Le nouveau système de téléphonie introduit par Algérie Télécom, depuis le mois de septembre de l'année dernière, connu sous l'appellation WLL (téléphone fixe sans fil), suscite, ces dernières semaines, l'intérêt des populations des villages isolés de la daïra de Larbaâ Nath Irathen, d'où cette affluence quotidienne de plusieurs citoyens aux services Actel de la circonscription de cette ville afin de bénéficier du raccordement à ce réseau de téléphonie. Cette affluence et cet intérêt, qui ne cessent d'augmenter, s'expliquent essentiellement par la baisse du prix du démodulateur ou la ligne de liaison au réseau qui est descendue pour atteindre les 10.000 DA, alors qu'il était au début de l'opération à 24.000 DA. Cette baisse est motivée, selon les services d'Actel, par le souci de l'entreprise de raccorder le maximum de foyers à ce nouveau type de téléphonie et surtout permettre le désenclavement des zones isolées et déshéritées. Plusieurs citoyens ayant bénéficié de ce service ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des communications et à leurs coûts, même si certains d'entre-eux se sont plaints de quelques «fritures» dans le réseau. Le téléphone fixe sans fil a permis ainsi à plusieurs villages des communes de Larbaâ Nath Irathen, Aït Oumalou et Aït Aggouacha de sortir de leur isolement et d'être reliés enfin au réseau téléphonique, après des années d'attente. Il est tout de même nécessaire de signaler que ce nouveau service reste hors de portée des petites bourses qui n'arrivent même pas à répondre aux exigences quotidiennes pour penser au téléphone avec toutes les charges qui s'y rattachent. Le problème qui risque de surgir est lié au décalage entre les deux prix de vente appliqués dans un laps de temps court, ce qui a engendré le mécontentement de la «première catégorie» d'abonnés qui a payé plus cher. Pour remédier à cela, les services d'Actel leur ont promis de les exonérer du paiement d'une facture pour un bimestre. Une promesse que nous avons pu confirmer auprès des responsables de l'antenne Actel de Larbaâ Nath Irathen.
