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"Je suis Algérien..."
GUY BEDOS, HUMORISTE, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 04 - 11 - 2013

Les 5, 6 et 7 novembre la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth vibrera au son et à la voix rocailleuse, mais néanmoins sarcastique et drôle de l'humoriste franco-algérien Guy Bedos qui donnera une tournée d'adieu en Algérie, après avoir passé deux ans sur les routes de France. Rideau! est le nom de ce spectacle organisé par l'Aarc au prix de 2 500 DA le ticket et qui débutera à 20 h30 tapantes, dans lequel Guy Bedos entend achever en beauté sa belle carrière.
Fait de sketchs cultes, revue de presse, des best of, son spectacle est celui d'un «fauve acharné» dit-on. Un animal qui rend hommage à ses maîtres, Vian ou Prévert qui l'inciteront à écrire, Signoret, sa grande soeur et son prof de Sciences po. Il sort les griffes partout ailleurs. Il en a ras-le-bol, Bedos.
Il a tout dit sans radoter. Dernier coup de gueule. Dernier spectacle, premiers adieux, «rideau»!» dit -il.(...) Et si tout va bien recommencer...En attendant la scène, c'est au Salon international du livre d' Alger où il dédicaçait, samedi dernier, son livre J'ai fais un rêve (entretien avec Gilles Vanderpooten) au stand Casbah, devant une foule de gens impatients, que nous l'avons croisé et posé ces quelques questions...
L'Expression: Cela fait quoi de revenir en Algérie?
Guy Bedos: Je reviens avec une grande joie et une grande émotion. Je suis entre rire et larmes. Depuis deus jours, tellement qu'on me reçoit tendrement, affectueusement. Je le sens avec une grande sincérité et c'est une récompense de toute une vie.
Comment expliquez-vous cette célébrité?
D'abord, je suis algérien, je suis né à Alger, j'ai vécu en Algérie jusqu'à l'age de 16 ans. D'abord à Alger, à Constantine, à Souk Ahras puis à Annaba et tout au long de ma vie, j'ai défendu l'Algérie et globalement le Maghreb contre le racisme français et je pense que ce n'est pas passé tout à fait inaperçu.
Votre spectacle que vous allez donner à Riadh, El Feth est le dernier, un spectacle d'adieu?
J'ai un côté Mireille Mathieu moi, je me mets où on me pose (sourire).. Ah vous parlez du spectacle? Eh bien, il paraît que je ne fais pas mon âge, mais mon âge me les fait. Je vais avoir 80 ans. Il faut savoir s'arrêter et sortir... J'ai envie de partir en beauté. Il y a peut-être de la coquetterie et de l'orgueil. Je ne veux pas faire comme certains artistes qui ont fait trop longtemps ce métier et se retrouvent avec des trous de mémoire, des difficultés à se mouvoir sur scène.
Pour l'instant, ça se passe très bien. Je vis comme si j'avais 40 ans de moins, donc Je n'ai pas de problème. Et puis de toute façon, je vais continuer à m'exprimer. Je ne vais pas m'enfermer à double tour. Je pense que je vais écrire des bouquins, faire du théâtre, du cinéma, Ce sont des genres, des exercices moins violents de ce qui est convenu d'appeler le one man show puisqu'il n y a pas de mot français, ni arabe pour ça. Etre sur scène pendant deux heures c'est fort, c'est magnifique, je sens qu'au soir de la dernière, je vais pleurer. Parce que je vais être orphelin de toute une vie...
Ça parlera de quoi votre one man show?
Et bien, je vais reprendre mes textes, je fais une sortie de revue de presse. J'ai réécrit tout ça en fonction de mon passage à Alger avec des allusions à l'Algérie, à mes Algériens et à nous tous.
Vous savez que je commente beaucoup la politique française. Je suis un orphelin politique. Je suis plutôt un homme de gauche. Mais pas de celle-ci, je suis assez désolé par ce qui se passe. Je continue à m'exprimer pour les sans-logis, les sans-papiers et ceux qui souffrent.
Vous pensez quoi de votre fils et de ses positions?
Mon fils reste mon fils. Je l'aime. Il a beaucoup de talent. Il écrit bien. Il parle bien et je suis très fier de lui.
Partagez-vous ses idées?
Nous sommes intimes, on se connaît bien. Oui, on partage tout ça...
On dit que les hommes politiques sont aussi des humoristes
Ah bon? je ne m'en rends pas compte. Je n'aime pas qu'on dise les politiques parce que dès qu'on généralise, on risque de commettre une injustice. Moi, je n'aime pas dire les hommes, je n'aime pas dire les femmes. Je n'aime pas dire les Corses, les Arabes, les juifs. Il y a des Algériens que j'aime plus que d'autres et beaucoup d'autres Algériens que je n'aime pas! Pour tout vous dire, et notamment parmi les gens célèbres...


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