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Le devoir de vérité une exigence nationale
MEMOIRE DE LA REVOLUTION ALGERIENNE
Publié dans L'Expression le 04 - 12 - 2014

«J'aime l'Histoire parce que ça me permet de corriger les erreurs et penser à l'avenir du pays» dira, Kheireddine D., un écolier de 13 ans.
Vérité contre mensonge. La génération post-indépendance doit relever le défi du développement national, au lieu de rester figée dans les erreurs historiques qui ne sont entre autres, que conséquence d'une révolution engagée contre le colonialisme français qui a régné pendant 132 ans.
Invité par l'association de jeunes Essalem, le jeune historien Lyès Naït Kaci, lui-même a été induit en erreur par des thèses colonialistes et obscures au point de faire face à des réactions sévères de la part de l'assistance qui n'a pas manqué de réagir sur certaines révélations qui ne travaillent en aucun cas, dans l'intérêt du pays. «L'Algérie est au-dessus de tous les révolutionnaires qui ont conduit le pays vers l'Indépendance nationale», a-t-il dit, hier, lors d'une conférence de presse qui n'a pas drainé foule au forum El Moudjahid.
Si les hommes n'ont pas droit de cité, leur engagement est honnête et le droit à l'erreur depuis Eve et Adam peut faire changer la donne, dans la mesure où ce sont les peuples et les hommes qui habitent la Terre?
Intervenant sur le thème «la Révolution algérienne et la préservation de la mémoire», Dr Naït Kaci, n'a pas convaincu du tout, lors de cette rencontre avec un public très réduit, à cause de la déformation de l'histoire de l'Algérie, depuis l'ère de la Numidie, jusqu'à la «trahison» de feu Abane Ramdane, architecte du Congrès de la Soummam, le 20 Août 1956 et autre feu Mohamed Boudiaf, qui a été assassiné en plein discours, un 29 juin 1992 à la Maison de la culture à Annaba.
Loin de toute idée de noircir ou diminuer les valeurs de son intervention, mais le devoir de vérité est exigé de tout conférencier, professeur en histoire, afin d'éviter d'être victime de manipulations partisanes sous toutes leurs formes. «On apprend l'histoire de nos pères et grands-pères d'abord, avant d'écouter et croire aux discours des autres», lancera un fils de chahid, qui a réagi à certaines informations qui réduisent les valeurs des acteurs de la révolution algérienne, même si elles ne sont que des témoignages colportés. «Le colonel Mohammed Oulhadj, a regagné l'esprit nationaliste en raison de son acceptation du pouvoir de Ben Bella à l'époque», a-t-il dit, tout en reprenant le témoignage d'une personne aux frontières de l'Ouest du pays à l'époque 1963. L'erreur est humaine, certes, mais, la correction et l'autocritique font partie de la personnalité de tout être humain, surtout pour les gens de notoriété publique.
Par ailleurs, ce jeune conférencier n'a pas manqué de se corriger une fois qu'il prit conscience, que les jeunes ne sont pas «des boîtes d'enregistrement», mais, des gens conscients et responsables de leurs actes vis-à-vis du développement et de l'intérêt du pays.
Cette jeunesse, entièrement mobilisée contre la déviation politique, économique et sociale qui ne cesse d'interpeller les hauts responsables de l'Etat, afin de prendre conscience de la réalité, n'est pas à condamner, mais à saluer pour son engagement pacifique qui s'exprime quotidiennement.
Kheireddine Djehiche, 13 ans, 2e année moyenne, qui s'intéresse à l'histoire de son pays, dira: «J'aime la matière Histoire, parce que ça me donne des idées, afin d'éviter les erreurs qui ont été commises par d'autres dans le passé et de penser à l'avenir du pays sur des bases solides», dira en guise de témoignage, ce jeune écolier très conscient de l'importance de l'histoire du pays dans toutes ses dimensions. La génération du 1er Novembre 1954, a libéré le pays du joug du colonialisme. Aux générations post-indépendance de relever le défi du développement national. «A chaque génération son temps et sa lutte», dit l'adage algérien.


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