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Duplicité occidentale!
Publié dans L'Expression le 24 - 04 - 2014


On ne peut comprendre ce qui se passe actuellement en Ukraine si l'on ne replace pas les faits dans leur contexte. Or, ces faits sont analysés et compris sous le seul angle des puissants, de ceux qui dictent le cours des choses. Ainsi, les Occidentaux trouvent naturel que le vice-président de la première puissance mondiale se déplace à Kiev pour soutenir un gouvernement, à tout le moins illégal, car issu du coup de force du Parlement qui a destitué le président Viktor Ianoukovytch. Avant Joe Biden, une théorie de chefs de la diplomatie de l'Union européenne, du Canada et bien sûr l'Américain, John Kerry, avaient fait, en pleine crise, le pèlerinage de Maidan - place de Kiev où se sont barricadés des groupes néo-nazis (Svoboda) et fascistes (Pavy Sektor) - pour soutenir «la jacquerie» pro-occidentale. On n'a pas entendu les «forts en gueule» dénoncer une telle ingérence ostensiblement étalée au mépris de la sécurité et de la stabilité de l'Ukraine. Maintenant, imaginons un instant que des responsables russes, le Premier ministre Dmitri Medvedev (à l'instar de Joe Biden) ou le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov (comme son homologue, John Kerry) auraient eu l'idée de faire le déplacement à Donetsk pour apporter leur soutien aux Russophones qui luttent pour la reconnaissance de leur caractéristique. Vous vous imaginez le tapage mondial que cela aurait induit, avec toutes les ONG qui seraient montées au créneau pour dénoncer l'ingérence russe, en sus de la convocation d'urgence du Conseil de sécurité. Or, ce ne sont pas les Russes qui ont fait le voyage de Kiev, mais bien ceux qui les sanctionnent aujourd'hui et les accusent de déstabiliser l'Ukraine. Ce mardi, le vice-président américain, Joe Biden, a ainsi mis en garde la Russie contre «l'isolement» qui la «menace» si elle maintient ses troupes à la frontière de l'Ukraine et continue de «soutenir» les «insurgés séparatistes» dans l'Est. C'est plaisant de la part de quelqu'un qui vient lui-même soutenir un gouvernement autoproclamé, en fait illégal du point de vue du droit international, que seul l'Occident reconnaît. Last but not least, ce n'est pas toujours simple de raison garder. A se demander si les Etats-Unis ne cherchent pas à pousser Moscou à l'erreur fatale qui risquerait de provoquer l'apocalypse. Dans la crise ukrainienne, nous constatons surtout la montée en puissance du cynisme occidental, qui, à coup d'injonctions, veut imposer au monde, y compris à la Russie, sa vision des relations internationales. Cela donne en fait à voir le nouveau visage du fascisme, toléré, voire encouragé par les pouvoirs occidentaux marqués de plus en plus à droite. Les violences en Ukraine, depuis novembre 2013, loin d'être congrues, sont surtout l'expression d'une montée en puissance sous sa forme la plus sournoise du fascisme qui gagne de plus en plus de places en Europe. En fait, la contestation ukrainienne était instrumentalisée par des groupes paramilitaires connus pour leur extrémisme comme Svoboda («Liberté», anciennement Parti national socialiste ukrainien, d'essence nazie) et «Pravy Sektor» (Secteur de droite, mouvement ultranationaliste fascisant). «Svoboda» et Pavy Sektor ont été, dès le départ, les meneurs des manifestations et sont même soupçonnés d'avoir fait tirer sur les foules, Un autre acteur des événements de Kiev a été l'ancien boxeur, Vitali Klitschko (candidat à la présidence de mai prochain), devenu homme politique et est soutenu autant par les démocrates que les républicains américains ainsi que par le parti CDU de la chancelière allemande, Angela Merkel. Comme on le constate, les maîtres d'oeuvre des événements de «Maidan» avaient des accointances directes avec les principaux dirigeants et partis américains et européens Aussi, en revenant sur les événement de Kiev, on remarque que les USA et l'Union européenne, de même que le Canada, sont étroitement liés aux développements qu'a connus la situation en Ukraine. En fait en voulant, par tous les moyens - et quel qu'en soit le prix - détacher l'Ukraine de la sphère d'influence russe, Américains, Européens et OTAN ont fait pacte avec le diable, s'alliant avec la droite fasciste ukrainienne. En poussant plus loin, on peut aussi noter que dès la chute de l'Urss, les Etats-Unis ont travaillé au clash entre la Russie et les anciennes Républiques soviétiques, utilisant notamment le financement, par l'intermédiaires d'ONG, des groupes politiques pro-européens en Ukraine. Ce que révèle la diplomate américaine Victoria Nuland, ancienne porte-parole du département d'Etat, qui a affirmé que le financement en question a dépassé 5 milliards de dollars entre 1991 (date de l'indépendance de l'Ukraine) et 2013. L'Occident qui a semé le vent a ainsi beau jeu d'accuser la Russie de tous les maux qu'il a lui-même fomentés en Ukraine. Mais attention au retour de manivelle!

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