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Le spectre du 13 novembre
TERRIBLE ONDE DE CHOC À PARIS

En dépit du soleil souriant, la journée d'hier a tourné au cauchemar dans la capitale française, Paris. Policiers, militaires et gendarmes étaient aux aguets.
Bruxelles a été frappée ce matin, à 8 h, et l'onde de choc a été terrible à Paris où les blessures des attaques du 13 novembre 2015 sont toujours ouvertes. Journée cauchemardesque à Paris, en dépit du soleil souriant. Policiers, militaires et gendarmes, armes au point, étaient mobilisés à travers les édifices publics, les transports, les grandes rues, le son des sirènes résonne et se répand dans tous les coins et sur toutes les routes parisiennes. La gare du Nord, assurant des dessertes vers l'Europe était fermée. Son service s'est arrêté sur ses lignes intérieures. Tout le long de la matinée, elle a été quadrillée par des policiers et autres vigiles. Cette scène de couvre-feu s'apparente à celle qui pourrait avoir lieu à Ankara. Il faut dire que le personnel sécuritaire mobilisé sur place dépasse largement le nombre de voyageurs. Il y avait comme un ressenti d'état de siège en France. Quoi faire s'interrogent les citoyens français devant les attaques de Daesh sur le sol européen? Le peu de citoyens rencontrés dans le métro étaient très attentifs au moindre bruit. Pour un spécialiste de la Fondation de recherche stratégique (FRS): les attentats de Bruxelles, «on est sur une copie des attentats de Paris. On observe le même type de cibles qu'à Paris. Edifices publics et lieux très fréquentés. Même mode opératoire: repérages des lieux, mise au point des explosifs, location de voiture... dans ce mode opératoire, les terroristes sont calculateurs et pragmatiques. On n'est plus dans le terrorisme traditionnel des maquis. Ce sont des attaques très préparées, avec beaucoup de logistique mais pas nécessairement beaucoup de monde pour les passages à l'acte. Comme à Paris, il est probable qu'on soit sur des commandos de deux, trois personnes. Et ça, c'est une marque de fabrique de Daesh». Cependant, d'autres citoyens français regrettent de voir le tapis rouge à l'Elysée déroulé pour les monarchies du Golfe, qui «financent le terrorisme et s'offrent la Légion d'honneur». Dans les grandes gares qui connaissent de grands flux de voyageurs, les fouilles et verifications de pièces d'identité étaient de rigueur, hier. Visages d'Arabes et de Noirs sont désignés, alors que les jeunes barbus étaient totalement mal vus. Dans les alentours du palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, dans le VIIe arrondissement sur la rive gauche de la Seine, les touristes immortalisant avec des appareils photo leurs passages sur les lieux, surtout en cette pareille journée ensoleillée, font défaut. Outre quelques badauds et une foule de vigiles sur les lieux, le palais Bourbon est déserté par les touristes qui, d'habitude, flânaient autour. Pour un Algérien, l'état des lieux réveille les vieux souvenirs de l'Algérie des années 1990. On ne savait jamais d'où viendrait l'attaque. Quelle sera la prochaine cible? Le même constat est perceptible également gares de Lyon et Saint-Lazare, à Montparnasse et à la Défense. Même décor du côté de Saint-Michel. En pareil temps de soleil, les touristes grouillaient. Le pont Saint-Michel était désert. Même les badauds ne se pressent pas et ne prêtent guère leurs intentions aux sourires de la Seine. Le terrorisme gagne toujours, car il nous force à modifier nos comportements, à négocier nos bouts de vie et de joie. Les Européens commencent à sentir la fragilité de leurs libertés comme nous, qui avions payé le prix fort durant la décennie noire. Le terrorisme est aveugle et lâche. Il crée et engendre cette peur par laquelle il se propage.

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