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Une "tête haute et un souffle court..."
Publié dans L'Expression le 14 - 05 - 2015

«la présence féminine sera symboliquement et artistiquement forte.»
«Et cette année encore, avec Emmanuelle Bercot, en ouverture du Festival, Naomi Kawase en ouverture de la section Un certain regard, et Maïwemm et Valérie Donzelli en Competition, la présence féminine sera symboliquement et artistiquement forte, si elle reste proportionnellement faible», déclarait récemment Thierry Frémaux délégué général du Festival...
Elles ne représentent que 20% des cinéastes exerçant en France, mais gageons qu'il suffirait d'un lustre, au moins, pour que la présence des femmes réalisatrices soit plus probante... La parité quant à elle attendra un peu, dans «LE» pays du cinéma, qui coiffe quand même au poteau, en la matière, les USA et le Royaume-Uni...
En attendant, les festivaliers ont eu, en lever de rideau, à découvrir une oeuvre féminine française, La tête haute d'Emmanuelle Bercot, la «coccinelle» du cinéma hexagonale, pour la cérémonie d'ouverture. Avec une certaine curiosité et une envie de se laisser séduire par une cinéaste qui a longtemps été une belle promesse, au regard de sa précocité dans le métier et de son audace dans les thématiques jusqu'ici abordées et qui tournent autour du monde de l'adolescence et de la jeunesse urbaine...
Et là, avec Catherine Deneuve, en juge pour enfants, dans une ville sinistrée du Nord de la France, Dunkerque, on a failli croire dans cette mise en abîme de cette jeunesse paumée, frappée de sinistrose et atteinte par cette rouille qui mine de l'intérieur annihilant toute envie de faire et d'agir, ne laissent comme vasistas ouvert que celui qui mène vers les bas fonds, où se côtoyent mal vie et violence... Mais on est loin du Bruno Dumont de La vie de Jésus, à cause de l'absence de pensée profonde...
D'emblée l'image traitée renvoyait aussi bien, aux frères Dardenne, ceux du bon cinéma (Rosetta par exemple) qu'à Abdel Kechiche.... Mais, passée la demi-heure, l'histoire de ce jeune chien perdu sans collier (la laisse étant tombée, très tôt, des mains de sa jeune mère, Sarah Forestier)... La suite de l'histoire bégaie et devient un tantinet lassante, surtout quand la rédemption pointe son nez juste avant le générique final, avec l'arrivée d'un bébé, conçu aussi vite qu'un taf que l'on tire... Mais l'incandescence n'est pas là, le mégot se forme au bout de la cigarette consumée en 2 heures d'images, alors que le scénario tenait son turn point, à travers le profil mystérieux et combien intrigant que celui de cet éducateur, incarné par un Benoît Magimel, des plus troublants...
Emmanuelle Bercot aurait eu juste à s'attarder suffisamment sur ce personnage pour assurer au film un second souffle qui lui a fait si défaut... Le film aurait alors mérité largement sa place dans la Compétition et la révélation Rod Paradot aurait été un sérieux prétendant au Prix d'Interprétation, en tout cas pour les Césars, il est de loin largement favori...
Les paris sont ouverts... Attendons la suite...


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