennes.» Nous remarquons au passage que monsieur Barroso s'avance pour parler au nom des pays qui préfèrent traiter directement sans passer par la Commssion. Le rôle de monsieur Barroso est d'enlever les entraves juridiques, financières, écologiques laissant le territoire algérien ouvert à tout vent pour une curée.
Le professeur Abderrahmane Mebtoul a bien raison d'envisager un scénario noir pour l'Algérie. Il déclare:«L'Algérie ne sera-t-elle pas contrainte de faire de nouvelles concessions aux Européens pour les préserver comme clients? La concurrence de la Russie, qui recèle d'énormes réserves gazières, environ 30% des réserves mondiales, de la Norvège et du Qatar, met l'Algérie dans une situation de vulnérabilité dangereuse vis-à-vis de ses clients traditionnels. Pour l'Asie, le marché énergétique est dominé par les pays du Golfe, l'Iran et la Russie. Nous avons 1,5% des réserves mondiales en gaz traditionnel (2000 milliards de mètres cubes gazeux selon la déclaration du P-DG de Sonatrach en date du 24 février 2013), la consommation intérieure risquant à l'horizon 2017 d'atteindre le même niveau que nos exportations actuelles au vue des récentes décisions de doubler la capacité d'électricité à partir des turbines de gaz. Dès lors, les Européens vont demander certainement une révision des clauses des contrats, certainement une baisse des prix avec l'assouplissement de la formule de l'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole au profit de la loi du marché.» (3)
Le débat sur la transition énergétique en France
Nous voulons montrer qu'un pays ne peut pas avancer sans l'adhésion de ses citoyens. Ainsi, à titre d'exemple, en France, un premier débat sur l'énergie eut lieu en 2008, ce fut le «Grenelle de l'environnement». Cinq ans après, au vu de l'évolution mondiale des problèmes de l'énergie avec notamment, la catastrophe de Fukushima et l'irruption aux Etats-Unis des gaz et des pétroles de schiste, il est apparu nécessaire de consulter les citoyens français sur leur avenir énergétique. C'est le Débat national pour la transition énergétique (Dnte) et ceci pour mieux impliquer la population sur l'avenir énergétique du pays. Celle-ci a rendu ses conclusions en juin et la synthèse de leurs propositions vient d'être publiée. Elles vont alimenter le rapport final du Dnte. (...) Quant aux sujets les plus porteurs, c'est la nécessité de réduire nos consommations énergétiques qui a été de «de très loin», la thématique la plus traitée tandis qu'«un fort consensus» s'est dégagé pour un déploiement massif des EnR. Au-delà de l'objectif de sensibilisation, une synthèse des débats de 22 régions a été publiée avec 30 préconisations principales (sur un millier de propositions) choisies en fonction des quatre questions du débat (efficacité et sobriété énergétique, mix, énergies renouvelables, financement de la transition et gouvernance). Elle donne des propositions assez générales (mobilité, valorisation des déchets, formation aux métiers verts...) Le Rapport sera présenté le 18 juillet et devrait servir de base à la loi de programmation sur la transition énergétique attendue à l'automne.(4)
Le chemin qui nous sépare des pays émergents
Sommes- nous sortis de l'ornière avec 200 milliards de dollars dont le pouvoir d'achat s'effrite dans les banques occidentales? N'eut-il pas mieux valu être intelligents même en tant que rentiers pour ne retirer du sol que les quantités d'énergie nécessaire à notre développement, sachant qu'en définitive «notre meilleure banque est notre sous-sol»? En clair, sommes-nous un pays émergent? Il semble que non si l'on suit l'économiste franco-égyptien qui écrit à ce propos: «L'émergence ne se mesure ni par un taux de croissance du PIB élevé sur une période longue, ni par le fait que la société concernée ait atteint un niveau élevé de son PIB per capita. Un pays n'est émergent que dans la mesure où la logique mise en oeuvre par le pouvoir s'assigne l'objectif de construire et de renforcer une économie autocentrée (fut-elle ouverte sur l'extérieur) et d'affirmer par là même sa souveraineté économique nationale. L'émergence est aussi un projet politique et pas seulement économique. Pour lui, l'émergence serait «l'ensemble des transformations économiques, sociales, politiques et culturelles qui permet de parler «d'émergence» d'un Etat, d'une nation et d'un peuple qui a été placé dans une situation périphérique au sein du système capitaliste mondial. (...) L'émergence implique bien davantage: une croissance soutenue de la production industrielle dans le pays concerné et une montée en puissance dans la capacité de ces industries d'être compétitives à l'échelle mondiale. Encore faut-il préciser de quelles industries il s'agit et ce qu'on entend par compétitivité. Il faut exclure de l'examen les industries extractives (mines et combustibles) qui peuvent à elles seules, dans des pays bien dotés par la nature de ce point de vue, produire une croissance accélérée sans entraîner dans son sillage l'ensemble des activités productives dans le pays concerné. L'exemple extrême de ces situations «non-émergentes» est celui des pays du Golfe, ou du Vénézuéla, du Gabon et d'autres.» (5)
On pourrait y ajouter, triste record l'Algérie! Samir Amin bat en brèche les indicateurs imposés par l'Ecole occidentale tels que le PIB et le PNB qui ne reflètent pas la provenance de cette richesse, à partir d'une rente éphémère ou à partir du génie créatif des hommes et des femmes qui besognent avec le sentiment du devoir bien fait et d'avoir été utile à la société.
Rapports de domination
Il est très possible que les discussions ont surtout porté sur le fait que l'Algérie leur ouvre grandes les portes du Sahara pour les gaz de schiste, les compagnies interdites en Europe viendront dans l'eldorado algérien pour perpétuer ces rapports de domination sous une autre forme. Peu importe que la technologie soit mature, que la nappe albienne risque d'être polluée, que la faune et la flore, voire les citoyens du Sud soient les premières victimes à terme de cette politique irrationnelle. Dans cinquante ans on fera le procès du gaz de schiste en Algérie, comme on a fait celui des essais nucléaires avec les gerboises multicolores.
N'eut-il pas été plus sage de consulter dans la transparence la plus totale les citoyens, de procéder à un débat pour définir ensemble une stratégie pour le futur où le recours au gaz de schiste viendrait à son heure peut-être dans vingt ans si la technologie évoluant l'environnement serait respecté, mais que par-dessus tout on puisse mettre en place une alternative aux énergies fossiles qui seront toutes sur le déclin, par la mise en place sans tarder d'un Plan énergie renouvelable qui permette de faire en sorte que chaque calorie exportée juste nécessaire pour le développement- en évitant le pompage frénétique - soit adossée à un savoir-faire, permettant dans le même temps de produire une calorie renouvelable. C'est cela qu'il aurait fallu arracher avec monsieur Barroso, ce n'est pas des phrases creuses et sonores: «L'Algérie est un grand partenaire,...la prospérité partagée...). De toutes les façons, il faut savoir que monsieur Barroso est venu à Alger pour faire ouvrir les vannes de l'eldorado algérien, la politique énergétique dépend de chaque Etat et nous retombons dans la case départ avec des dizaines d'accords avec différents pays où on nous promet tout et qu'en définitive on ne récolte rien. L'Algérie mérite un meilleur sort.
1.Synthèse du Livre Vert: Vers Une stratégie Européenne de sécurité énergétique 2006
2.http://www.euractiv.com/node/529145?utm_ source=EurActiv+Newsletter&utm_campaign=454ae0e152newsletter_infos_de_la_semaine&utm_medium=email&utm_term=0_bab5f0ea4e-454ae0e152-245437701 08 July 2013.
3.http://www.algeriefocus.com/blog/2013/07/06/barroso-lunion-europeenne-est-le-partenaire-naturel-de-lalgerie/#sthash.oKJ2t955.dpuf
4.http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,le_debat_territorial_transition_energetique_il_ trouve_son_public,140060.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok
5. Samir Amin: Les paysémergents http://www.pambazuka.org/fr/category/features/8295


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