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L'opposition doute
CONSULTATIONS POUR LA REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans L'Expression le 19 - 05 - 2014

Alors que l'opposition réclame toujours l'organisation d'une transition suivie, l'initiative du pouvoir est qualifiée de superficielle.
Le RND, le FLN, le MPA et le FNA se sont réjouits de l'invitation qui leur a été adressée par le directeur de cabinet de la Présidence, à prendre part aux consultations de la révision de la Constitution. Pour le reste des autres partis soit ils les rejettent en bloc, soit ils s'apprêtent à poser des conditions à leur participation. Malgré le clin d'oeil de Ahmed Ouyahia, la campagne et les efforts déployés pour embellir le projet de la révision de la loi fondamentale, ce chantier lancé par le pouvoir en place est loin de convaincre grand monde. Les réactions qui ont suivi immédiatement l'annonce de ce chantier, mettent en exergue un scénario empreint de «ruse» et «la force». Si le pouvoir est soupçonné de vouloir associer le maximum de partis, personnalités, associations et organisations de masse pour crédibiliser sa démarche, l'opposition accusée de violence et de fitna, tente tant bien que mal de s'unir et de s'organiser pour contrecarrer ce qu'elle appelle les manoeuvres tendant à maintenir le statu quo. D'où ses réticences dont une partie a déjà exprimé son refus catégorique de la démarche qui serait selon elle, «contrôlée de bout en bout par les autorités». Alors que l'opposition réclame toujours l'organisation d'une transition suivie d'une conférence nationale de consensus, l'initiative du pouvoir est qualifiée de superficielle et non profonde et d'un remake de la commission Bensalah.
Un rapport de force entre le pouvoir et l'opposition pourra bien marquer les prochaines consultations. Dans le fond, l'opposition veut en finir avec le problème d'illégitimité du pouvoir et de toutes les institutions. Le Pôle des forces de changement qui arrêtera sa position dans les prochains jours s'achemine plutôt vers le rejet de ces consultations. L'opposition met le doigt sur l'absence de volonté politique du pouvoir à mener un dialogue sérieux. L'initiative unilatérale qui sera chapeautée par une seule partie, à savoir la présidence de la République, vise à diluer et annihiler complètement l'opposition,
indique-t-on. il y a également, souligne-t-on, un faux consensus et un manque de garantie pour que ces consultations aboutissent réellement au changement auquel aspire la majorité des partis de l'opposition. En somme, les réactions de certaines formations politiques soulignent l'incapacité du pouvoir à évoluer ou à prendre en compte les attentes des Algériens. Les rédacteurs de la nouvelle mouture, regrette-t-on «n'évoquent ni la nature du régime, ni la séparation des pouvoirs», de plus ils n'ont pas touché les articles nécessitant une refonte. Ils n'évoquent pas la question des grands équilibres des pouvoirs. En somme, les plus pessimistes disent qu'il s'agit d'une révision partielle, alors que la Constitution mérite une révision globale. Cette copie remise par la Présidence aux formations politiques corrige au mieux les lacunes de certains articles de la Constitution de 2008, reproche-t-on encore. «Ce projet est conçu pour répondre aux besoins spécifiques liés à l'état de santé du chef de l'Etat et non pour répondre aux aspirations de la société», relève-t-on. Une autre aberration soulevée par les partis politiques: au moment où l'opposition s'attendait à la dissolution du Conseil de la nation, les nouveaux amendements lui octroient plus de prérogatives, à savoir le droit de faire des amendements et de proposer des projets de loi. A part la limitation des mandats présidentiels, on n'y voit pas d'autres changements fondamentaux. On signale aussi qu' «il y avait des dispositions, dont certaines sont techniques, qui peuvent être réglées dans le cadre de la loi et ne nécessitent aucunement une révision de la Constitution». Le problème majeur en Algérie n'est pas la Constitution, mais la légitimité du pouvoir, fustige-t-on. Certains observateurs, affirment que «la population se désintéresse totalement de ce projet» d'autant plus que, «le problème en Algérie ce n'est pas la loi mais son piétinement et sa non-application». En somme, l'opposition ne décèle pas une quelconque volonté politique d'aller vers une véritable démocratie et une refonte réelle de la Constitution.


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