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La "chkara", un secret de polichinelle
Publié dans L'Expression le 18 - 10 - 2015

La politique de la «chkara» vit-elle sa dernière législature? La question est de mise, lorsque le secrétaire général du premier parti d'Algérie clame que cette pratique doit cesser. Au passage, il reconnaît que le FLN n'est pas immunisé contre l'influence de l'argent en politique, notamment dans «le temple» de la représentation populaire. Saâdani admet que son parti est touché par ce phénomène nuisible à la «démocratie naissante» en Algérie et préconise, pour ce qui le concerne, de la combattre. C'est bien la première fois qu'un responsable du vieux parti parle avec autant «d'audace» d'une pratique qui, dit-on, a tellement gangrené de nombreuses formations politiques que l'on connaît le prix d'un siège à l'APN, à l'APC ou à l'APW, plusieurs mois avant la date des élections. Des députés et des élus locaux sont même désignés du doigt pour avoir acheté leurs postes dans les institutions élues de la République. A ce jour, on n'a pas vu un seul représentant du peuple perdre son mandat pour l'avoir monnayé. C'est dire qu'il suffit de ne pas se faire attraper au début de l'opération auquel cas on est garanti d'une mandature tranquille où l'on peut régler ses affaires, faire fructifier sa fortune et élargir son influence grâce à l'argent de la corruption, savamment distribué.
Tout cela est un secret de Polichinelle. La grande majorité des acteurs politiques est au courant de ces pratiques, beaucoup les dénoncent, mais personne n'est passé à l'acte. C'est normal, dirait-on. La corruption est un crime quasi «improuvable». Le corrompu ne peut être pris que la main dans le sac. Et c'est justement pour cela que tous les députés et autres élus de la «chkara» se pavanent dans les couloirs des institutions de la République et narguent les téléspectateurs lorsqu'ils se font «très sérieusement» interviewer par nos nombreuses chaînes de télévision.
Le décor étant planté depuis des lustres, nos Assemblées, nationale et locales, font semblant d'activer et le peu d'Algériens qui continuent à croire aux vertus de l'acte électoral, font semblant de voter à chaque rendez-vous avec les urnes. Pareille comédie ne saurait durer trop longtemps. D'autres pays qui avaient pris ce chemin ont fini par imploser sous le poids de la corruption politique. C'est dire l'importance des propos tenus par Amar Saâdani, hier à Annaba. Il reste maintenant à espérer que les prochaines élections sénatoriales de décembre se déroulent dans les meilleures conditions. C'est-à-dire dans la transparence, loin des coulisses et de la «chkara». Ce test devra être suivi par celui des législatives de 2017 censées être épargnées par ce fléau qui risque, si on n'y prend pas garde, de faire rater à l'Algérie le train de la démocratie et de la modernité. On peut avoir la plus belle Constitution du monde, mais si le personnel politique chargé d'y veiller est pourri, elle ne vaudra rien.


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