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Le business de l'Aïd El Adha
EGORGEMENT ET DEPEÇAGE DU MOUTON
Publié dans L'Expression le 06 - 10 - 2014

Avant, les gens s'entraidaient pour égorger leurs moutons et même pour les dépecer. Maintenant à l'ère de la rapidité, ils n'ont pas le temps de le faire
Les «égorgeurs» de mouton qui ont fait leur beurre durant la matinée, ont laissé le reste de cette fête religieuse aux bouchers pour faire de bonnes affaires...
L'Aïd El Adha est l'occasion de faire de bonnes affaires et pas seulement pour les éleveurs de moutons! Les bouchers font partie de ces chanceux, même si leur activité est freinée au moins pendant une semaine par la consommation du mouton de l'Aïd. Mais ces dernières années, ils ont trouvé le moyen de pallier ce manque à gagner! Le jour de l'Aïd, tout simplement, ils vous découpent votre mouton monnayant une somme d'argent. Très rentable, il n'y a pas de viande à vendre, mais seulement à couper. Cela pour des prix qui vont de 1000 à 2500 DA le mouton, si ce n'est plus. «Tout dépend du boucher, de l'endroit et surtout de la taille du mouton», rapporte un boucher de la capitale qui découpe plus d'une cinquantaine de moutons durant l'Aïd El Adha. «Je suis dans la moyenne. Certains de mes collègues en font plus», témoigne-t-il. «Il nous arrive même de renvoyer certains clients tellement on est débordés», atteste ce boucher. Il est vrai que ces dernières années, d'interminables queues se forment devant les boucheries qui ouvrent spécialement pour cela l'après-midi du premier jour de l'Aïd et le deuxième jour. Mouton sur les bras, ils attendent un par un leur tour. Mais comment expliquer cette tendance? «Avant, les gens s'entraidaient pour égorger leurs moutons et même pour les dépecer. Maintenant à l'ère de la rapidité, ils n'ont pas le temps de le faire. Ils préfèrent payer pour épargner ce qu'ils considèrent comme corvée, alors que jadis cela faisait partie du charme de cette fête», estime un autre boucher de la capitale. «En plus, ils préfèrent ne pas gâcher leur mouton qu'il ont payé rubis sur l'ongle. Ils évitent un massacre en le faisant dépecer par un professionnel qui leur découpe de bons morceaux», répond notre ami boucher. «Cette situation arrange très bien nos affaires. On peut fermer tranquillement le reste de la semaine. Car, au final, tout le monde est content», se réjouit-il.
Néanmoins, les bouchers ne sont pas les seuls à arrondir leurs fins de mois durant l'Aïd El Adha. Certains ont ainsi créé des... métiers de l'Aïd El Adha. Le plus connu de ces petits métiers est sans contexte «égorgeur» de mouton! Ne supportant pas la vue du sang, ou par peur de faire souffrir la bête...beaucoup sont ceux que l'acte du sacrifice rebute. Ajouté à cela la mutation qu'a connue la société algérienne ces dernières années, ce qui fait qu'il est devenu rare de trouver un grand oncle ou un bon voisin pour le sacrifice du mouton. Alors que celui-ci se faisait en communion avec la grande famille ou les voisins.
Désormais, c'est «chacun pour soi et Dieu pour tous». Même si on ne peut pas généraliser cette situation, elle crée tout de même des «listes d'attente» au niveau des abattoirs! Il faut aller donc s'inscrire à l'avance pour espérer que notre mouton passe au couteau. Dans le cas contraire, il est impératif d'avoir du piston pour que l'on vous file le numéro de téléphone d' un égorgeur de... mouton bien sûr, même si vous allez passer sous «son couteau» avec le prix qu'il vous donnera.
Entre 1000 et 2000 DA pour égorger et dépecer un mouton.
Il peut même vous proposer des services supplémentaires qui sont le nettoyage de la «douara» et le «bouzelouf».
Entre 500 et 1000 DA pour le premier et 1000 à 1500 DA pour le second. Ces prix sont en plus conditionnés par le fait de trouver son «Jack l'éventreur», chose pas du tout aisée vu que la demande dépasse largement l'offre. Qu'ils soient professionnels ou jeunes 'caméléons'' sans aucune expérience qui adoptent un métier spécifique à chaque événement, l'Aïd El Kebir est donc pour eux la fête des bonnes affaires...


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