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Des questions
APRÈS L'EXPLOSION DE LA PARFUMERIE DE BELCOURT
Publié dans L'Expression le 19 - 08 - 2004

Il est à se demander comment une usine de fabrication de cosmétiques, quelle que soit sa dimension, ne soit pas dotée d'une issue de secours.
Vingt-quatre heures après l'explosion qui s'est produite dans l'entreprise de produits cosmétiques, sise au 14 rue Mohamed Yousfi, et ayant coûté la vie à deux employées, les traces de l'incendie restent encore visibles. Les murs du bâtiment mitoyen à la désormais ex-entreprise sont couverts de suie. L'usine appartenant à la famille Ouareth est un amas de décombres, il ne reste que des semblants de piliers exposés à des rafales de vent.
Derrière le grand portail vert, une équipe de la Protection civile est à pied d'oeuvre depuis la matinée. L'accès nous a été interdit, pour, selon une voix qui nous répond de l'intérieur, «laisser la Protection civile faire son travail convenablement et dans les meilleures conditions». Ce qui empêche d'avoir un peu plus de détails sur les circonstances de l'incendie et les deux victimes qui y ont succombé. Le propriétaire de l'usine était aux abonnés absents.
Du coté de la Protection civile de la wilaya d'Alger, hormis la confirmation du décès des deux employées à moitié carbonisées et dont l'âge ne dépassait pas les 35 ans, on nous apprend rien de nouveau. Le même écho se fait entendre du côté de la police judiciaire. Ici on nous a déclaré que «seule l'enquête pourra éclairer les choses, et sur les circonstances de cette catastrophe industrielle et sur le décès des deux ouvrières».
Du côté des riverains, on déplore beaucoup plus le retard mis par l'unité de la Protection civile pour arriver sur les lieux de la catastrophe et éteindre l'incendie qui s'est aggravé du fait des rafales de vent qui ont été relativement fortes.
«N'était l'intervention des habitants, alertés par les cris provenant de l'intérieur ainsi que les exposions répétitives qui y provenaient, personne ne serait au courant de cet accident grave», nous confie un habitant demeurant en face de l'entreprise en ruine.
Notre interlocuteur nous a fait savoir que «les premiers citoyens ont procédé tout d'abord au sauvetage des cinq femmes employées dans cette usine, quant aux deux autres, elles étaient coincées dans l'entrepôt où était déposée la marchandise composée essentiellement de barils contenant de l'alcool ainsi que des bouteilles de gaz butane».
En outre, ce n'est qu'après l'évacuation des cinq employées que les sauveteurs ont été mis au courant des deux autres ouvrières qui sont à l'intérieur de la fabrique. «Des cris se sont d'ailleurs fait entendre pendant quelques minutes, mais hélas! personne n'a pu accéder à l'entrepôt car l'incendie a déjà pris de l'ampleur. Il était impossible de leur porter secours...», nous raconte avec amertume un habitant du quartier ayant participé à l'opération de sauvetage.
Toujours selon les témoignages que nous avons pu recueillir auprès des riverains, avant l'arrivée de la Protection civile, on a procédé à l'évacuation d'une dizaine de bouteilles de gaz «sans quoi le quartier entier serait parti en fumée, et Dieu seul sait les dégâts qu'aurait engendré l'explosion d'une dizaine de bouteilles de gaz!» Par ailleurs, il est à se demander comment une usine de fabrication de cosmétiques, quelle que soit sa dimension, ne soit pas dotée d'une issue de secours!
Aussi, la construction d'une usine de fabrication de produits chimiques au coeur même d'un quartier populaire est contraire aux normes internationales qui indiquent que ce genre d'usine doit être érigé dans une zone industrielle ou à la périphérie. De toute façon, seule l'enquête diligentée par la police scientifique peut nous éclairer sur les circonstances de cet accident industriel.


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