Le président de la FAF donne priorité à l'EN Concernant l'Equipe nationale, le président de la FAF a annoncé que l'objectif minimum pour les Verts en coupe d'Afrique des nations 2017 prévue au Gabon est «d'atteindre les demi-finales». Invité de la rédaction sportive de la Chaîne III de la Radio nationale, le président de la Fédération algérienne de football a abordé plusieurs sujets dont l'Equipe nationale, les joueurs bi-nationaux, la situation financière des clubs, la loi concernant des joueurs étrangers, en passant par l'état des stades... etc. Concernant l'Equipe nationale, le président de la FAF a annoncé que l'objectif minimum pour les Verts en coupe d'Afrique des nations 2017 prévue au Gabon est: «d'atteindre les demi-finales». Pour le président de la FAF, le sélectionneur des Verts, Christian Gourcuff travaille à long terme mais l'objectif minimum de la sélection lors de la CAN 2017 est d'arriver aux demi-finales. D'autant que l'Algérie se doit, précise Raouraoua, d'être qualifiée régulièrement à la CAN et au Mondial. Ce qui doit suivant le raisonnement du boss de la FAF rester donc une tradition. Abordant le cas de quelques joueurs, Raouraoua annonce la décision du milieu international algérien de Getafe, Medhi Lacen de mettre fin à sa carrière internationale. «Lacen a décidé d'arrêter sa carrière avec l'Equipe nationale. C'est son choix personnel, et nous le respectons. Nous le remercions pour tous les sacrifices qu'il a fait pour les Verts. Nous allons le convoquer pour le remercier», a indiqué Raouraoua. Evoquant les bi-nationaux, le président de la FAF a bien précisé que «celui qui a la conviction de porter le maillot national est le bienvenu, sinon qu'il reste à la maison», avant d'annoncer que les deux Franco-Algériens évoluant en Ligue 1 française de football: Farés Bahlouli (AS Monaco) et Saïd Benrahma (OGC Nice) «sont deux joueurs intéressants que nous sommes en train de suivre en vue de leur faire appel pour rejoindre l'Equipe nationale». D'autre part, le président de la FAF a surpris pour la première fois en indiquant justement qu' «il y aurait des surprises au sein de la sélection algérienne sans oublier de citer le suivi régulier des joueurs locaux en vue de leur intégration au sein des Verts», sans toutefois citer des noms. Abordant le sujet de l'interdiction des joueurs étrangers au sein des championnats d'Algérie, le président Raouraoua indique qu' «il s'agit en fait d'une organisation qu'il faut revoir et surtout réglementer certaines choses. Un joueur étranger doit payer lui aussi ses impôts. Il doit être assuré et ce n'est pas à l'Etat de payer pour les erreurs des clubs». Allusion aux procès que des clubs algériens ont perdu contre des joueurs dont ils n'ont pas honoré le contrat et au titre desquels la FIFA oblige la FAF à le faire à leur place. «Ça ne sera plus le cas dorénavant» a averti le président de la FAF. «Nous avons dit stop car on ne pouvait plus continuer ainsi. Il faut savoir aussi que les joueurs étrangers qui viennent ici, ne sont pas protégés dans leur vie quotidienne. Ils ne sont pas payés régulièrement et on ne leur donne pas de logements décents. Ajouté à cela, ils ne disposent pas de carte de séjour pour la plupart. Le pire, c'est que les présidents de club recourent au marché parallèle pour les payer, et cela est illégal. Nous avons longtemps protégé les clubs, mais là, basta!» s'exclame Raouraoua. Le président de la Fédération algérienne de football a conclu le sujet en déclarant que «si nous constatons la présence d'un climat adéquat, la décision d'interdiction sera aussitôt levée. Nous n'avons jamais été contre le recrutement d'un joueur étranger, la preuve, le nombre autorisé de ces joueurs a été augmenté de 1 à 3 dans un passé récent. Le cadre sera désormais plus organisé.» Le président de la FAF a expliqué que les clubs désireux d'engager un étranger dans l'avenir devront se référer à plusieurs conditions dont un document prouvant que le joueur a bel et bien été international «signé par la fédération de son pays». Evoquant le cas de l'ouverture du capital du club, le président de la FAF annonce également que «cette saison, l'Etat va sanctionner les présidents qui refuseront d'ouvrir le capital de leurs clubs. Cette sanction sera définie dans le prochain cahier des charges. Le ministère de la Jeunesse et des Sports étudie actuellement les dossiers». Enfin, évoquant les infrastructures, le président de la FAF indique que «...ce sont les walis qui vont se charger de construire les centres de formation des clubs. En attendant que cela se fasse, nous avons commencé à former les entraîneurs pour ces centres»,a conclu le président de la FAF.