Enlevé la fin du mois de septembre 2014, puis décapité après un ultimatum de 48 heures, le corps du ressortissant français, Hervé Gourdel, sera transféré au cours de ces 24 heures vers son pays d'origine confient des sources proches du dossier. La victime avait été enlevée par un groupe terroriste qui se prétendait être une branche de l'organisation terroriste l'Etat islamique, plus connu sous le nom de Daesh, qui a été complètement décimé par les forces de l'Armée nationale populaire qui, en un temps record ont réussi à identifier la composante de ce groupuscule pour être anéantie suite à une opération précise basée sur l'exploitation du renseignement. Le transfert de la victime intervient une douzaine de jours après sa découverte dans une région de la Kabylie dont les images ont été retransmises par la télévision publique. Les mêmes sources ajoutent que deux médecins légistes français et la soeur même de la victime alpiniste de haute montagne, enlevé le 21 septembre au coeur du massif du Djurdjura où il était allé faire des randonnées, se sont rendus en Algérie pour authentifier son identification, après les analyses ADN qui confirment que le corps exhumé en Kabylie était bien celui d'Hervé Gourdel. A cet effet, les tests génétiques pratiqués ont été comparés à l'ADN de la soeur de la victime. Pour le transfert du corps d'Hervé Gourdel vers la France, un acte de décès mentionnant la date de sa mort, a été délivré. La victime était âgée de 55 ans, un habitué de l'Algérie et guide de haute montagne. Le 21 septembre, Hervé Gourdel avait été kidnappé par le groupe terroriste dissident d'Al Qaîda au Maghreb islamique ayant fait allégeance à l'organisation terroriste Daesh sous le nom Djund Al Khilafa. 48 heures après son enlèvement. Il sera exécuté par ses ravisseurs en signe de représailles contre la France pour son engagement aux côtés des Etats-Unis dans les frappes contre le groupe terroriste Etat islamique en Irak et en Syrie. La victime était venue faire du trekking dans le massif du Djurdjura et sera pris par des criminels au sommet de Lala Khedidja. L'ANP après ce drame déclenche une vaste opération sur la trace des assaillants, avec la mobilisation de 3000 soldats. Le groupe qui cherchait des échos médiatiques sera pris au piège et ses éléments tomberont l'un après l'autre. Il s'agit également de celui qui se prétendait émir de ce groupe, Abdel Malek El Gouri. Le corps de Gourdel a été retrouvé le 15 janvier, dans une forêt de chênes et d'oliviers tout près du village Takheldjit, non loin du lieu où il avait été enlevé.
