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Retour de bâton
Publié dans L'Expression le 01 - 12 - 2013


Le vent tourne! Des vérités commencent à poindre sur les vrais soubassements du conflit syrien qui a induit, selon l'ONU, plus de 100.000 morts au cours des deux dernières années. Ce qui passait pour une révolte «pacifique» - ou que l'on voulait faire passer pour telle - durement «réprimée» par le pouvoir en place en Syrie, apparaît de plus en plus, désormais, pour ce qu'elle est en réalité: un vaste plan de déstabilisation du pays de Cham. Une «révolte» qui a fait appel à des milliers de mercenaires et de «jihadiste» étrangers, financés par les monarchies du Golfe et formés, pour nombre d'entre eux, par les services de renseignements occidentaux. Ce qui caractérise le conflit syrien, c'est la présence de centaines de jeunes Européens - convertis à l'Islam, soit d'origine maghrébine - qui cherchent dans le «jihad» à se réaliser. De fait, les milieux politiques de l'Union européenne s'alarment de la montée en flèche du nombre de citoyens européens qui rejoignent la rébellion syrienne. Pas toujours du bon côté du combat - si évidemment il existe - quand ces jeunes viennent grossir les rangs des «jihadistes». Or, l'Occident, à sa grande confusion, ne semble pas avoir pris la mesure des conséquences et dommages collatéraux qui résulteraient d'un «Printemps arabe» revu et corrigé dans des officines occidentales spécialisées dans la manipulation dont - à tout le moins-les objectifs étaient totalement antithétiques à l'instauration de la démocratie en Syrie ou au souci de bien-être pour le peuple syrien. Sans entrer dans le détail que les uns et les autres espéraient et attendaient de la chute du régime de Bachar Al Assad, notons que les pays occidentaux, notamment européens, s'inquiètent maintenant sérieusement des possibles et graves retombées que pourrait avoir la guerre imposée à la Syrie. Ces craintes sont donc en relation directe de la présence, parmi les quelque 70.000 «jihadistes» - venus de quelque 50 pays, instrumentés et financés par l'Arabie Saoudite et le Qatar - de plus d'un millier d'Européens - allemands, anglais belges, français...- partis combattre la «dictature». Combattre la «dictature» en rejoignant des rebelles sous la férule d'Al Qaîda? Ne relevons pas le contresens d'islamistes, se fondant sur une idéologie totalitaire, combattre un autre «totalitarisme». Donc, le millier d'Européens «jihadistes» en Syrie inquiète le landerneau politique en Europe, particulièrement la France, au moment où le voile se lève sur la subite «vocation» des jeunes «apprentis terroristes» ne connaissant rien à l'Islam qui s'engagent dans la galère de la «guerre sainte». Ce qui a fait dire à Alain Chouet, ancien chef du renseignement extérieur français (Dgse): «Ces convertis font preuve d'une ignorance pyramidale de l'Islam, ne parlent pas l'arabe et n'ont jamais lu le Coran.» Cela est sans doute anecdotique, mais donne une idée de la nouvelle tendance de ces jeunes radicaux européens sans doute novices au départ, mais qui reviennent aguerris et prêts à semer la terreur. Ce qu'ont fait, dans les années 1990, les «Afghans» algériens, en particulier, de retour d'Afghanistan où ils ont surtout appris le métier de tuer, répandant l'effroi en Algérie. De fait, les Français ont toujours à l'esprit la panique semée en France par le jeune Mohamed Merah, revenu d'un séjour en Afghanistan et au Pakistan. Or, ce sont des centaines, voire des milliers, de Merah qui se trouvent aujourd'hui en Syrie, dont le retour en Europe fait, d'ores et déjà, craindre le pire aux dirigeants européens. L'Europe a donc peur, qui s'est aventurée dans cette guerre par procuration pour le compte de l'Arabie Saoudite qui l'a patronnée, qui comptait sur l'Occident pour faire le boulot à sa place: détruire la Syrie. L'Arabie Saoudite a diffusé le poison du wahhabisme dans le monde, tirant les marrons du feu sans trop se mouiller. Ce sont les autres qui vont payer à sa place. Pour l'Europe et pour la France - qui s'est singularisée par son engagement dans la crise syrienne - c'est en fait un retour de bâton qui risque d'être très douloureux.

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