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«Les travaux de la commission ad hoc sont stériles»
SOS DISPARUS REVIENT À LA CHARGE
Publié dans L'Expression le 14 - 08 - 2004

La question des disparus continue d'occuper le devant de la scène.
C'est à partir de la capitale hexagonale, cette fois-ci, que ce même dossier est de nouveau dans le collimateur. De Paris donc, où se trouve le siège du collectif des familles des disparus en Algérie, celui-ci a rendu public un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction.
Ce collectif, à l'instar de l'Association nationale des familles des disparus (Anfd basée en Algérie) remet en cause la démarche entreprise par Me Farouk Ksentini quant au règlement de la question des disparus dans le cadre de la commission ad hoc.
«Les prétendus travaux de cette commission ad hoc (que préside Me Ksentini) stériles en réalité, ne se matérialisent que par des convocations où les familles devront répondre uniquement à des propositions d'indemnisation», ont mentionné les rédacteurs du communiqué en question.
Ainsi, l'initiative de Me Farouk Ksentini, à savoir la convocation des familles des disparus, dès le début du mois en cours, au siège de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme à Alger, ne semble pas plaire aux yeux des membres dudit collectif. «Cette commission (la commission ad hoc, Ndlr) n'est pas sans savoir que les familles des disparus vivent dans une précarité extrême et qu'elles n'ont en aucun cas les moyens de financer les frais de transport pour se présenter aux convocations dans la capitale algérienne», ont-ils ajouté dans leur communiqué. Le collectif des familles des disparus en Algérie qui, rappelons-le, est basé en France, se dit inquiet de la suite à donner aux dossiers des familles des disparus, dans le cas où elles ne seraient pas en mesure de se présenter devant la commission ad hoc. Une inquiétude que les membres de ce même collectif placent sous le sceau de la légitimité d'autant plus, arguent-ils «qu'il n'y a pas de réelle volonté politique au règlement des dossiers des disparus et qu'il s'agit encore et toujours d'user d'artifices pour fermer le dossier».
Cependant, l'Anfd, qui réclame «une prise en charge par l'Etat des familles, par le biais de l'octroi de pensions aux mères, épouses et enfants des personnes disparues (...) sans que cette prise en charge prenne une autre dimension», c'est-à-dire, dénuée de tout calcul politique.
Cette revendication, est-il important de le souligner, a eu un écho favorable auprès de la commission ad hoc que préside, Me Ksentini. Celui-ci, pour preuve, a déjà déclaré que «les aides sociales sont non seulement dénuées de calculs politiques, mais elles constituent, au contraire, un moyen pour atténuer, un tant soit peu, l'ampleur de la misère sociale de la majeure partie des familles des disparus».
Dès lors, il convient de conclure que les membres du collectif des familles des disparus en Algérie sont soit dépassés par l'évolution que connaît le traitement de ce dossier, soit, leur communiqué obéit à la volonté de pérenniser la polémique autour d'une question aussi sensible.


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