Le phénomène de la prostitution a fini par exacerber la colère des citoyens de la station balnéaire de Tichy. Par le biais du mouvement associatif, ils viennent exprimer leur inquiétude face à la prolifération de ce qu'ils considèrent comme «une violence rampante contre l'intégrité et les valeurs morales de la population». Le danger est tel que ce phénomène risque de vider la ville de sa population. Quant aux estivants qui y affluent pour les vacances, le mal est déjà fait, soutiennent les représentants des 13 associations signataires de la déclaration rendue publique, récemment. A juste raison, un groupe d'associations décide de bouger afin de freiner l'évolution dangereuse de ce phénomène. Tout en tirant la sonnette d'alarme, le mouvement associatif de la ville a organisé ce jeudi un rassemblement devant le siège de l'APC de Tichy «afin de mettre tout un chacun devant ses responsabilités». Pour le mouvement associatif de Tichy, le «laxisme des institutions» s'exprime à travers «les manifestations extérieures de ce phénomène (racolage sur la voie publique, création de lieux de débauche, prolifération de la toxicomanie...)». Un engagement est pris, au demeurant à mener une campagne de sensibilisation «pour que Tichy soit une véritable station balnéaire et non un rendez-vous de délices charnels et de tourisme sexuel». C'est en fait un refus net et clair à une soumission quelconque, ce n'est pas une fatalité, disent-ils en substance. Les signataires du document exhortent les pouvoirs publics à exercer leur autorité et à accomplir pleinement leur mission de prévention et de répression à travers les services concernés en les assurant «de l'adhésion des citoyens et de leur assentiment».
