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L'Ugta en solo
GESTION DU FONDS NATIONAL DE PEREQUATION DES OEUVRES SOCIALES
Publié dans L'Expression le 06 - 07 - 2004

Son conseil d'administration est exclusivement contrôlé par la centrale syndicale.
Considérée - «à tort», commentent beaucoup de syndicalistes- comme étant le syndicat le plus représentatif, l'Union générale des travailleurs algériens (l'Ugta) a fait main basse sur tous les postes de souveraineté qui s'octroient par décret. C'est le cas notamment de la gestion du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales. Son conseil d'administration est exclusivement contrôlé par la centrale syndicale, à la faveur du décret exécutif n°96-75 promulgué le 3 février 1996 complétant l'article de loi 83-16 datant de 2 juillet 1983, les consacrant «seuls syndicalistes représentatifs». Ce faisant, les autres syndicats se sont vus, à leur corps défendant, éliminés de cette structure bien qu'ils représentent plus de 30% des travailleurs dans leurs secteurs. Pour certaines sources très au fait des «secrets» de ce fonds, l'élimination de toute voix discordante relève d'une stratégie bien ficelée et parfaitement calculée. On parle surtout de mauvaise gestion et d'obstacles bureaucratiques. La chaîne de commande qui s'étend de l'Ugta au ministère du Travail en passant par le patronat, n'est pas accompagnée, selon nos sources, de transparence dans son fonctionnement. On déplore, à cet effet, l'inexistence de tout bilan pouvant éclairer l'opinion publique sur les résultats obtenus à différents niveaux. Et c'est dans ce désert communicationnel qu'ont mûri les spéculations les plus alarmistes allant de la gérance unilatérale jusqu'à l'évaporation des sommes ahurissantes sans qu'il y ait des réalisations concrètes. La polémique est toujours ouverte. Donc, en dehors de l'espace de l'Ugta, toute action syndicale est roulée dans la farine au mépris des lois de la République qui garantissent le pluralisme syndical. Aucune explication logique ne saurait justifier la marginalisation actuelle.
En réagissant à cet état de fait, les syndicats qui ont défrayé la chronique ces dernières années, à l'image des Cnapest, Snapap, CLA, Cnes et Snpsp, ont souligné du même trait d'analyse «l'incapacité du gouvernement à s'adapter aux évolutions que connaît le monde syndical en particulier et le monde du travail en général». Un débat très passionné qui revient à chaque fois que les pouvoirs publics brandissent l'argument de «syndicat non représentatif». Apparemment, l'émergence de syndicats pouvant faire de l'ombre à l'Ugta, dont des milliers de travailleurs, qu'on se le dise clairement, ne s'y reconnaissant pas, dérange bien du monde. Car, selon la tradition consacrée, le mouvement syndical ne devant aucunement dépasser les confins du «tolérable»; c'est-à-dire ne pas pousser l'audace jusqu'à provoquer une hémorragie sociale.
D'où et l'on ne s'en étonne pas des syndicats comme le Cnapest ou le Snpsp stoppés net dans leur quête de statut reconnu par le gouvernement. L'implication de l'Assemblée populaire nationale (APN) a été subrepticement étouffée dans l'oeuf à la suite du carrousel d'évènements d'une autre nature.
Autant dire que l'Ugta est le masque sous lequel se cache l'Exécutif en donnant l'illusion de s'accommoder d'une participation syndicale qui, réellement, ne traduit pas toutes les attentes du monde du travail.


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