depuis qu'il est à la tête du consulat de Annaba, le taux d'octroi de visas est passé de 11 à 25%. Accomplissant comme il se doit son rôle de diplomate, le consul général de France, Sameh Safty, installé à la tête du consulat français à Annaba, a effectué, hier, une visite de travail à Oum El Bouaghi où il a eu à rencontrer les responsables de cette wilaya. Une aubaine pour tracer les grandes lignes d'un partenariat plus palpable et plus dynamique entre l'Algérie et la France, mais aussi d'ouvrir la voie aux perspectives d'investissement économique et culturel. Très estimé dans la région, Sameh Safty a su composer avec une société et instaurer une ambiance amicale et affective, en usant de son talent de diplomate. Malgré son statut de haut responsable, M.Safty reste un médiateur diplomatique accessible et à l'écoute. A chaque occasion, il ne cachera jamais son amour pour l'Algérie et les Algériens. Un pays où il a su ajouter une richesse aux relations bilatérales entre les deux Etats. Alors qu'il vient à peine d'entamer sa deuxième année en Algérie, il a donné un nouvel élan aux échanges entre les deux pays qui partagent plus d'un siècle d'histoire. Pour le représentant de l'Etat français, la corrélation entre les deux pays n'est pas à réinventer, car elle existe sur le plan, aussi bien humain, social, historique, économique, que diplomatique. Dans ses discours et ses déclarations, d'ailleurs très perspicaces, le diplomate insiste à mettre une «marque d'exception» sur le partenariat algéro-français, mais aussi «un titre distinct» aux relations amicales et à la coopération bilatérale. L'objectif est considéré comme magistral, qu'on peut vérifier sur le terrain. Déjà, pas moins de 11 wilayas ont fait l'objet de visite par le diplomate français. Dans son périple, Sameh Safty s'est rendu à Constantine, Guelma, Skikda, Souk Ahras, El Tarf, Sétif et Jijel, pour ne citer que celles-là où il a rencontré les opérateurs économiques, les autorités locales, les universitaires, la société civile, les industriels, les entrepreneurs, les hommes d'affaires et hommes de science sans omettre les magistrats. Ces déplacements effectués en une année ont été très fructueux et d'un bon apport. D'ailleurs, depuis qu'il est à la tête du consulat de Annaba, le taux d'octroi de visas de circulation en France délivrés par le consulat général de France à Annaba est passé de 11 à 25%. Même avec ce grand pas, il ne manquera pas d'insister, au futur, sur une meilleure évolution dans la délivrance des visas de circulation, d'améliorer davantage les conditions d'accueil des demandeurs de visa, faciliter les mouvements de personnes entre les deux pays ainsi que la diminution de la durée de l'étude des dossiers. En un mot, une nouvelle dynamique a été instaurée au sein du siège de la représentation diplomatique française à Annaba. OEuvrant pour un rapprochement plus soutenu entre les peuples algérien et français, le consul général de France à Annaba ne limite pas son rôle au seul souci de délivrer des visas, mais tient à promouvoir, un partenariat d'amitié en mesure de consolider la coopération économique, scientifique et culturelle. Avec un comportement empreint d'élégance, Sameh Safty a réussi en une année à séduire les Algériens par son timbre sincère, comment ne pas le dire. Aussi, lors de la fête nationale française du 14 Juillet, toutes les invitations ont été honorées, une première depuis la réouverture du consulat général de Annaba.
