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Les vieux quartiers s'animent
CONSTANTINE
Publié dans L'Expression le 25 - 06 - 2015

C'est au niveau des vieux quartiers, qu'on peut sentir l'odeur du Ramadhan
Contrairement aux années précédentes, les citoyens veillent jusqu'à une heure tardive de la nuit.
Chaque mois de Ramadhan, c'est systématique. Les Constantinois et à l'instar des autres citoyens changent d'habitude. Ils ne se réveillent plus à la même heure, partent en retard au travail, pensent à faire des dépenses souvent inutiles, mais surtout ils sont renfermés. La circulation devient plus fluide durant presque toute la journée, jusqu'à 16h30 pour satisfaire quelques besoins. Après la rupture du jeûne c'est une autre vie. La ville est animée.
Contrairement aux années précédentes, les citoyens veillent jusqu'à une heure tardive de la nuit, allant parfois jusqu'à 2 heures du matin. Femmes et enfants se faufilent au centre-ville pour faire quelques achats. D'autres choisissent le chemin des mosquées, alors que des familles préfèrent aller déguster des ice-creams. Pour Lamine: «Le Ramadhan, n'a plus la même saveur ni les mêmes repères qu'avant. Les gens vivent la nuit quelques heures, avant c'était autre chose. Dans le quartier où j'ai grandi on sentait quelques jours avant, cette odeur qui annonçait le mois sacré, les femmes se préparaient à l'avance. C'était l'ambiance du partage, de la piété et des dons. Aujourd'hui c'est l'égoïsme qui prime. Il y a certaines valeurs qui ont disparu, puis c'est particulièrement cette atmosphère imposée par les jeûneurs qui me tue.»
Pour Ryma c'est le fait que les gens changent leurs habitudes qui est insupportable. Pour elle il faut continuer à vivre normalement, aller au travail, sortir à des heures habituelles, faire des cours modérément. A voir les jeûneurs a-t-elle dit «on a l'impression que demain c'est la fin du monde». Pourtant, certains ont su garder le meilleur du mois sacré. C'est au niveau des vieux quartiers, qu'on peut sentir l'odeur du Ramadhan d'avant. Avec des traditions autres que celles imposées aujourd'hui. Les gens à Souika, s'invitent mutuellement, le voyageur trouve sa part et le pauvre est mieux servi. Ces valeurs humaines de moins en moins visibles ont survécu à la mutation de la société qui perd de plus en plus son savoir-faire de jadis et son humanisme. En effet, c'est à Rahbet Essouf et à Souk El Asser, en plein coeur de la vieille ville constantinoise, qu'on croise la joie, la bonne humeur. Les gens sourient et les commerçants tout en s'échangeant des phrases travaillent dans une symbiose remarquable. C'est dans ces endroits qu'il faut s'aventurer car on y trouve beaucoup d'enthousiasme. C'est exactement dans ces coins aussi qu'on peut renouer avec ses traditions et retrouver ses repères. Dans ces milieux de l'antique Cirta, les bonnes senteurs se dégagent imposant ainsi un autre mode de vie durant le mois de Ramadhan.
Les Constantinois pour la plupart aiment faire leurs achats au sein de cette ambiance. On propose de la viande bovine et ovine, des fruits et des légumes et même de la galette faite maison. De plus, les prix sont beaucoup plus intéressants et souvent meilleurs que dans les grands marchés dont les commerçants cherchent à tout prix à vendre leur marchandise avec une hausse exorbitante.


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