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Le projet de sortie de crise passe mal
APRÈS LE COUP D'ETAT AU BURKINA
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2015

Les citoyens de la capitale burkinabée, Ouagadougou, peu convaincus par le texte de la médiation ouest-africaine
Elaboré à l'issue de trois jours de médiation-marathon à Ouagadougou, le projet d'accord sera soumis aujourd'hui au feu vert de la Cédéao lors d'un sommet extraordinaire à Abuja.
Le projet de sortie de crise au Burkina Faso présenté par la médiation ouest-africaine suscitait hier l'indignation de la société civile et d'une partie de la population, opposées à l'amnistie des putschistes et à la participation de candidats pro-Compaoré aux prochaines élections. Dès dimanche soir, Me Guy-Hervé Kam, le porte-parole du Balai Citoyen, en pointe dans le soulèvement populaire contre Blaise Compaoré en 2014, jugeait «honteux» le projet avancé par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), une réaction qui trouvait un écho dans les rues de la capitale burkinabé. Le texte, articulé en 12 points, propose le maintien des élections législatives et présidentielle au Burkina, au plus tard le 22 novembre - elles étaient initialement prévues le 11 octobre -, mais surtout la participation des candidats pro-Compaoré, invalidés ces derniers mois suite à une loi votée par l'Assemblée intérimaire. C'était la principale revendication des auteurs du coup d'Etat militaire du 17 septembre, menés par le général Gilbert Diendéré. Parmi les autres points figurent la «restauration des institutions de la transition et du président Kafando» et la «libération sans condition de toutes les personnes détenues suite aux événements». Le sort du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), à l'origine du coup d'Etat, est quant à lui «laissé à l'appréciation du président issu des prochaines élections». Depuis plusieurs mois, la société civile réclame la dissolution de cette troupe forte de 1.300 hommes. Le RSP, unité d'élite de l'armée dirigée par le général Diendéré, un très proche de Blaise Compaoré, a pris le pouvoir en accusant les autorités d'avoir dévoyé le régime de transition post-Compaoré, notamment en excluant les partisans de l'ex-homme fort des prochaines élections. Hier matin, des habitants de Ouagadougou qui faisaient la queue pour acheter des unités d'électricité, se montraient très critiques et promettaient de nouvelles manifestations. «On n'a plus confiance dans la Cédéao. On veut sortir (dans la rue), prendre notre destin en mains. Les corps (des manifestants tués) ne sont même pas enterrés et on amnistie. On va tout barricader», a déclaré Adama Traoré, un agent de bureau d'une trentaine d'années. Selon un dernier bilan hospitalier samedi, les violences qui ont accompagné le coup d'Etat ont fait au moins 10 morts et 113 blessés. Dans la capitale, les magasins étaient ouverts et des centaines de moto-taxis circulaient dans le centre-ville. Mais l'accès à Internet dans ce pays sahélien de 17 millions d'habitants, était quasi-inaccessible et plusieurs réseaux de téléphonie mobile étaient coupés. Les appels à manifester via les réseaux sociaux avaient joué un rôle prépondérant dans l'organisation du soulèvement populaire qui avait mis fin aux 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, fin 2014. «Ils essaient d'empêcher les gens de communiquer», commentait Issouf Ouédraogo, critiquant lui aussi l'impunité promise aux putschistes, qui n'ont pas hésité à tirer sur la foule: «Les décédés, c'est cadeau». Un autre habitant de la capitale, Dieudonné, se montrait plus nuancé: «L'amnistie n'est pas une bonne chose mais l'inclusion des candidats CDP (parti de Blaise Compaoré), pourquoi pas? Il faut qu'il y ait un accord. Ils n'ont qu'à les laisser se présenter et que le meilleur gagne». Le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a lancé dimanche «un appel pressant au calme et à la non-violence»: «N'allumons pas un feu que nous ne pourrons pas éteindre», a mis en garde le chef d'Etat.


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