Le conflit entre les deux hommes à pris une dangeureuse tournure Moh Chérif Hannachi est devenu aujourd'hui l'homme de tous les conflits et notamment un président dont le règne actuel à la tête des Canaris est plus que jamais contesté de partout. Celui qui a régné sans partage à la tête de la présidence du club le plus prestigieux de la Kabylie, pendant plus d'une vingtaine d'années, a définitivement perdu aujourd'hui toute estime, notamment aux yeux de nombreuses personnes qui ont un vécu très riche avec la JS Kabylie. Après ses multiples démêlées avec Iboud, puis encore dernièrement avec Lyès Izri, c'est maintenant au tour de Azzedine Aït Djoudi, d'enfoncer Hannachi, en des termes très forts, et aux travers desquels, l'ex-coach des Canaris kabyles, dénonce publiquement l'actuel boss de la JSK, de s'être servi du club phare des Genêts, pour en faire en réalité son propre fonds de commerce. Aït Djoudi qui avait pour rappel quitté la JS Kabylie au terme de la précédente saison, malgré un parcours sanctionné au final par une seconde place, et une qualification fort méritée à la Ligue des champions, sans oublier cette finale perdue face au MC Alger, répond aujourd'hui à Moh Chérif Hannachi, et notamment à ses dernières graves accusations, et autres allégations, à travers une longue lettre adressée et publiée par notre confrère sportif Le Buteur. Un règlement de comptes à ciel ouvert Une missive dans laquelle l'ex-coach du NAHD, puis du MC El Eulma, explique clairement pourquoi il a été contraint de réagir de la sorte, notamment en estimant que cette fois, Hannachi est vraiment allé très loin, et qu'il en aura à répondre devant la justice. Il est vrai que Moh Chérif Hannachi est devenu aux yeux de tout le monde, un président pitoyable, tant ce dernier n'a jamais eu de cesse de s'en prendre à toutes les personnes avec lesquelles il était en rapport. Pour Aït Djoudi, Hannachi est un homme méprisable, au point où son cas relève réellement d'une pathologie que seuls des médecins peuvent diagnostiquer. Un homme à interner selon Aït Djoudi et surtout éloigner définitivement d'un club qu'il a complètement clochardisé avec des pratiques très malsaines. Il est vrai que ce n'est pas la première fois que Moh Chérif Hannachi est pris à partie de la sorte, encore moins la première fois d'être accusé de dictateur. Toutes ces dernières accusations portées par Aït Djoudi à l'égard de Moh Chérif Hannachi, ne sont nullement le fait du hasard, ou d'un quelconque règlement de comptes personnel, mais bien la conséquence de toutes ces années passées à la tête de la JS Kabylie et au cours desquelles Hannachi a toujours fait cavalier seul, en imposant contre vents et marées sa propre loi, à travers une gestion du club, que de nombreux authentiques fils de la JSK, et surtout du prestigieux ex-Jumbo Jet, n'ont jamais cautionnée. Pour cause, aux yeux de Azzedine Aït Djoudi, le despotisme sans partage dont n'a pas cessé de faire preuve Hannachi, se doit impérativement d'y être mis fin, car l'actuel président des Canaris a totalement détruit le prestige d'un club aussi riche par le passé, et qui fait vraiment de la peine à voir aujourd'hui. Après avoir été traité de mendiant, et de président sans vergogne auprès de certains industriels par Izri, Aït Djoudi n'a pas manqué l'occasion, de rappeler à son tour à l'opinion publique sportive nationale, comment aujourd'hui Hannachi quémande sans cesse de l'argent auprès de Rebrab. Mais pour l'ex driver de la JSK, le pire c'est lorsque le président de la JSK n'arrête pas de déclarer qu'il n'existe plus de véritables hommes en Kabylie, hormis sa personne, en rappelant à Moh Chérif Hannachi qu'un club comme le MO Béjaïa vient d'honorer toute une région et cela grâce à des dirigeants très dévoués. Le règne de Hannachi intouchable? Toujours d'après Aït Djoudi, Hannachi a instauré au sein des Canaris kabyles, un despotisme sans limite, qui a d'ailleurs mené la JSK vers de retentissants échecs, et que ce dernier n'a jamais eu le courage d'assumer, en tant que président. Pis, Aït Djoudi est convaincu que le président en question, a toujours fui ses responsabilités, en accusant les arbitres, les entraîneurs, la Fédération algérienne de football, et mêmes certains présidents de clubs, pour essayer de se faire passer pour une victime, et surtout afin de cacher la triste gestion de son club, et que plus personne ne doit tolérer désormais. Dans sa longue missive, Azzedine Aït Djoudi a aussi rappelé à Moh Chérif Hannachi que ce dernier n'a jamais honoré ses moindres engagements, en précisant qu'au terme des saisons 2004, 2007 et 2014, il n'a jamais encore perçu son dû, et le fait de déclarer envers sa personne, vouloir à tout prix détruire la JSK, relève tout simplement aujourd'hui d'une paranoïa sans limite, et qui prouve l'état d'esprit avec lequel l'actuel boss kabyle a accaparé ce club si prestigieux. Il faut surtout retenir qu'au terme de cette dernière sortie médiatique, l'ex-sélectionneur des U 23, a promis à Moh Chérif Hannachi qu'il est désormais plus que jamais décidé de le défier devant les tribunaux, et que ses jours à la tête de la JS Kabylie sont bel et bien comptés. Il est vrai que nous n'avions pas cessé de répéter dans ces mêmes colonnes, que le président Hannachi a malheureusement pris la très fâcheuse habitude d'agir souvent sans la moindre sagesse et qu'un jour plus personne ne l'épargnera, notamment ceux qui ont un droit de regard plus que légitime sur la JSK.
