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L'oeuvre de Freud décortiquée à Alger
DES CHERCHEURS AUTRICHIENS ET ALGERIENS ANALYSENT LE PÈRE DE LA PSYCHANALYSE
Publié dans L'Expression le 29 - 06 - 2014

Dr Ounnoughène, neurochirurgien, compositeur et auteur d'études sur l'influence de la musique sur le cerveau
SIGMUND Freud à l'Université 2 d'Alger.
Le père de la psychanalyse, Sigmund Freud, a été au menu d'un séminaire organisé à l'université d'Alger 2 en collaboration avec l'ambassade d'Autriche, il y a quelques jours. Des spécialistes ont approché le personnage de plusieurs angles. Plusieurs thèmes ont été traités, en introduction, le Dr Daniela Finzi, anthropologue et experte au musée de Freud à Vienne, a abordé le parcours du psychanalyste dans une communication intitulée:
«Sigmund Freud: vie et oeuvre», alors que N. Benhalla, maître de conférences a pris le relais en exposant son expérience clinique dans son activité de psychothérapie d'inspiration psychanalytique. Dans l'après-midi de jeudi dernier, le Dr Félix de Mendelssohn, psychanalyste à Vienne a fait un tour d'horizon en rappelant la place de la psychanalyse dans le monde dans une présentation intitulée, «Mondialisation et développement de la psychanalyse». Pour sa part, le Dr Ounnoughène, neurochirurgien, compositeur et auteur d'études sur l'influence de la musique sur le cerveau, a, dans sa communication, mis justement en évidence le fonctionnement du cerveau lors de l'écoute musicale. Pour approfondir le sujet avec le Dr Mouloud Ounnoughène, précurseur de la recherche dans le domaine, nous lui avons posé quelques questions à l'issue de sa communication devant le public et les invités autrichiens.
L'Expression: Vous avez présenté une conférence ayant pour thème «musique et cerveau», quels en sont justement les rapports?
Dr Ounnoughène: L'audition et la cénesthésie sont les premiers sens à se développer chez l'homme et déterminent une partie de notre appréhension au monde qui nous entoure. En fait, nous ne pouvons fermer nos oreilles comme on le ferait pour nos yeux lors d'une agression de nos sens.
Que nous écoutons de la musique, que nous percevons les sons ou que nous ingurgitons juste des suites tonales, tout cela laissera des traces qui vont sédimenter dans les centres mnésiques du cerveau. Ce langage musical influencera nos comportements. Rosolato disait «la musique est la métaphore des pulsions». Dès lors que notre état psychique se trouve disposé à écouter telle ou telle musique à un moment donné, cela signifie que notre état d'âme du moment correspond au même tempérament véhiculé par cette même musique qui s'intègre en nous. Elle étreint notre coeur et nous remplit d'une sérénité toute particulière. Le chef d'orchestre de l'émotion musicale s'appelle le système limbique. Un ensemble de noyaux et de parcelles cérébrales interconnectés, entre eux, qui donnera une tonalité affective à l'émotion suscitée par l'écoute d'une musique et cela en fonction du stock mnésique et du vécu de la personne. En conclusion, l'organisme secrétera les hormones du bien-être qui sont dites endorphines.
Vous parlez de catharsis, terme usité en psychanalyse. Qu'en est-il pour la
musique?
Le corps humain est très complexe. C'est une véritable horloge biologique qui ressemble au Janus de la mythologie grecque. Son équilibre passe par une harmonie entre ses instances psychiques et son soma.
En musicothérapie, il y a deux façons de procéder. Primo, on peut établir un contact ou un pont entre le thérapeute et la personne repliée sur elle-même. C'est à travers la musique que ce contact se fera à l'exemple de l'enfant autiste.
Secundo, on peut également procéder d'une façon passive, c'est-à-dire, en faisant écouter une bande son à un patient. Ce dernier fera jaillir ses dysfonctionnements émotifs et ses souvenirs. Le thérapeute l'aidera à la structuration et la gestion de ses émotions. La musique provoquera ainsi une catharsis ou des moments libératoires de la souffrance.
Le langage musical peut-il être compris par tout le monde?
Ibn Khaldoun affirmait que les arts ne se perfectionnent qu'en fonction du raffinement et de l'ampleur atteints par la civilisation urbaine. «Aussi longtemps que la civilisation n'est pas réalisée et que la cité ne s'est pas organisée en tant que telle, les hommes se préoccuperont exclusivement de ce qui est nécessaire pour vivre.» On dit d'ailleurs que la musique nourrit l'esprit, aiguise nos sens et que la culture, d'une façon générale, est un antidote à la violence.
En fait, le plaisir esthétique ressenti à l'écoute d'une musique dépend de plusieurs paramètres. On ne décode pas tout de la même façon. Il y a d'abord les goûts de l'auditeur, son vécu, le contexte socioculturel, l'éducation et sa culture musicale.
On peut bien se figer à l'audition d'un acheouiq aérien et rester indifférent à la nouba raml el maya... L'écoute musicale attentive, acoustique et variée est recommandée. Une oreille bien entraînée est une oreille bien éduquée!


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