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Le triomphe de la raison sur la peur
YES WE KHAN
Publié dans L'Expression le 09 - 05 - 2016


Une élection qui fera date
«Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.» Martin Luther King
Ça y est, le musulman Sadiq Khan a battu le juif Zac Goldsmith dans la course à la mairie de Londres! Cette phrase est volontiers provocatrice, pour m'indigner de la façon dont les médias français ont plus zoomé sur la religion du maire de Londres que sur sa valeur ajoutée. D'une élection a priori en dehors de la religion, les médias français, à de rares exceptions ont entonné- d'une façon insidieuse-, le clairon de l'ennemi de l'intérieur, du «grand changement», de l'invasion, voire l'occupation pour reprendre un terme cher à Marine Le Pen.
Qui est Sadiq Khan?
Sadiq Aman Khan est né le 9 octobre 1970 à Londres. Premier maire musulman d'une grande capitale occidentale, il a grandi dans un quartier populaire du sud de Londres. «Mon père était chauffeur de bus et ma mère couturière», raconte Sadiq Khan. J'ai dormi jusqu'à l'âge de 24 ans dans un lit superposé. Devenu avocat, spécialiste des droits de l'homme, il présidera pendant trois ans l'ONG Liberty. En 1994, il est élu conseiller municipal de Wandsworth, dans le sud de Londres. En 2005, il abandonne sa carrière d'avocat pour se faire élire député de Tooting où il vit toujours avec sa femme Saâdiya, avocate, et leurs deux filles adolescentes qui vont à l'école où il a lui-même suivi sa scolarité. «Toute ma vie, j'ai vu mes parents travailler. Alors, dès que j'ai pu, j'ai trouvé un petit boulot: livreur de journaux», déclare-t-il. Trois ans plus tard, en 2008, Gordon Brown lui offre le poste de ministre chargé des Communautés, puis celui des Transports l'année suivante. Il devient le premier musulman à siéger au cabinet d'un Premier ministre britannique.
Il défend un islam ouvert et dénonce les extrémismes. «Je serai le musulman britannique qui vaincra l'extrémisme et la radicalisation. Mon expérience fera de moi le meilleur maire pour Londres», affirme Sadiq Khan qui se revendique social-démocrate. Pour se faire élire, il a promis davantage de logements sociaux et d'investissements dans les transports londoniens. Sadiq Khan a insisté avant l'élection sur le fait que sa confession n'était que l'une des composantes de sa personnalité. «Je suis Londonien, je suis Britannique (...) j'ai des origines pakistanaises, je suis un père, un mari, un supporteur de Liverpool», a-t-il lancé à l'adresse du camp adverse qui a tenté sans relâche d'instrumentaliser sa religion pour refaire son retard.
Qui est Zaccharia Goldsmith le fils à papa millionnaire?
«Un beau gosse né avec une cuillère d'argent dans la bouche: Frank Zacharias Robin Goldsmith, dit Zac. Député de Richmond, quartier huppé dans la banlieue sud-ouest de Londres, Zac Goldsmith a étudié au collège d'Eton, une école élitiste et très coûteuse. Il en a été renvoyé pour possession de cannabis. Fils du milliardaire franco-britannique lui-même d'origine juive allemande, Jimmy Goldsmith, ex-propriétaire de l'hebdomadaire L'Express et ami de Philippe de Villiers, avec qui il a mené la liste MPF L'Autre Europe en France lors des élections européennes de 1994. Jemima, la soeur de Zac, fut un temps l'épouse du Pakistanais, joueur de cricket et homme politique Imran Khan avec lequel elle a eu deux enfants: Sulaiman Issa Khan et Qasim Khan. Zac aurait hérité près de 300 millions de livres lors de la mort de son père en 1997. De 1998 à 2006, il a été rédacteur en chef du mensuel The Ecologist, fondé par son oncle et consacré à l'écologie.(...) Londres est en plein bouleversement démographique et compte de plus en plus d'habitants immigrés (37% au dernier recensement de 2011). Ainsi, on retrouve Zac Goldmisth s'enturbanner pour célébrer la nouvelle année sikh pendant que Sadiq Khan serre des mains à la sortie de la messe le dimanche ou va à la rencontre de familles juives.» (1)
«Le dernier meeting de campagne pour la mairie de Londres du candidat conservateur, mardi, écrit Sonia Delesalle-Stolper, illustrait à merveille la réserve, le manque de charisme. Pour Zac Goldsmith, ne pas soutenir le Brexit aurait été un peu comme renier son père. Les huit enfants de Jimmy Goldsmith, tous devenus millionnaires après son décès, (...) En 2010, il est élu député de la circonscription de Richmond (sud-ouest de Londres) pour le Parti conservateur. Sa campagne pour la mairie de Londres aura été en contraste absolu avec sa voix très douce.» (2)
Une campagne électorale nauséabonde
Les coups bas ont volé. Les allusions plus ou moins subtiles à l'origine ethnique de Sadiq Khan ont donné à sa campagne un arrière-goût nauséabond. Plusieurs conservateurs modérés et lui-même ont paru parfois gênés par ce ton. «En janvier dernier, le conservateur Zac Goldsmith a estimé que son rival à l'élection du maire de Londres, le travailliste Sadiq Khan, était «radical et source de divisions».» Musulman, Sadiq Khan a estimé qu'utiliser de tels termes à son égard était dangereux: «[Zac Goldsmith] joue avec le feu. Quand on qualifie ainsi un candidat de confession musulmane, qu'est-ce qu'on sous-entend?» Zac Goldsmith a alors répliqué que Sadiq Khan «jouait la carte de la race», tout en assumant ses propos, expliquant que, sous Jeremy Corbyn (soutenu par Sadiq Khan), le Parti travailliste était devenu «radical». (...) Selon Alan Sugar, les principaux arguments de Sadiq Khan «ne sont pas ses politiques; c'est le fait qu'il est le fils musulman d'un chauffeur de bus». Pourtant, comme le rappelle Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à l'University College de Londres, «Sadiq Khan est plutôt un modéré, contrairement à ce qu'affirme son rival Zac Goldsmith. Il ne penche pas vers la gauche du parti. Il est plus à droite, par exemple, que le chef des travaillistes Jeremy Corbyn». (3)
«Khan est clairement un musulman moderne et progressiste», estime Tony Travers, professeur à la London School of Economics, Sadiq Khan, 45 ans, est en effet une icône du cosmopolitisme, et il se présente comme tel. S'il est élu, il serait le premier musulman élu à la tête d'une grande ville occidentale. Il a déclaré: «L'extrémisme est un cancer dans la société britannique et il faut l'éradiquer. J'ai esquissé des plans solides pour éradiquer l'extrémisme et faire face à la radicalisation comme maire de Londres.» (3)
Au cours d'une campagne âpre, voire calomnieuse, le Parti conservateur ne s'est pas gêné pour alimenter la polémique sur l'antisémitisme au sein du Labour ou pour accuser Sadiq Khan, d'avoir fréquenté des extrémistes islamistes. Même le Premier ministre conservateur David Cameron avait relayé les accusations de Zac Goldsmith, sur les supposées fréquentations de Sadiq Khan avec des extrémistes islamistes. Dans une lettre envoyée à certains électeurs, le Premier ministre assurait que Sadiq Khan était «dangereux» et que s'il était élu, «les Londoniens deviendront les rats de laboratoire d'une expérience politique géante». (3)
«La campagne «nasty» (c'est-à-dire «perfide»), comme disent certains médias britanniques, de Zac Goldsmith est d'autant plus étonnante que, comme le souligne Philippe Marlière, il est considéré comme un conservateur «vert, modéré et progressiste». Mais dans cette campagne, il s'est révélé beaucoup plus à droite et surtout très agressif. (...) Pour cette élection du 5 mai, les priorités des habitants sont surtout les questions du logement, perçu comme trop cher et insuffisant, et des transports, surpeuplés.»
Le communautarisme est-il compatible avec les valeurs de la République?
«Existera-t-il un Sadiq Khan un jour en France? Tahar Ben Djelloun semble penser que Sadiq Khan a été élu par les musulmans perpétuant ainsi la vision clanique communautariste. «Dans Soumission écrit-il, Michel Houellebecq imaginait un musulman élu président de la République française. Cette éventualité est très peu probable, non pas parce que les Français ont peur de l'islam, mais parce que jamais les musulmans de ce pays n'arriveraient à se mettre d'accord pour être représentés dans leur diversité par une personne.» (4) Ce n'est pas vrai! les Musulmans ne représentent qu'un million sur les 8,4 millions. Il a été élu parce qu'il apporte un programme: «Je veux être là pour tous les Londoniens, de toutes confessions, pour les millionnaires, les milliardaires, les chauffeurs de bus et les internes en médecine.»
Rappelons que la communauté est une forme d'organisation sociale qui suppose un lien organique entre ses membres, qui s'ancre dans la vénération des ancêtres, la valorisation du passé, les liens de sang, ethniques ou religieux. Dans une communauté, ces liens nous unissent malgré nous, avant même que nous soyons considérés comme des personnes autonomes. Justement on accuse à tort le modèle britannique de favoriser les extrémismes et on l'oppose au modèle de la laïcité à la française. C'est faire fi de l'histoire des droits de l'homme dans ce pays avec l'habéas corpus act de 1679. Il n'est que de voir comment l'imam de la mosquée de Foxbury, un fief salafiste, a bénéficié de tous les recours pendant plusieurs années avant d'être expulsé en Jordanie. Ceci est inconcevable ailleurs.
Le Grand remplacement: la terreur entretenue
Un filon que celui de Renaud Camus -avec son concept de grand remplacement - que de surfer sur les peurs et de brandir le spectre d'une invasion à rebours. Tous les Zemmour, les Menard se sont engouffrés dans la brèche d'autant que ça fait vendre.
On connaît l'affection de Robert Ménard pour les musulmans, surfant sur les peurs il a été élu comme maire dans une petite localité du Sud de la France. Pour Thierry de Cabarrus: «Robert Ménard n'en loupe pas une! Robert Ménard a une fois de plus brillé par son ignorance et sa bêtise en postant un énième tweet aussi provoquant qu'affligeant. Selon lui, l'élection de Sadiq Khan à la mairie de Londres est un signe que «le grand remplacement est en cours». Une fois de plus, le maire de Béziers, Robert Ménard, vient de battre un record dans les domaines de la bêtise et de l'abjection.(...) On pourrait rejeter ce genre de délire avec mépris, considérer qu'après tout ce triste personnage, élu à Béziers grâce au soutien du Front national, reste dans le droit fil de ses actions précédentes les plus contestables (..) Pourtant, le climat qui règne en France interdit de prendre à la légère ce genre de déclarations qui ne fait qu'encourager encore davantage les soupçons qui pèsent sur les étrangers, les immigrés et plus généralement, «les autres». Ceux que l'on ne peut ranger complètement dans le tiroir identitaire le plus rassurant, celui des Français de souche, aux «racines chrétiennes», selon la formule de Nicolas Sarkozy et si possible, de «race blanche», comme disait Nadine Morano. Robert Ménard, une fois de plus, surfe sur les peurs de nos concitoyens les plus fragiles, ceux qui sont aux prises avec les plus grandes difficultés matérielles dans leur vie quotidienne, ceux qui, inquiets pour leur avenir et celui de leurs enfants, finissent par regarder comme des ennemis les boucs émissaires qu'il leur présente.» (5)
Pourtant comme le souligne l'auteur:
«(...) Mais ce serait oublier que Ahmed Aboutaleb, le maire de Rotterdam arrivé à l'âge de 15 ans du Maroc avec ses parents dans le plus grand port d'Europe, remplit son rôle d'élu depuis neuf ans sans provoquer le moindre scandale ni attenter aux traditions des habitants des Pays-Bas. (...) Sadiq Khan n'est pas «que» musulman, même si vu de France, il est parfois montré comme l'heureux élu d'une guerre entre deux politiques d'identité fondamentalement différentes: face à un héritier conservateur, Zac Goldsmith, fils d'un aristocrate milliardaire, il représente la méritocratie, le gamin issu d'un milieu très défavorisé qui parvient à lever tous les obstacles de l'ascension sociale grâce à des qualités propres exceptionnelles: intelligence, bagout, culot, ambition démesurée etc. En réalité, le camp conservateur de Zac Goldsmith a favorisé cette vision d'un combat qui aurait été purement identitaire. (...) C'est cette déformation opportuniste (...) qui autorise aujourd'hui Robert Ménard à annoncer ce qu'on pourrait appeler le début de la fin de la culture occidentale. (...) Sadiq Khan l'a dit: il est européen, britannique, mais avant tout Londonien. Et tant pis pour ceux, qui comme Robert Ménard, ne voient en lui rien d'autre qu'un musulman.» (5)
Londres - patrie de l'habéas corpus - première tentative de codifier les droits de l'homme en Europe-300 ans avant la Déclaration des Nations unies- à coup sûr se détache du reste du monde comme ville monde où se côtoient 300 langues, où chacun suit son essence, mais demeure citoyen avec des droits et des devoirs. Certes, des dérives sont constatées çà et là, souvenons-nous des 50 morts du métro de Londres en 2005. Mais on ne sent pas cette pesanteur qui commence à gagner l'Europe et notamment la France et la Belgique. Une situation d'exception qui ne règle pas le problème de fond, à savoir l'échec de la République en théorie, sa forte volonté d'intégration sans désintégration identitaire, porteur de névroses, de malvie et dont les irruptions relèvent plus du social que de l'aspect religieux.
Les hommes se méfient les uns des autres, cultivent la haine, cohabitent ensemble tout en s'ignorant mutuellement. Arrêtons de jouer les races supérieures et méditons sur ce que Dieu proclame Lui-même. Essayons de voir ce que l'on a en commun dans nos différences. Peut-on rêver, alors à l'avènement d'un monde plus juste où seule la valeur intrinsèque, «le poids spécifique» dirait Jacques Berque, compte. Alors arrivera un moment sur Terre, quelle que soit la latitude, seule la compétence comptera, seul l'engagement comptera, seul le dévouement comptera, l'appartenance par la naissance, l'histoire à un pays aura de moins en moins cours. Les citoyens du monde - mondialisation oblige- seront amenés à migrer à aller là «où l'herbe est plus verte, là où on reconnaît leur talent».»
Naturellement, en écrivant cela j'ai bien conscience que je dois, en tant qu'Algérien, faire d'abord mon introspection et me poser la question du vivre ensemble avec des personnes qui n'ont pas le même vécu que moi: est-ce que les Algériens acceptent les étrangers? Est-ce que nous verrons un jour un Malien ou un Somalien maire d'Alger? Nous nous gargarisons de versets religieux que nous n'appliquons pas: «La noufarikou baina a'djami oua arabi illa bitakoua» «Nous ne faisons pas de différence entre un Noir ou un Arabe qu'à l'aune de la croyance en Dieu» (Sermon d'adieu du Prophète Qsssl). L'islam abolit toutes les différences entre les hommes quelles que soient leurs conditions sociales et sans discrimination de race. On comprend que dans nos actes quotidiens, nous en sommes loin et qu'il faut saluer l'exemple de Londres qui montre plus que jamais qu'avec le vivre ensemble, la parole désarmée, l'utopie est possible.
1.http://www.lepoint.fr/monde/londres-va-t-elle-elire-un-maire-musulman-28-04-2016-2035530_24.php
2.Sonia Delesalle-Stolper, Correspondante à Londres - 4 mai 2016 à 20:21 (mis à jour à 20:31)
http://www.liberation.fr/planete/2016/05/04/zac-goldsmith-le-fils-a-papa-millionnaire_1450645
3.Maâti Bargach, Tudor Tepeneag http://www.rfi.fr/europe/20160503-municipales-londres-sadiq-khan-zac-goldsmith-candidats-tout-oppose
4. Tahar Ben Jelloun: Existera-t-il un Sadiq Khan un jour en France? Le Point. Fr 06/05/2016 http://www.lepoint.fr/invites-du-point/tahar-ben-jelloun/ben-jelloun-existera-t-il-un-sadiq-khan-un-jour-en-france-03-05-2016-2036566_1921.php?M_BT= 1263068365915&m_i=szp0y9KLSwAoS5pP1BrckvRuetN8K9_ZdWnBXY_aKCfjEZPn5OHVR6Y2DHTwPGXCQJNczDBoKHRoxv_b5Em6qIaHI1XpsJ - xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20160
5.http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1512358-sadiq-khan-elu-a-la-mairie-de-londres-la-reaction-abjecte-et-ridicule-de-robert-menard.html#xtor=EPR-2-[ObsActu17h]-20160507


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