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Les binationaux entre deux Constitutions
ENTRE LA DECHEANCE DE NATIONALITE ET L'EXCLUSION DES HAUTES RESPONSABILITES DE L'ETAT
Publié dans L'Expression le 09 - 01 - 2016

De pareilles dispositions ne contribuent-elles pas à entretenir un «problème» plus qu'à le régler?
En France, ils sont menacés d'une déchéance de leur nationalité dans le cadre du nouvel amendement de la Constitution. Le président François Hollande a confirmé sa volonté d'étendre la déchéance de nationalité aux binationaux nés français. En Algérie, ils ne sont pas mieux lotis puisque l'avant-projet de la Constitution les empêche d'accéder aux hautes fonctions de l'Etat.
«La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques», souligne textuellement l'article 51 de l'avant-projet de révision de la Constitution. Ces nouvelles données compliquent davantage l'équation des binationaux. Selon des statiques non vérifiées, ils sont près de 4 millions de Franco-Algériens à être pris en tenaille dans deux projets de Constitution. De pareilles dispositions ne contribuent-elles pas à entretenir un «problème» plus qu'à le régler? L'exclusion des binationaux va procurer à coup sûr de réels bénéfices politiques à l'extrême. En France, la polémique ne semble pas s'estomper, même avec le recadrage des débats sur la déchéance de la nationalité des binationaux, condamnés pour terrorisme, par le Premier ministre Manuel Valls. Les critiques fusent au sein de la majorité parlementaire, alors que la droite s'en réjouit. Mettant un terme à l'idée de déchéance «pour tous», le Premier ministre français a déclaré, cette semaine, que la France «ne peut pas créer des apatrides, c'est-à-dire des personnes sans nationalité». Depuis l'annonce d'inscrire cette disposition dans la révision constitutionnelle, proposée par le président François Hollande, au lendemain des attentats terroristes de Paris, le 13 novembre dernier, plusieurs personnalités politiques, notamment de la gauche, avocats, juristes et organisations, ont dénoncé une discrimination entre les Français avec une seule nationalité et les autres. A Alger, si l'officialisation de la langue amazighe semble esquisser une certaine unanimité, en tout cas elle arrache un acquiescement de l'opposition, la question qui fait polémique est cette «exclusion des binationaux». La rue s'emballe et se saisit du sujet d'un air moqueur. «Comment allons-nous convaincre nos footballeurs binationaux de jouer avec le coeur pour l'Equipe nationale?», ironise-t-on sur les réseaux sociaux. «Avec cet article de la Constitution, nous les condamnons d'avance en ce sens que nous doutons de leur patriotisme. Comment leur confier un drapeau à défendre? Et Dieu sait qu'ils l'ont fait avec un patriotisme acharné, un certain 13 décembre 2009 à Omdurman face à l'Egypte», rappellent les mêmes commentaires pour souligner que cette mesure est discriminatoire envers des Algériens, dont l'amour du pays et le patriotisme ne sont pas à démontrer. Contre toute attente, c'est le FLN, par la voix de son secrétaire général, Amar Saâdani qui monte au créneau pour critiquer l'article 51, revendiquant son amendement. Il explique que si des Algériens avaient pris des nationalités d'autres pays, c'est parce que le pays «a traversé une période difficile qui a provoqué un départ massif de ses cadres et de ses compétences à l'étranger». M.Saâdani ajoute dans sa plaidoirie qu'il serait regrettable de priver le pays de ses compétences. «Nous avons des cadres (binationaux) compétents dans plusieurs domaines qui souhaitent participer au développement du pays. Cet article les empêche de le faire», a-t-il appuyé.


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