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Le Parlement élit le président à partir de demain
ELECTION DU NOUVEAU CHEF DE L'ETAT DU LIBAN
Publié dans L'Expression le 22 - 04 - 2014

Au Liban, le président n'est pas élu au suffrage universel. C'est au Parlement qu'incombe la tâche de choisir celui qui succèdera à Michel Sleimane, en poste depuis 2008 et dont le mandat expire le 25 mai.
Le Parlement libanais élit à partir de demain un nouveau président, sans qu'aucun favori n'émerge en raison des profondes divisions de la classe politique sur le conflit en Syrie voisine. Au Liban, le président n'est pas élu au suffrage universel. C'est au Parlement qu'incombe la tâche de choisir celui qui succèdera à Michel Sleimane, en poste depuis 2008 et dont le mandat expire le 25 mai. Le scrutin intervient alors que le Liban subit les lourdes conséquences de la guerre qui ravage depuis trois ans la Syrie. Le Liban, habitué aux crises et aux affrontements ponctuels depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), accueille également plus d'un million de réfugiés syriens, sur une population de 4 millions.
Dans ce contexte, les tractations vont bon train au sein des deux camps rivaux: celui mené par le Hezbollah qu'appuient le régime syrien et son allié iranien, et celui de la coalition du 14-Mars, soutenue par Washington et Riyadh. «Ce qui est presque certain, c'est qu'aucun président ne sera élu au premier tour» demain, affirme Fadia Kiwane, directrice du département de sciences politiques à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth. Même si, depuis la fin de la guerre civile, le chef de l'Etat ne dispose plus d'un véritable pouvoir exécutif comme autrefois, l'enjeu du scrutin a toujours transcendé la sphère nationale. «L'enjeu est régional. L'Arabie saoudite, l'Iran et la Syrie sont des votants car le futur président doit donner le ton» concernant des dossiers comme les armes du Hezbollah, selon Mme Kiwane.
Le nom du président a d'ailleurs quasiment toujours été dicté par les puissances étrangères et notamment par la Syrie, jusqu'en 2005, lorsque Damas a retiré ses troupes du Liban. Parmi les postulants, seul Samir Geagea, ex-seigneur de la guerre civile et un ténor du 14-Mars, a annoncé sa candidature. Mais même s'il bénéficie du soutien du chef de file de cette coalition l'ex-Premier ministre sunnite Saad Hariri, «il n'a aucune chance au premier tour», selon Mme Kiwane, en raison de son refus de tout compromis avec le Hezbollah. Des députés du Hezbollah l'ont d'emblée accusé d'être le «candidat de la division» et réclamé un président «qui défende le choix de la résistance». Le parti, qui prône la lutte armée contre Israël, est accusé par ses détracteurs d'imposer sa volonté politique au Liban, étant la seule formation politique à disposer d'un puissant arsenal. Parmi les autres candidats du 14-Mars figurent Amine Gemayel, qui fut président durant la guerre civile, ou encore les députés Boutros Harb et Robert Ghanem. Mais tous les pronostics tendent à donner perdants les candidats de ce camp, le régime de Damas ne voulant pas d'un président qui lui soit hostile en plein conflit. «La balance penche du côté du Hezbollah car après tout, le régime syrien a réussi à se maintenir en place», selon Mme Kiwane.
Et du côté des pays hostiles à l'axe Damas-Téhéran-Hezbollah, le climat n'est pas à la confrontation. «Les Américains sont embêtés (...) car le scrutin se superpose à celui de la présidentielle syrienne», qui devrait aboutir à la réélection de Bachar al-Assad, selon Mme Kiwane. Du côté du camp du Hezbollah, le principal allié du parti, Michel Aoun, et Sleimane Frangié, sont les principaux noms avancés, mais rejetés par le 14-Mars. Dans ce contexte, «il est très probable qu'on aille vers des candidats qui ne sont pas encore dans la course», indique Mme Kiwane. Sinon, ajoute-t-elle, «il y aura un véritable risque de vide présidentiel».


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