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L'Algérie face au défi (3e partie & fin)
EVANGELISATION DU MONDE
Publié dans L'Expression le 31 - 08 - 2004

«Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni farsi, ni musulman. Je ne suis ni d´Orient ni d´Occident. Ma place est ce qui est sans place.
Ma trace est ce qui est sans trace [....] J´ai écarté la dualité. J´ai vu que les deux mondes ne font qu´un. Je cherche l´Un, je connais l´Un, je vois l´Un, j´invoque l´Un. Il est le Principe, Il est la Fin. Il est l´Extérieur, Il est l´Intérieur». (Djallal Eddine Erroumi)
L´homme le plus puissant du monde est tout simplement un fidèle d´une curieuse Eglise, protestante, expansionniste, millénariste et apocalyptique. George Bush est un Born Again Christian, littéralement un chrétien né une deuxième fois. Les Born Again Christians sont l´un des mouvements qui composent les très dynamiques et très prospères Evangelical Churches of Jesus Christ, dont les adeptes sont appelés «évangéliques». La doctrine évangélique, dont la terre d´élection reste l´Amérique, est aujourd´hui le courant religieux qui progresse le plus dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale, au détriment de l´Eglise catholique, des Eglises protestantes historiques (baptistes, méthodistes) et même de l´Islam. Les chiffres décrivant cet essor colossal donnent le tournis: de 4 millions en 1940 - sur un total de 560 millions de chrétiens - les évangéliques sont aujourd´hui 500 millions, néopentecôtistes et charismatiques confondus, sur 2 milliards de chrétiens, soit un sur quatre! On estime que 52.000 conversions se produisent par jour. Déjà, il existe 14.000 dénominations évangéliques, comprenant 1 million d´églises qu´animent 1 million de pasteurs à plein temps. Ainsi le courant évangélique, qui englobe déjà 70 millions d´Américains, soit un citoyen sur quatre, s´exporte aussi facilement que le fast-food, le Coca ou le rap, et s´enracine partout, de l´Amérique latine au Japon en passant par l´Afrique, l´Europe, la Russie, l´Inde, la Chine... Il s´enhardit même à investir avec force l´univers islamique, ultime zone de mission.(29).
Qu´en est-il de l´évangélisation du Maghreb?
Le Maghreb n´échappe pas non plus au zèle évangélique. Environ 150 missionnaires «travaillent» au Maroc, selon un responsable de l´archevêché catholique de Rabat. En Algérie, le mouvement est encore plus visible: des Eglises néoprotestantes ont déjà pignon sur rue. Des pasteurs étrangers, français, égyptiens ou jordaniens se rendent souvent en visite pastorale, surtout en Grande-Kabylie. Leur objectif? «Liquider l´islam», si l´on en croit l´imposant dossier que leur consacre, mi-2002, le mensuel américain «Mother Jones». 3000 Born Again relevant de la Convention des Baptistes du Sud - l´unique Eglise à avoir béni l´invasion de l´Irak, contraignant l´ex-président Jimmy Carter à la quitter - s´apprêtent à partir évangéliser des musulmans chez eux, et assument de bonne grâce le risque d´y mourir en martyrs.(29). Cependant Saïd Azoug, converti protestant, dans un entretien au Soir d´Algérie du 23/08/ 2004 s´inscrit en faux. Pour lui, c´est une adhésion purement personnelle. Nous le laissons à ses certitudes. Par contre, nous sommes d´accord avec lui pour dire que l´évangélisation ne cible pas que la Kabylie mais pratiquement toutes les régions du pays. Sait-on par exemple, que les «évangélistes» travaillant au Niger ont traduit la Bible en tamachek pour les Touareg de la région, ceux d´Algérie sont naturellement compris dans cet ensemble.
Quand on sait ce que cela doit mobiliser comme moyens et intelligences, il est difficile de trouver un autre mot que celui de prosélytisme, ce qui est tout à fait naturel s´agissant d´une reconquête spirituelle à l´échelle du monde...
Indépendamment de la foi qui peut toucher de sa grâce chaque individu, il faut bien admettre que le terreau de l´évangélisation se trouve dans les pays du Sud en proie à la malvie matérielle, au désespoir et à l´errance identitaire. Susan Georges a montré que la mondialisation-laminoir ne peut réussir que s´il n´y a pas en face d´elle de résistance organisée. Il faut de ce fait, créer des diversions. L´identité semble être un thème fécond. Il est connu que ce qui détermine l´appartenance d´une personne à un groupe donné, c´est essentiellement l´influence d´autrui, l´influence des parents, des proches, des compatriotes, des coreligionnaires - qui cherchent à se l´approprier, et ceux d´en face qui cherchent à l´en exclure. L´identité n´est pas faite d´une juxtaposition d´appartenances autonomes, au contraire, c´est un seul dessein sur une peau tendue, qu´une seule appartenance soit marginalisée, c´est toute la personnalité qui souffre. Il faudrait amener les individus à pouvoir s´identifier étroitement à un sous-groupe ethnique, linguistique, racial ou religieux, au détriment d´une définition de soi qui passerait par l´appartenance à un pays, ou même à une classe sociale. Chaque individu devrait se sentir appartenir, avant tout, à un groupe étroitement défini. L´objectif est de renforcer la fragmentation identitaire, de souligner les différences entre les groupes et d´ériger des ghettos. Le moyen le plus rapide pour créer un repli identitaire est de créer un état d´esprit belliqueux entre des citoyens d´un même pays. Méditons alors sur la fragmentation identitaire dans cette Algérie du vingtième siècle et qui n´arrive à se déployer: «La politique identitaire» présente deux avantages notables. En premier lieu, en exacerbant toutes sortes de tensions à l´intérieur des communautés, elle crée les conditions qui donnent naissance aux conflits internes et aux guerres civiles. Même lorsque ces tensions ne vont pas jusqu´à la guerre ouverte, elles maintiennent les factions les plus en vue dans un état de belligérance, les unes vis-à-vis des autres, si bien que les véritables acteurs de la scène mondiale deviennent pratiquement invisibles pour ces mêmes factions. Susan Georges poursuit: «Au lieu de se demander ce qu´ils peuvent faire, il faut que les gens se préoccupent avant tout de ce qu´ils sont. La mondialisation économique et politique n´aura aucun mal à se poursuivre tant que les gens seront psychologiquement aveugles à ce qui se passe, et tant qu´il n´y aura pas une citoyenneté mondiale correspondante pour s´y opposer».(30).
En tant qu´Algériens qui avons servi de cobayes pour cette théorie depuis dix ans et à l´instar des pays du Sud, nous devons méditer sur nos réelles latitudes. Après la décennie rouge, voici venir la peste noire des guerres de religion Que nous reste-t-il alors? Puisque la mondialisation au lieu de nous conforter dans nos identités au contraire les exacerbe? Curieusement, on se reconnaît souvent, dans son appartenance la plus attaquée et la plus vulnérable. Lorsqu´on sent sa langue méprisée, sa religion bafouée, sa culture dévalorisée, on réagit naturellement, en affichant avec ostentation les signes de sa différence. On croit aussi à tort que le fait religieux peut être un palliatif à l´errance. Saâd Lounès y voit, en ce qui concerne l´évangélisation des Kabyles, l´attrait de l´Occident, ...de la carte de séjour par l´intermédiaire du mariage...
Il faut signaler qu´il existe d´autres comportements; ceux de la dissolution de la personnalité. L´individu fait alors, tout ce qui est en son possible pour ne pas être «débusqué», il se fond dans le décor. Il adopte sans conviction aucune la superstructure culturelle et même cultuelle de son totem , à savoir l´homme d´Occident, pensant de ce fait, échapper à sa condition originelle. Pas pour longtemps, car au détour d´un contrôle d´identité, même s´il européanise son nom, le délit de faciès le rattrape et le replace dans la case départ, celle de la quête d´une vaine identité, malgré, souvent, une conversion qui n´a rien à voir avec une croyance réelle.
Selon une dépêche de l´AP du 15 mai 2004, reprenant des universitaires algériens, «l´évangélisation gagnerait du terrain en Kabylie». Lors d´un colloque organisé à l´université des sciences islamiques Emir Abdelkader de Constantine, Amar Haouli a révélé «l´existence de 15 églises à Tizi Ouzou, fréquentées par 30% des habitants de cette région». Le début de médiatisation avortée de ces révélations rappelle en fait que le regain du christianisme en Afrique du Nord, notamment en Kabylie et au Maroc, date du début des années 1980, reste en grande partie clandestin et prêché dans des églises de fortune... Elle transparaît à travers les dernières sorties contradictoires du ministre des Affaires religieuses. Le ministre des Affaires religieuses déclare que «l´évangélisation n´est pas un danger», estimant que «chacun est libre de se convertir à la religion qu´il estime bonne pour lui. Nous ne sommes pas contre la liberté de culte»(31).
Selon Karima Dirèche-Slimani, agrégée d´histoire, Des musulmans qui se convertissent au christianisme dans le cadre de la colonisation française ont surtout fait l´objet de représentations excessives liées à la trahison et à l´infamie. Les convertis, quand ils sont a fortiori berbères, sont encore plus encombrants pour la mémoire collective, aussi bien française qu´algérienne. Car ils sont considérés comme la combinaison pesante de la politique d´assimilation coloniale et de l´idéologie du mythe berbère.(32).
Cette tourmente identitaire kabylo-chrétienne post-coloniale a été vécue, symbolisée et écrite par la famille Amrouche. Fadhma, la mère et ses deux enfants poètes Jean El Mouhoub et Marguerite Taos. Deux prénoms pour chacun, l´un chrétien, l´autre kabyle, symbole du déchirement, source du malaise qui n´a cessé de tarauder les Amrouche dans leur recherche et leur écriture mystiques.(33).
Le problème se pose dans les mêmes termes au Maroc. Le groupe istiqlalien à la Chambre des représentants a interpellé le ministre des Habous sur le phénomène de l´évangélisation du Maroc. En fait, le danger est bien réel. Pour Abdelhamid Aouad, président du groupe istiqlalien, il ne faut pas que les évangélistes exploitent la misère des gens pour propager la foi chrétienne au Maroc. Ils sont de plus en plus nombreux. Et leur zone de prédilection est incontestablement le monde islamique.
Dans une interview réalisée en novembre 2003 par un site Internet évangéliste, Abdellah, un jeune pasteur marocain soutenu par l´association suisse Aides aux Eglises martyres affirme que nous pouvons considérer qu´il y a actuellement 25 églises au Maroc avec des effectifs comprenant de dix à vingt-cinq membres (). Voilà qui résume l´action des évangélistes au Maroc. L´AEM (L´Association évangélique mondiale), est installée à Thoune en Suisse. Le pasteur Abdellah reçoit des sommes importantes d´argent. Chaque année, Abdellah organise divers cours et séminaires avec un budget de 20.000 euros. En plus de cette enveloppe, Abdellah prévoit pour l´année 2004 un budget de 30.000 euros pour la distribution de livres. En somme, l´AEM débloque annuellement 50.000 euros à Abdellah. Notre ami se retrouve avec un salaire mensuel de plus de 45.000 DH. C´est donc à coups de millions de DH que l´évangélisation s´opère au Maroc. Les méthodes évangéliques utilisées au Maroc et peut-être dans d´autres pays musulmans ne différent pas. L´aspect financier favorise, certaines fois, les vocations...(34).
Conclusion
Voilà donc, ce que l´on peut dire de l´évangélisation de l´Algérie et notamment de la Kabylie, choisie à dessein par le pouvoir colonial qui n´a cessé de mettre en exergue les «différences» entre l´Arabe et le Kabyle. Pour l´Eglise, «le berbère superficiellement islamisé devrait se débarrasser de sa gangue de l´islam et retrouver son substrat chrétien». La même politique d´évangélisation a d´ailleurs été tentée avec plus ou moins de bonheur au Maroc, avec la promulgation du «dahir berbère», dans les années trente du siècle dernier pour combattre la «chari´a». D´ailleurs, bien plus tard, le pape Jean Paul II ayant sillonné toutes les terres chrétiennes ou qui l´on été, a fait deux voyages dans deux pays du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, et aurait, semble-t-il, rencontré sollicitude et... ferveur à la fois des autorités et des populations...
Curieusement, il n´est pas venu en Algérie, bastion du christianisme et qui a vu la tenue d´un concile à Alger dans les années trente. Il faut cependant ajouter que les pays européens ont su trouver leurs chemins, aussi différents soient-ils, vers la démocratie. Ce n´est pas le cas actuellement des pays du «Sud», qui ne peuvent éternuer sans l´autorisation des nouveaux seigneurs . Ces derniers par des tentatives directes ou indirectes imposent leur droit de regard et leur vision des choses dans les affaires intérieures de pays culturellement, socialement et économiquement fragiles. L´Algérie ne fait pas exception, le pouvoir subit des pressions, l´évangélisation en fait partie. Il est alors nécessaire, toute affaire cessante, de ne pas «cacher le soleil avec un tamis». Si la liberté du culte doit être garantie, s´il est admis que la liberté est la nécessité d´augmenter l´autonomie de chaque citoyen dans la société et qu´elle ne souffre pas d´exception , il ne faut pas cependant accepter la liberté du renard dans le poulailler. Comme l´écrit si bien le grand mystique Al Hallaj: «J´ai médité sur les diverses religions, en m´efforçant de les comprendre, et j´ai trouvé qu´elles relèvent d´un principe unique à ramifications nombreuses. Ne demande donc pas à un homme d´adopter telle religion, car cela l´écarterait du principe fondamental ; c´est ce principe lui-même qui doit venir le chercher».(35).
On l´aura compris, le désir de religion, voire le sacerdoce, devrait être sincère et n´obéir à aucune tentation temporelle. Il n´en demeure pas moins que cette situation créée par ce courant évangélique mondial et, à plusieurs têtes, devrait être minutieusement évaluée. Il est hors de doute que la situation actuelle de mal vie, de non-droit, de laissés pour compte, explique pour une large part ce vide comblé par une espérance, au besoin dopée par des bonnes contingences matérielles. Il est important d´évaluer la nouvelle donne à la lumière des mutations du monde. S´il est bien connu que le nombre de mosquées est proportionnellement important en Kabylie, il n´empêche que le pays doit renoncer à ses ambivalences légendaires et opter pour une nouvelle vision de coexistence des différentes composantes de ce grand pays dans un cadre fédéral en tordant le cou à un jacobinisme hérité du pouvoir colonial en libérant la parole et l´expression des différentes régions du pays.
27. Sophie des Deserts : Le Nouvel Observateur Février 2004
28. Le rock chrétien : Emission "Envoyé spécial " , France 2 . 17 décembre (1998).
29. Slimane Zeghidour : Les évangéliques : La secte qui veut conquérir le monde. Le nouvel Observateur 26 février 2004 - n°2051
30. Susan Georges : Les légionnaires de la mondialisation. Le Monde Diplomatique Août (2000).
31. El Watan du 8 juillet 2004.
32. Karima Direche-Slimani : Chrétiens de Kabylie, 1873-1954. Une action missionnaire dans l´Algérie coloniale, Bibliothèque histoire du Maghreb.
33. Saâd Lounès : Evangélisation de la Kabylie / Danger ou phénomène
marginal ? El Watan Le 26 juillet 2004
34. Abdelmohsin El Hassouni : l´évangelisation au Maroc. Aujourd´hui le Maroc.Site Web.
35. L. Massignon : La Passion d´Al Hallaj. Paris 19 25.


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