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Requiem de la gauche française
LE COMBAT DE MONTEBOURG CONTRE LE «SOCIAL-LIBERALISME»
Publié dans L'Expression le 28 - 08 - 2014

Il dénonce la «mondialisation» et ses conséquences sociales et écologiques dramatiques
«Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne» Jean-Pierre Chevènement (ministre deux fois démissionnaire)
La scène politique française a connu ces derniers jours une brusque poussée de fièvre avec les derniers propos d'Arnaud Montebourg, ministre français de l'Economie. Propos en forme de dur réquisitoire d'une gauche qui se veut résolument contre le social-libéralisme et son cortège d'avanies pour les travailleurs.
La situation financière de la France: une réelle préoccupation
A force de déficit et d'une balance commerciale négative, la France pour maintenir son train de vie, s'endettait de 4640 euros de plus chaque seconde, soit 12 milliards de plus tous les mois en 2013, et près de 174 milliards par an. Le déficit budgétaire de 2012 a été de 87,2 milliards d'euros. Fin mars 2014, la dette de l'Etat au sens de Maastricht inclut celle de l'Etat central (1.577,3 milliards), celles des administrations de sécurité sociale (216,3 milliards), des administrations publiques locales (180,2 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (12,2 milliards) soit 1885 milliards d'euros. La dette publique de la France a dépassé les 2000 milliards d'euros soit 90% du PIB. Chaque Français qui naît trouve une dette de plus de 25.000 euros. Ajoutons enfin, que ce que rapporte l'impôt payé par les Français est offert chaque année en service de la dette aux requins de la finance.
Pourtant, les agences de notation sont clémentes vis-à-vis de la France. Mieux les taux d'intérêt sur la dette française n'ont jamais été aussi bas. Le taux des Obligations à dix ans se rapproche de 1,25% lundi 25 août alors qu'il était encore de 2,5% fin 2013. La faible inflation et la politique de taux bas de la BCE expliquent cette baisse historique. La dette française ne rapporte presque plus rien à leurs détenteurs. Ceci s'explique par la politique ultra-accommodante de la Banque centrale européenne qui multiplie depuis un an les mesures en faveur du crédit. La France continue cependant à s'endetter à bas taux d'intérêt. C'est aussi le cas de l'Italie et des autres pays tels que l'Espagne et la Grèce, mais avec ces pays les taux d'intérêt sont plus importants. Ce train de vie est insupportable par une économie française avec un taux de croissance de 0% depuis plusieurs années. Un chômage en hausse, une compétitivité en berne et un gouvernement au plus bas dans les sondages du fait que les promesses faites par le président Hollande tardent à se concrétiser.
Dans cette atmosphère délétère qui touche à des degrés divers toute l'Europe. Arnaud Montebourg pourtant titulaire du portefeuille prestigieux de l'économie, rue dans les brancards, et à tort disent ses détracteurs l'accusant de chercher la lumière, ou à raison, comme il se plaît à se défendre et à défendre un patriotisme économique à contresens du consensus ambiant, notamment prôné par l'orthodoxie budgétaire des critères de Maastricht qui veut que le déficit ne doit pas dépasser les 3% du PIB. Seuil que la France ne peut atteindre ce qui la contraint chaque année de demander l'indulgence de Bruxelles et de Berlin qui détient en fait la réalité du pouvoir. Avec un déficit annuel de 4,1% du PIB en 2013. La Commission européenne a donné à la France un autre délai de deux ans pour réduire son déficit à 3%.
C'est justement ce pouvoir que Montebourg veut combattre. Comme il le dit, il n'a jamais cessé d'énoncer ses convictions en Conseil des ministres. C'est d'ailleurs cette absence de débat de fond et un esprit godillot qui a fait réagir une autre ministre Aurélie Filipetti qui elle aussi s'est insurgée dans sa lettre de démission contre cette chape de plomb: «En déplorant les choix du couple exécutif: «Aujourd'hui, vous avez choisi de clore ce débat pourtant attendu par nos militants et nos électeurs, par beaucoup de nos parlementaires et par les Français.» Il y a un devoir de solidarité mais aussi un devoir de responsabilité vis-à-vis de ceux qui nous ont fait ce que nous sommes.»
Montebourg électron libre ou visionnaire
Rien ne prédestinait ce normand avec des racines algériennes- Arnaud Montebourg est en effet, le fils de Michel Montebourg, et de Leïla Ould Cadi, universitaire, née à Oran en 1939, professeur d'espagnol issue, par son père, d'une famille de walis d'Algérie à devenir un brillant tribun qui porte beau. Le 20 novembre 2010, il déclare être candidat aux primaires socialistes pour l'investiture à l'élection présidentielle de 2012. Arnaud Montebourg a esquissé son programme dans son livre Des Idées et des Rêves. Il plaide notamment pour un «capitalisme coopératif». Au printemps 2011, il publie un essai Votez pour la démondialisation!, qui développe ses propositions portant sur la démondialisation. Arnaud Montebourg, après avoir présenté les effets néfastes de la mondialisation et de ses causes, appelle à une conversion écologique et sociale du système productif et à une révolution industrielle verte. Il propose aussi le «démantèlement des agences de notation privées».
Arnaud Montebourg prône la «mise en place d'un nouveau système d'échange fondé sur des règles universelles de protection de l'environnement et de respect de standards sociaux et sanitaires». Il dénonce la «mondialisation» et ses conséquences sociales et écologiques dramatiques: «[elle] a fabriqué des chômeurs au Nord et augmenté le nombre de quasi-esclaves au Sud, détruit les ressources naturelles partout, donné le pouvoir aux financiers et retiré aux peuples les moyens qu'ils avaient conquis de s'autodéterminer.» Selon lui, en fin de compte, «le monde a fait fausse route, la mondialisation est devenue sa déroute». Contre le capitalisme mondialisé, il préconise une politique protectionniste et défend l'idée d'un Etat fort, contrôlant la finance, capable de prendre des «mesures draconiennes et sévères vis-à-vis du système financier et bancaire». Sur cette même ligne, il se présente comme défenseur du «made in France», thème qu'il choisit pour son livre La bataille du made in France. Il décrit plus tard cet enjeu comme étant une «cause nationale».(1)
Les vertus prônées par Montebourg
Il est vrai que Montebourg ne laisse pas indifférent. Les Américains le nomment «Charles de Gaulle de gauche». Il est vrai aussi qu'il croit aux vertus du patriotisme économique. D'ailleurs, tout son parcours est fait de rupture. Ses combats? taper du poing contre la ligne gouvernementale? Dans une interview au Monde, il dénonce la «réduction dogmatique des déficits» et rappelle qu'»il y a toujours une alternative». Il s'était déjà fortement démarqué, en juillet, pour avoir réclamé, que les économies réalisées par le gouvernement se traduisent par davantage de baisses d'impôts pour les ménages.
«Dans cette révolution industrielle que nous préparons, l'homme ou la femme politique est un explorateur et un entrepreneur, il ne peut pas être un conservateur. Il cultive l'audace, aime les idées nouvelles et assume les risques. L'aventure du Redressement productif, c'est tout cela à la fois, un alliage entre l'autorité et l'audace. Elle ne peut réussir qu'en s'appuyant sur la société toute entière, sa mobilisation créative permanente. C'est ainsi, avec tous, avec cette force qui est la nôtre, que nous reconstruirons la France.» (2)
Mieux encore, le ministre de l'Economie, présenté comme «enjoué et pugnace», plaide pour un changement de cap et met en garde contre la menace de récession qui pèse sur le continent européen. Dans son viseur, la «réduction dogmatique des déficits», qui nous conduit à l'austérité et à la montée continue du chômage» doit «passer au second plan», estime-t-il. Sur les 50 milliards d'économies que le gouvernement s'est engagé à réaliser en trois ans, Arnaud Montebourg défend la règle des «trois tiers», qu'il expose ainsi: Un premier tiers de ces économies doit servir à réduire le déficit, car nous sommes attachés au sérieux budgétaire. Un deuxième tiers est déjà affecté au soutien des entreprises, qu'il est nécessaire de soutenir. Enfin, le dernier tiers doit être consacré aux ménages pour stimuler leur pouvoir d'achat et la croissance».(3)
Les bombes à retardement du quinquennat
Françoise Fressoz du journal Le Monde résume assez bien la situation en écrivant de bombes à retardement du quinquennat: «La crise gouvernementale qui s'est ouverte ce lundi 25 août (...) frappe par sa rapidité et sa violence. C'est une crise structurelle, une crise grave (...) C'est une crise qui démontre la faiblesse de la gauche, son amateurisme, son impréparation face à la crise, son incapacité à la surmonter collectivement. Une gauche du chacun pour soi, une gauche du sauve-qui-peut. (...) L'absence de croissance a servi de détonateur. Deux années de quasi-stagnation économique, de chômage de masse et de poussée lepéniste fournissent à Arnaud Montebourg des arguments de poids pour renouveler la charge contre «le dogme de l'orthodoxie budgétaire». (...) Mais la politique de l'offre à laquelle a fini par se rallier le président de la République reste un gros mot pour une partie de la gauche. Elle fait figure d'épouvantail, elle s'apparente à une forme de trahison, car elle suppose une politique d'aide massive aux entreprises totalement contraire à tout ce qui avait été dit pendant la campagne. (...) Là-dessus se greffe un autre débat, profond, récurrent, la querelle européenne (...) Pour toute une partie de la gauche qui a voté pour lui en 2012, le soutien était subordonné à sa capacité à faire «plier» l'Allemagne, comme si le voisin allemand, en bien meilleure santé, était responsable de tous les maux français. Cette victoire était évidemment illusoire car d'année en année, le différentiel se creuse entre les deux pays, rendant la France un peu plus faible et l'Allemagne un peu plus méfiante»(4).
De ce fait, Arnaud Montebourg estime, peut être naïvement qu'il faut «hausser le ton» vis-à-vis de l'Allemagne dans un contexte où la France ne peut «plus (se) laisser faire». Les déclarations d'Arnaud Montebourg interviennent après la fin de non-recevoir infligée par Berlin à l'appel du président en faveur d'une politique allemande plus favorable à la croissance.
Que faut-il faire alors pour arriver à une croissance à visage humain?
Arnaud Montebourg a souvent parlé de démondialisation d'écologie. Justement dans son ouvrage, Serge Latouche tente de donner des réponses avec comme ligne d'horizon une société d'abondance frugale. «Il convoquera pour étayer son plaidoyer ce qu'il appelle des objecteurs de croissance. Seul projet politique capable de redonner sens à la gauche, la décroissance se fonde sur la critique radicale du libéralisme économique et renoue avec l'inspiration originelle du socialisme. «Même si nos regrets sont directement proportionnels aux excès du progrès», on ne reviendra pas en arrière pour autant car il s'agit tout simplement de cesser d'aspirer à une croissance illimitée du PIB». (5)
«Baudrillard avait déjà tout compris lorsqu'il expliquait: «La croissance produit des biens et des besoins mais elle ne les produit pas au même rythme. Il en résulte une paupérisation psychologique, un état d'insatisfaction généralisée qui définit la société de croissance comme le contraire d'une société d'abondance.» Et la conclusion suivante s'impose déjà à nous pour peu que l'on y réfléchisse de très près: «La véritable pauvreté réside dans la perte de l'autonomie et la toxicodépendance au consumérisme. Aussi, être dépendants signifie être pauvres ou misérables; en revanche, être indépendants c'est accepter de ne pas s'enrichir.» (5)
«Avec la décroissance, nous sommes en présence de quatre facteurs: 1 - Une baisse de la productivité théorique globale: rejet des techniques polluantes, de l'usage abusif des énergies fossiles et des équipements énergivores. 2 - La relocalisation des activités et l'arrêt de l'exploitation du Sud. 3 - La réorientation des emplois vers des secteurs d'activité écologiques. 4 - Changement de mode de vie par la suppression des besoins inutiles et superfétatoires.» (5)
L'auteur insiste sur la nécessaire démocratie: «Castoriadis écrit-il, quant à lui, réalise très tôt «qu'il nous faut une véritable démocratie instaurant des processus de réflexion et de délibération les plus larges possible; une démocratie disposant d'une véritable information lui permettant d'exercer un jugement sûr car il est illusoire de penser que l'on peut sortir du productivisme sans restaurer la démocratie, et plus encore lorsque l'on sait que tous les débats autour du nucléaire, des OGM et des nanotechnologies sont truqués et les référendums refusés.»(5)
«C'est sûr: un projet politique démocratique radical est indissociable d'un projet écologique basé sur la décroissance car un tel projet se heurtera fatalement des intérêts privés colossaux. Pour cette raison, le projet «décroissance» s'inscrit inévitablement dans celui d'une émancipation de l'humanité et de la réalisation d'une société autonome par une maîtrise rationnelle non pas de la nature par l'économie et la technique mais de nos besoins par une redéfinition de ce qui doit être produit, comment, où et à quelle fin.» (5)
L'auteur s'interroge enfin, sur la mise en oeuvre de cette vision: «La question est de savoir si cette stabilisation sera imposée par les événements, par des politiques autoritaires, par des méthodes fondées sur la coercition, voire sur la barbarie: avortement obligatoire, infanticide, criminalisation de l'immigration, personnes âgées considérées comme un poids insoutenable, retour de la peine de mort pour éviter une population carcérale trop importante... etc Persévérer dans le mythe de la croissance comme aujourd'hui, c'est-à-dire dans le maintien d'une société de croissance à la recherche d'une croissance disparue, c'est se condamner à l'austérité imposée, et par voie de conséquence, à la combinaison la plus injuste du gaspillage dans la pénurie: nous sommes déjà dans une inégalité scandaleuse puisque moins de 20% de la population consomment 86% des ressources de la planète. (...).»(5)
Cette approche ne peut que recevoir l'adhésion du plus grand nombre et il est hors de doute que la thérapie Valls sera à terme, désastreuse. Pour rappel, l'élection présidentielle de 2012 s'est déroulée sur un malentendu: les Français n'ont pas voté pour Hollande mais contre Sarkozy. Les promesses non tenues de Hollande pour qui à l'époque la finance était son seul adversaire, appartiennent au passé. Après le coup d'éclat de Montebourg, Valls a demandé et obtenu de François Hollande la tête de Montebourg. Il continue sur son cap social libéral se pliant au patronat dont il espère qu'il créera enfin de l'emploi. Il fait nommer ministre des Finances Emmanuel Macron un chantre du néolibéralisme bien vu par le patronat pour qui: «Emmanuel Macron connaît le patronat, il connaît la finance, il connaît la mondialisation...» Peu importe qu'il ne connaisse pas les citoyens français lambda, ils ne comptent pas dans l'équation. La bataille de Montebourg, c'est celle de tous ceux qui croient qu'il y a une autre alternative respectueuse des hommes de la nature avec laquelle l'équilibre ne doit jamais être rompu.
1. Arnaud Montebourg: Encyclopédie Wikipédia
2.Discours d'Arnaud Montebourg prononcé lors de la fête de la rose de Frangy 19 août 2012
3.Montebourg: «Il y a toujours une alternative» Le Nouvel Observateur 23-08-2014
4.http://fressoz.blog.lemonde.fr/2014/08/25/les-bombes-a-retardement-du-quinquennat/
5.http://www.oulala.info/2014/08 /vers-une-societe-dabondance-frugale/#sthash.yrTFQNfe.dpuf


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